Chapitre 22

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  Je n'avais jamais eu le temps d'imaginer Louis avec un bébé dans les bras, et maintenant que ça se déroulait sous mes yeux, l'idée qu'il serait un excellent père s'imposa brutalement à mon esprit. 

Sans même s'occuper à savoir si je le suivais ou non, il était à nouveau entré dans ses appartements, Charlee dans ses bras, sans même adresser un mot à Zayn.

   - Eh bien, dit ce dernier, je crois que ton calice apprécie beaucoup les enfants.

Oui, c'était indéniable. La famille de Louis l'avait toujours énormément protégé, et aujourd'hui, à son tour, il ressentait le besoin de protéger la petite.
Imaginer mon compagnon avec notre fils ou notre fille dans les bras était pour moi la plus belle des visions.

   - Bon et bien, je crois que je vais te laisser à ta rêverie, hein ? Je m'en vais prévenir ton père, tu ferais mieux de te détendre un peu, Harold. dit Zayn en posant sa main amicalement sur mon épaule.

Pour le remercier, je fis de même en souriant et le laissais partir. Je prenais une grande inspiration et entrais à mon tour dans ce qui allait être mon refuge durant le procès. Quand je fermais la lourde porte, celle-ci émit divers bruits de verrouillage, ce qui m'assura que l'endroit était bien sécurisé.

  Je fus surpris de la beauté du salon dans lequel je me trouvais : les murs étaient de couleur taupe, mais une nuance tellement clair qu'elle apportait un touche de réconfort. L'ensemble des meubles étaient en bois, le canapé, lui était en cuir noir, et une grande vitre laissant apercevoir le ciel remplaçait le plafond.
Je m'y sentais bien.
Ayant hâte de voir le reste, j'emboîtais le pas de mon Elfe. En chemin, je croisais Flora qui me fit un grand sourire, que je lui rendis.
La chambre qu'avait choisi Louis était très simple : il y avait un bureau et sa chaise, une commode, une armoire, une table de nuit, un grand lit deux places, et un autre meuble avec un écran plat posé dessus. Comme dans le salon, la seule ouverture sur l'extérieur était un large puit de lumière occupant un pan du plafond. Le papier orange des murs reflétait la lumière naturelle du soleil de telle manière à ce que l'on pouvait presque se croire à l'extérieur.

   - Harry, tu as les affaires de la petite ? Je crois qu'elle a besoin d'être changée...

Laissant ma découverte de la chambre, je retournais mon attention vers Louis et le découvris, s'attelant à déposer le bébé sur le lit et à lui ôter ses vêtements. Il était vraiment adorable comme ça, fronçant le nez dès que la petite s'agitait trop, ou alors se dépêchant de retirer son petit bras de la manche de son petit pull afin de ne pas la blesser. Il était d'une douceur terrifiante avec elle, il m'époustouflait. Comment arrivait-il à s'occuper ainsi de ce bébé alors qu'il n'en avait jamais tenu un auparavant dans ses bras ?

   - Harry ? demanda-t-il à nouveau en se retournant vers moi, tout en gardant une main sur le ventre de la petite afin qu'elle ne tombe pas.

Me réveillant de ma torpeur, je lui souris et approchais vers lui les sacs confiés par le père de Charlee, que j'avais laissé près de la porte.

   - Son papa m'a certifié qu'il y aurait tout là-dedans...
   - Très bien ! Pourrais-tu me sortir des lingettes ainsi qu'une couche propre s'il te plaît ?

Eberlué, j'ouvris le premier sac se trouvant devant moi. À l'intérieur de trouvait une petite baignoire, ainsi qu'un peignoir, plusieurs serviettes de bain, ainsi que divers produits de soins.
Bon, apparemment, je n'avais pas cherché au bon endroit... Je fermais donc le sac et prenais le deuxième qui se trouvait le plus près de moi. Une fois ouvert, je fus déconcerté par les différents paquets. Certains se ressemblaient, mais les couleurs beaucoup trop criardes pour moi me firent plisser les yeux.  Alors j'en prenais deux, au hasard, et les lançaient à Louis, qui continuait de m'observer, un petit sourire moqueur sur les lèvres.

A New VampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant