Loup-Garou [EN REECRITURE]

Chapitre 15 : Milena

L'hélicoptère nous dépose dans une grande prairie, en face d'une forêt.

- Allez tout droit vous allez tomber sur un sentier qui va vous mener jusqu'au Village.

Bryan descend le premier et m'aide en me portant. Nous commençons à avancer, quand l'hélicoptère disparaît, un silence long et lourd arrive.

La journée que nous avons passé ensemble dans la villa c'est un peu mal passer.

Nous avons remis les pendule à l'heure en se hurlant dessus jusqu'à ce que nos voix cassent, ça m'a fait beaucoup de mal de le voir comme ça, mais il fallait que je défende ma fierté, je ne pouvais pas m'empêcher de lui tenir tête. ;

- Tu m'énerve ! m'a-t-il hurlé, de toute façon j'en étais sûre, tu ne m'as jamais aimé !

- Bien sûre de si je t'aime ! lui ai-je rétorqué, t'es juste trop con pour t'en rendre compte !

Et dire que cette embrouille à commencer parce que je ne voulais pas l'embrasser. Mais le matin, tout le monde pus de la bouche, je n'avais pas envie qu'il sente mon haleine de chacal !

Et il s'est énervé juste pour ça !

- Milena, m'appelle-t-il doucement.

- Oui ?

Je me tourne vers lui et le regarde droit dans les yeux, toujours indescriptible...

- Ne vient pas dans ma chambre cette nuit.

Je fronce les sourcils.

- Pourquoi ?

- Parce que, j'ai besoin d'être seul.

Je croise les bras en boudant.

- Et moi j'ai envie d'être avec toi ! tu es le seul qui connaisse ma carte, donc tu es le seul avec qui je puisse dormir...

Il souffle en levant les yeux au ciel.

- J'ai besoin...

- Je sais... grogné-je en accélérant ma marche.

En vérité, si je lui fais la tête pour ça, c'est parce j'ai peur, je n'aime pas être seule dans cette chambre, surtout parce que je ne l'ai toujours pas rangé depuis que ces saleté de Loups-Garous ont tous détruit... Je rentre dans la forêt et trouve enfin le sentier et essuie une larme. Je n'aime pas en vouloir à Bryan, mais maintenant, j'ai trop de fierté pour m'excuser...

- Pourquoi tu m'aimes ? me demande Bryan, toujours derrière moi.

Ma gorge se serre et je baisse la tête en continuant d'avancer.

- Pourquoi tu me demandes ça ? rétorqué-je.

- J'ai envie de savoir.

Ma respiration s'accélère et je me tourne vers lui.

- J'ai froid, dis-je d'une petite voix, tu peux me prêter ta veste ?

- Non, tu crois que t'es la seule à avoir froid ?

- Mais tu peux être gentil au moins !

Il lève les yeux au ciel en râlant.

- Pourquoi tu es aussi chiante !

- Qui bene amat bene castigat ! imbécile !

Il fronce les sourcils.

- Ça veut dire quoi ?

J'écarquille les yeux.

- Tu ne connais pas ça ?! c'est du latin !

- Et alors ?