Chapitre 15 Arya

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J'enfile ma robe et pour l'énième foi, je touche mes lèvres du bout des doigts. Je n'arrive pas à croire qu'il m'a embrassé. J'ai été très surprise au départ puis je me suis laissé faire et j'ai trouvé ça magique, il m'a fait ressentir des choses que, jamais, je n'avais ressenties auparavant, malheureusement mon premier baiser ne ce n'est pas passé dans les circonstances que j'espérais. J'ai été tellement traumatisé par ce qui venez de se passer, je parle de l'ascenseur, que j'ai préféré fuir plutôt que de rester une minute de plus dans cet hôpital. Je me doute bien que Yann va m'en vouloir, mais je n'ai pas pue faire autrement. La peur est une émotion que je n'arrive pas à contrôler.

– Arya, on part dans 5 minutes me crie ma mère à travers la porte de ma chambre.

J'enfile mon gilet que je boutonne jusqu'en haut et les rejoins dans le salon.

– je suis prête, on peut y aller, dis-je.

Mon père me fusil du regard comme à son habitude. Je ne sais pas pourquoi mais je suis encore à attendre qu'il daigne me faire des compliments, il faut que j'arrête, je me fais du mal pour rien. Je sais pertinemment que cela m'arrivera jamais.

Nous sortons tous les trois de l'appartement, mes parents se dirigent vers l'ascenseur et moi vers les escaliers. Ils ont l'habitude maintenant et me forcent plus à venir dans cette machine infernale avec eux. De toute façon il aura été hors de question que je monte la dedans, pas avec ce qui s'est passé plus tôt dans l'après-midi.

Dans la voiture règne un silence agréable. Je regarde ma montre, il est presque 20 heures, dans 1 H 45 au plus tard je devrais avoir quitté la salle. J'espère que Shana leur a bien dit de me ne pas venir avant 22 h 00, je veux avoir le temps de manger avant qu'il ne débarque. Car si mon père voit que je m'éclipse pendant le repas, je vais avoir des comptes à rendre, ce que je veux éviter a tout pris. Nous sommes arrivés, je pénètre dans la salle a quelques pas de mes parents. La salle et bonder, je fais la bise à certaine personne et une poignée de main pour ce que je ne connais pas puis du coin des yeux, je cherche la place qui m'a été attribuée.

Part chance, je la vois enfin et je suis heureuse de constater que je suis placer juste à côté d'une sortie de secoure, je comptais me rendre aux toilettes pendant que Yann et sa bande passeraient à l'action, mes ça, c'est encore mieux. L'apéro se termine et l'entrer commence tout doucement, il est 21 h 30 j'ai bien l'impression que le plat de résistance va me passer sous nez. J'engloutis ma piémontaise à toute vitesse et me lève. Comme chaque année, je passe inaperçu, j'ai vraiment l'impression d'être transparente ou tout simplement pas à ma place. Je franchis la porte en jetant tout de même un coup d'œil derrière moi, personne ne me remarque, ils sont tous plongés dans leur conversation qui na sûrement aucun n'intérêt.

Je referme doucement derrière moi et m'adosse contre le mur. Au bout de quelques minutes des bruits de fracas et des hurlements atteignent mes oreilles. Ils ont commencé, je m'assois et me replis sur moi-même j'ai envie de prier pour que personne ne pense à sortir par cette porte. La sortie de secourt à déboucher sur une petite ruelle mal éclairée et je ne suis pas très rassuré dans la noire donc je préfère attendre que tout se termine, ici.

Je suis interpellé par des voix au loin, trois hommes, je dirais à première vu. Je n'arrive qu'a distingué leur ombre, ils sont encore trop loin. Quand il arrive à ma hauteur, j'essaie de me faire toute petite, mais malheureusement je ne passe pas inaperçu.

– bas alors tu es perdu ma petite? me demande l'un des trois.

Une odeur désagréable flotte autour d'eux. Je relève la tête et comprends vite pourquoi ils ont chacun un joint dans la main.

– non, je ne me suis pas perdu, je prend juste l'air répondis-je d'un ton froid.

J'espère qu'ils vont vite déguerpir, vu leur tête du moins le peut que j'arrive à apercevoir il on l'aire complètement défoncer, ce qui me rasure pas du tout.

– nous allons te tenir un peu compagnie ça ne t'ennuie pas?

Je ne réponds pas, ils me font peur, bien sûr que s'à m'ennuient qui reste là. J'attends qu'il reporte son attention sûre c'est ami et me lève le plus rapidement possible.

Je cours aussi vite que je peux avec des talons de 15 centimètres m'enfonçant dans le noir de la ruelle. Presque aussitôt, une main m'agrippe le bras et me plaque contre le mur.

Je hurle à peins poumon. Pourvu que quelqu'un m'entende, mais avec tout le raffut qui se déroule dans la salle, j'en doute vraiment.

Je sentis deux bras me tirer en avant, j'u à peine le temps de reprendre mes esprits, qu'il me plaça une nouvelle fois contre le mur plus violemment cette fois. Ma tête se mie à tourné et ma robe se déchira au contact de l'un clous.

Les larmes coulées le long de mes joues sans que je puisse les retenir, je me suis mise dans un sal pétrin et sans l'aide de personne.

Je dois être maudite, il n'y a pas d'autre mot, chaque fois que j'entreprends quelque chose pour aider cela me retombe dessus d'une manière ou d'une autre.

Je sans le souffle de cet inconnu parcourir mon cou, je ne réagis pas et me contente de sangloter.

La voix de Yann me fait revenir tout doucement à la réalité.

– hé crie t-il en se rapprochant. Je rassemble tout mon courage et balance mon poing dans la mâchoire de celui qui se tien le plus proche de moi. Il pousse un juron avant de m'écarter ce qui me permet de me dégager de son emprise. J'accours immédiatement vers Yann en criant son nom.

Il ne me regarde pas, ses yeux sont fixés droit devant.

– va tend me dit-il d'un ton froid.

J'hésite quelques instants, puis finis par obéir.

Quand je me retourne, il n'est déjà plus là. J'ai peur pour lui, que va-t-il faire? Je continue de marcher droit devant jusqu'au bout de la ruelle. Au bout de 10 minutes toujours aucun signe de Yann, je commence sérieusement à flipper. Et s'il lui était arrivé quelque chose de grave à cause de moi? Je pense que je ne m'en remettrais pas.

Je me décide à retrousser chemin, il faut que je sache ce qui se passe. Je n'ai même pas fait trois pas qu'il arrive dans ma direction, soulagé je lui souris.

Les jointures de ces doigts sont en sang ainsi que s'à lèvre inférieure.

– tu vas bien? lui demandé-je.

– oui, ça va me répondit-il d'un ton qui ne me rassure pas du tout.

– maintenant dit moi pourquoi tu es la reprend dit-il.

Je suis prise au dépourvu, je n'ai pas eu le temps de réfléchir à la question.

– je suis, une invitée dis-je simplement.

– par qui.

Ça y est je vais lui dire et il va me détester.

– j'ai été inviter par mes parents.

Son visage se ferme.

– donc si j'ai bien compris, le fils de chien qui a organisé cette fête c'est ton père.

– oui répondis-je en baissant la tête.

– ok tu tes bien foutu de ma gueule, je me casse.

Je le regarde partir s'en ajouter un mot.

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Coucou, vous aller bien. J'espère que se chapitre vous a plu, je tiens à préciser que pour le moment j'écris comme ça vient. Plus tard quand j'aurai fini cette histoire je ferais une réécriture.



toi et moi pour toujours et à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant