Chapitre 19 Arya Première partie

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Mon regard se trouble de plus en plus, je parviens tout de même à voir les lèvres de mon père s'agiter dans tous les sens. Je n'entends pas ce qui doit probablement me hurler et sur le moment cela mes complètements égalent. Au bon de quelques secondes il lâche prise, je m'écroule au sol tel un vulgaire objet. Je tousse et prends une grande bouffée d'air pour remplir mes poumons de l'air qui ont manqué. Mon père recule de quelques pas, levant les mains devant sa poitrine. Je ne comprends pas et suis son regard apeuré pour en savoir plus.

Ma mère est dans l'encadrement de la porte, ces yeux sont bouffis et injectés de sang. Son corps tremble de tout son long, mais ce qui m'interpelle le plus c'est le gros couteau de cuisine qu'elle tient fermement dans la main droite pointée en direction de mon père. Je cache mon visage à l'aide de mes mains et laisse mes larmes coulées à gros sanglots. Je ne peux pas croire que nous en sommes arrivés là, il a détruit ses enfants et maintenant c'est son mariage qui part en fumer. Tout cela part sa faute. Je me relève t'en bien que mal. Il faut que cela s'arrête, je ne veux pas que ma mère aile en prison pour avoir défendu son enfant, cela ne ferait que lui donner satisfaction.

– maman lâche ce couteau demandé-je calmement.

Elle tourne les yeux vers moi et son regard me transperce de l'intérieur, il y a tellement de haine que même moi cela m'effraie.

– je ne peux pas, répond-elle dans un murmure.

– si tu peux, insisté-je, il ne mérite pas autant d'attention.

J'avance de trois pas et pose ma main sur son épaule, pour la rassurer.

– il ne mérite que la mort hurle-t-elle d une voix brisée. Il aura pu te tuer.

– oui, mais je suis là, ne t'abaisse pas à son niveau s'il te plaît, j'ai besoin de toi.

Elle l'hache le couteau qui vient s'écraser sur le carrelage, puis, tombe dans mes bras.

Je l'assois sur une chaise et me tourne vers mon père. La peur qui inondait son visage, il y a encore quelques minutes a été remplacées par un sourire froid. Je déteste cet homme plus que tout.

– tu n'es qu'un monstre, j'ai honte d'avoir un père tel que toi.

Son sourire s'agrandit, il me fait froid dans le dos.

– et moi répond-il sarcastiquement je ne suis ravie que tu ne sois pas ma fille biologique.

Tout s'écroule autour de moi, c'est un mensonge cela ne peut pas l'être autrement.

Je regarde ma mère désespérer, mais elle ne ni pas.

Je ne peux pas le croire, ce n'est pas vrai, cela ne peut pas être vrai? Durant toute c'est année, je les défendu. J'ai même essayé de l'aimer malgré toutes les tortures qu'il m'infligeait, car il était mon père. pourquoi ma vie est-elle remplie de bobard et de douleur? Il ne m'a pas fait assez souffrir, il n'a fallu qu'il m'achève.

Je cours dans ma chambre et balance tout ce qui se trouve devant moi par terre, ma lampe de chevet mon ordinateur portable. Je vais même jusqu'à fracasser mon téléphone contre le mur. Puis finit par m'écrouler sur mon lit mon corps bouillonnant de rage.

5 minutes plus tard j'entends la douce voix de ma mère à travers la porte.

– Arya, ma puce regarde moi.

Je ne peux pas, je ne veux plus croire une seule de ces paroles.

– nous ne t'avons rien dit reprend-elle, car j'avais peur que tu ne te sentes à l'écart, si tu apprenez que tu n'était pas notre fille biologique.

– notre, car je ne suis pas ta fille non plus. Vous me dégoûtez, hurlé-je. Et Nolan lui aussi c'est un rapporté.

– non, et tu n'es pas une rapporter, nous t'avons adopté, car nous te voulions.

– elle est bonne selle là, vous me vouliez pour que je serve de punching-ball à l'autre tarez qui a toujours prétendu m'élever durement pour mon bien. Vous me donnez envie de vomir. Je crois que la meilleure solution aura été que vous me laissiez ou j'étais.

– ton père n'était pas comme cela quand on n'est marié, ni quand ton frère et né.

– se n'est pas mon père, rectifié-je. En gros ce que tu essaies de me dire, c'est qu'il est devenu violent quand je suis arrivé dans cette famille de cinglé.

– non, ce n'est pas ce que j'ai dit. Il te voulez autant que moi.

– il y a une chose que je ne comprends pas, pourquoi m'avoir adapté, alors que vous auriez tout simplement pu faire un autre enfant.

– je me suis fait ligaturer les tropes quelques années après la naissance de Nolan. Sa voix, c'est briser et de fines larmes coulent le long de ces joues. Je n'i prête pas attention et continu mon questionnaire.

– pourquoi?

– c'est compliqué, répond-elle, c'était, il y a longtemps et....

Je ne la laisse pas terminer et enchaîne.

– je me contrefiche que ça fait longtemps, je veux savoir et tout de suite.

Ma mère prend une grande inspiration et dit.

– Pierre m'a trompé avec une autre femme, cela m'a brisé le cœur, je n'ai pas réussi à le quitter donc je me suis vengé. Mais je ne penser pas vouloir un autre enfant un jour et qu'an l'opportunité s'est présentée, je n'ai pas cherché et nous t'avons accueillie.

– c'est qui ma mère, tu la connais? Je me rends compte que ce que je viens de lui demander lui fait du mal, mais j'ai besoin de savoir.

– je les connus oui, c'est elle qui est venu me trouver quand elle était enceinte de toi. Elle n'a que 15 ans et elle ne pourrez pas t'élever.

-elle est aussi ignoble que vous dis-je en colère.

Je me lève de mon lit et commence à sortir des vêtements de mon armoire.

– Arya que fait tu me demandes ma mère inquiète.

– je me tire, ça ne se voit pas.

Elle se rapproche et attrape mon bras, puis déclare d'une voix pleine de sanglots.

– tu ne peux pas demain c'est la veille de Noël, nous devons rester en famille.

– je n'ai pas de famille, vous m'avez tous prise pour la dernière des conne, je n'ai pas l'intention de rester dans cette maison une minute de plus.

Je tire sur mon bras pour qu'elle me lâche et commence à courir vers la sortie. J'attrape mon manteau au vol puis franchis la porte.

J'ai dû courir un bon kilomètre pour me libérer un t'en sois peu de cette rage qui me ronge les sangs. C'est à cet instant précis que je me rends compte que je suis seul, totalement seul et pour unique bagage un peut d'argent qui me permettra de payer l'hôtel du moins pour cette nuit.

toi et moi pour toujours et à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant