Les vacances de Noël sont arrivées plus vite que je l'aie pensé et tout ce que j'ai fait depuis, c'est de rester enfermé dans ma chambre. Je ne supporte plus de voir mon père et à en juger par la mine désinvolte qu'il laisse paraître quand je suis dans les parages, c'est la même chose pour lui. Depuis le soir de son anniversaire de mariage, il ne m'adresse plus la parole. Je pense qu'il sait que j'ai quelque chose à voir avec ce qui lui et arriver. Ce n'est pas plus mal d'un côté qu'il fasse comme si, je n'existais pas, je n'ai plus à supporter ces ordres, ses menaces, et son humiliation. Mais le plus important, c'est qu'il ne m'inflige plus de coup non plus. Je suis en quelque sorte libre, mais incroyablement triste et seule.
Yann me manque à en crever, je suis contente qu'il ait pu se venger, mon père a bien morflé et il en souffre encore. C'est sûr qu'avec trois côtes cassées, des ecchymoses un peu partout et le visage une nouvelle fois défiguré, il ne peut pas se remettre en un jour. C'est bien fait pour lui, il l'a tout de même bien cherché.
J'ai beau me repasser la soirée en boucle, je n'ai pas encore compris pourquoi Yann a préféré que l'on ne se voit plus. J'étais tellement ravie du baiser que l'on avait échangé quelques heures plus tôt, que jamais, je n'aurais pensé que cela se finira comme cela. J'ignore totalement ce qui la pousser à me fuir, cela ne peut pas être à cause de se baiser, c'est lui qui me la donner moi je n'ai fait que répondre.
Je n'ai encore jamais vécu cela, mes pour Shana, c'est un chagrin d'amour que je vis actuellement. J'ai perdu l'appétit, je dore très mal et mes notes, on atrocement baissait. Je n'ai pour ainsi dire plus goût à rien. Il va tout de même falloir que je me reprenne, ce n'est pas en me laissant aller terrer dans un coin que je vais réussir à faire de grandes études. Des garçons, il y en aura d'autres, c'est peut-être le premier qui mais briser le cœur de cette manière, mais ce ne sera pas le dernier. Comme on dit un de perdu dix de retrouver. J'ai beau me répéter cette phase dans ma tête, je ne crois pas une seule seconde.
J'ai eu quelque petite nouvelle par Shana qui file le parfait amour avec son prince à la montagne depuis trois jours. Et d'après elle, il est dans le même état que le mien. C'est à ne rien n'y comprendre s'est pourtant lui et seulement lui, qui en a décidé ainsi.
Je me lève de mon lit et commence à faire les cent pas. Demain, je dois normalement me rendre chez ma grand-mère paternelle avec mes parents. Je n'ai, aucune envie dit allée, cette bonne femme me déteste. Chaque fois que nous, nous trouvons dans la même pièce, elle fait des sortes de malaise. Et d'après elle cela viendrait de moi, mon odeur où je ne sais plus quoi. Cette vielle folle a vraiment un grain.
La nuit tombe doucement, j'ai passé l'intégrale de ma journée dans ses quatre murs qui font en tout et pour tout dix mètres carrés. Je n'ai même pas pris la peine de manger ce midi.
Je me faufile discrètement dans la cuisine pour me préparer un en-cas, car il faut tout de même que je tienne le coup puis retourne dans ma chambre pour achever ma valise. Je n'ai ni le cœur ni l'envie, mais on ne me laisse pas le choix. Si je l'avais, je préférerais encore rester ici à me morfondre plutôt que de devoir les supporter et de me faire dénigrer à tout va.
– ARYA. Cette voix féroce et agressive, je ne l'avais pas entendue depuis un mois. Je réagis immédiatement et me précipite dans le salon.
Comme à son habitude, mon père est attablé devant un verre de wiski.
– oui ? Demandé-je mélanger entre la peur face à la colère qui lui monte aux joues et l'ignorance.
Son regard terrifiant s'empare de moi.
– j'ai, la preuve hurle-t-il que tu es d'une petite garce.
Je ne comprends pas ce retournement de situation, quelle preuve a-t-il pour qu'il se mette dans un état pareil. Il y a encore quelque heure, je n'étais que transparence à ses yeux, que va-t-il encore me reprocher.
Il se lève d'un bond, je sursaute et instinctivement je recule jusque dans le couloir.
Je n'ai pas le t'en de prononcer un mot, pour lui demander pourquoi il agit ainsi, qu'il me plaque une photo sur le visage en appuyant bien fort. Mon nez devient peu à peu très douloureux, puis il l'a laisse tombée sur le sol.
– comment à tu pus me faire ça ?
Je ne comprends toujours pas où il veut en venir.
Ces deux mains viennent agripper mon pull et il me secoue, cognant ma tête à plusieurs reprises contre le mur derrière moi. Mes yeux se remplissent de larmes et mon corps tremble de tout son long. Malgré la douleur et le regard trouble, je parviens tout de même à identifier la photo. C'est à partir de là que tout devient clair.
Je me vois sur ce cliché accompagné de Yann, il me tien la main, c'était ce jour à l'hôpital où tout a basculé. Mon père enchaîne les coups, sur le ventre, le visage. Je ne réagis à aucun de ces mouvements et reste immobile t'elle une poupée de chiffon. Yann entre lentement dans mon champ visuel et dans mes pensé. Je sais qu'il n'est pas réellement là, mais cela m'aide à tenir face à cette puissance qui détruit mon corps.
Il arrête puis porte une main à mon cou, qu'il compresse avec férocité. Je peine à respirer, mes membres s'engourdissent un par un. Encore quelques minutes comme cela et je pourrai dire au revoir à ce monde sans couleur et sans saveur.
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toi et moi pour toujours et à jamais
RomanceAimer peut détruire, mais aussi permettre de partager de nombreux moment bons ou mauvais, avec des instants de complicités. Arya 17 ans va en faire les frais. Jeune fille avec deux personnalités : pleine de vie, et légèrement rebelles au lycée. Mais...