Chapitre 11 Arya

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Je reste figé comme une statue, mon regard toujours bloqué sur la fenêtre ouverte.

Quelque bride de souvenir refait surface, mais je n'y comprends rien, tout est mélangé.

La porte de l'entrer clac, ce qui me sort immédiatement de mes pensé. Mes parents sont rentrés, sens perdre une minute, je ferme la fenêtre, enfile un pull, me brosse les cheveux et me pince les joues pour avoir l'aire plus fraîche.

Je n'ai même pas le temps de sortir de ma chambre, que j'entends déjà cela grosse voix effrayante qui ne m'a pas manqué.

– Arya, montre toi

Je sors et me dirige vers le salon.

– bonjours dis-je, comment c'est passé ton séjour.

Il me regarde comme si je n'étais qu'un simple animal qui n'avait rien faire là.

– très bien, ne pas t'avoir dans les pattes ma fait un bien fout.

J'ai envie de lui cracher toute ma haine au visage, mais je ne suis pas assez courageuse et j'ai peur des répercussions. Mais le fait d'avoir rencontré Yann à du bon sur moi car au jour d'aujourd huit, il peut me dire ce qu'il veut, me rabaisser, m'humilier, je n'y tiendrai plus compte. Il m'a pour ainsi dire ouvert les yeux. Je ses qu'un jour, je trouverais le bonheur, donc quand le moment sera venu, je franchirai cette porte et lui claquerez au nez.

– Va aider ta mère à défaire les valises veux-tu, m'ordonne-t-il d'une voix menaçante.

J'acquiesce et tourne les talons.

Je franchis à peine la porte de la chambre de mes parents que ma mère m'attire dans ces bras. Je suis ravie de constater qu'elle n'a pas changé de comportement durant son week-end avec mon père.

– alors comment c'est passer ta soirée chuchote-t-elle

– Bien.

– tend mieux, je suis contente que tu te sois amusé.

Amuser, c'est un grand mot, mais c'est vrai que j'ai quand même passé d'agréable moment surtout lors de ma danse avec Yann, pour une fois que j'ai mis mon côté fille réserver de côté et j'ai tout lâché. Notre petite querelle qui a eu lieu peu de temps après ma légèrement refroidie, mais il sait rattraper en parcourant le cimetière à mes côtés nos mains reliées entre elles. J'ai été agréablement surprise de son geste, d'autant plus que Naomie ne devait pas être bien loin. Mais je ne dois dire que cela me beaucoup aider. Je suis sûr qu'il a un cœur tendre derrière cette carapace de monsieur, je provoque tout le monde.

– Arya me dit ma mère en posant sa main sur mon épaule, tu es dans les nuages.

– oui, pardon.

– à quoi pensé tu?

– je... rien d'intéressant, tu c'est les cours et tout.

Je préfère rester vague, je ne veux pas quelle pose de questions.

– ne te mine pas le moral avec le bac, ma puce, tes résultats scolaires sont excellents, tu l'auras haut la main.

– oui, je l'aurais avec une mention très bien, dis-je, en ouvrant la première valise.

– Arya regarde dit ma mère d'un ton joyeux.

Je tourne les yeux vers elle et admire la robe blanche parsemée de dentelle quelle tien en mains.

– wouah! Elle est superbe, tu te les achetais pour quelle occasion.

– elle n'est pas pour moi, mon pour toi.

Je reste bouche bée quelques instants, cette robe est magnifique.

– je.... Mais pourquoi me faire un tel cadeau ce n'est pas mon anniversaire.

– Dans 2 semaines, c'est notre anniversaire de mariage, 25 ans ce n'est pas rien, donc, j'ai pensé que cette robe de balle te plaire, c'est un peu différent de ce que l'on choisit d'habitude, mais je veux que tu sois la plus belle et tu le mérites tellement. Je sens une pinte de tristesse dans sa voix.

– je la trouve magnifique, merci beaucoup maman.

Je me rapproche d'elle et viens écraser mes lèvres sur sa joue.

Je suis touché par son geste, même si je n'ai aucune envie d'assister à leur anniversaire de mariage. Tous les ans, c'est ma même chose, je vais me retrouver attablé avec des inconnus qui vont complètement me laisser de côté, une transparence totale. Pendant des heures je vais devoir rester assise à écouter des discours plus lamentables les uns que les autres, sans oublier celui de mon père qui et qu'un tissu de mensonge bien préparé. il va nous dire que c'est un homme comblé grâce à la femme de sa vie et de sa merveilleuse fille, suivie du même bla-bla pendant presque 15 minutes. À chaque foi, il me donne envie de vomir ou de me lever et de dire tout haut ce que je pense tout bas, mais à quoi bon. Tout ce que je vais récolter en retour, c'est un aller simple pour l'asile. Il faut jusque je sois patiente et quand ce fameux jour arrivera, je pourrai enfin me libérer de son emprise.

Je déballe le reste des balises en silence, car mon père a fait son apparition dans la chambre et par me réfugier dans la mienne. Je m'assois quelques instants sur mon lit et finis par retirer mes vêtements, j'ai besoin d'une bonne douche. Je rentre dans ma salle de bains nus comme un vers, je pose mes mains sur les côtés du lavabo et observe mon reflet dans le miroir, j'ai l'impression d'être une morte vivante que l'on vient de déterrer, ma peau et plus pale que les murs blancs de la salle de bains et mes cernes sont épais et violés.

– Arya. Ma mère m'appelle derrière, la porte. J'enfile un peignoir et sort.

– je tes apporter ta robe et un joli petit gilet qui va avec.

J'acquiesce sans prononcer un mot. Elle reprend.

– je sais que le gilet va gâcher la beauté de la robe, mais les dentelle ne sont pas assez épaisse pour cacher ton...

Je ne la laisse pas finir.

– j'ai compris, dis-je sur un ton amer.

– je sais que ce n'ai pas facile pour toi, mais quand tu auras atteint la majorité, nous irons voir un spécialiste pour lui demander de faire une chirurgie réparatrice ou quelque chose comme ça.

– non, ça restera comme ça, chaque fois que je regarde, c'est cicatrise, je me rappelle à quel point je le hais.

– tu ne lui pardonneras jamais.

– non, jamais. Je les blesser, je le vois bien mais il fallait que sa sorte.

– laisse le temps faire les choses et peut-être qu'un jour, tu comprendras son geste.

– ouai, on verra, dis-je avant de tourner les talons.

Je retourne dans la salle de bains ouvre le robinet de la douche et entre sous le gés d'eau bouillante, je me laisse tomber sur le carrelage et je craque mêlant mes larmes à l'eau qui s'abas sur mon visage. Pourquoi je me sens si faible quand il est près de moi, il me fait plus peur que je le pensé est ma mère qui arrive à le défendre après tout ce qu'il ma fait, ce qu'il nous a fait à mon frère et à moi.

– pense à Yann me dis-je à moi-même, il te rend plus forte.

Je me lève, me savonne, me rince et sors, je m'enroule dans une serviette et me regarde à nouveau dans le miroir, mes yeux sont rouges et bouffis. Je me donne des petites clac sur les joues pour me ressaisir, il ne faut pas que je ne sombre pas maintenant, j'ai tenu tout ce temps alors je peux bien tenir encore peux peu.

Je retourne dans ma chambre et prends des vêtements au hasard dans mon armoire. Je les enfile et m'allonge sur mon lit. je laisse mes pensé prendre le dessus et m'endors doucement.


toi et moi pour toujours et à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant