une discussion s'impose

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Comme on venait d'emménager dans notre chez nous, je ne voulais pas bousculer Fouad. Le chantier à Marrakech était bientôt terminer, son entreprise allait bientôt avoir un projet vers Agadir.
Bref, je passe quelques temps. J'avais discuter de mon avis de partir à Khadija. Elle était triste mais elle comprenait. Même moi, je tenais trop à Nejma. C'est mon petit bébé cet hôtel. Mais voilà, j'ai envie de faire un truc à moi. De toute façon, il faut des fonds. De notre côté, Fouad et moi au final on gagnait pas mal, et on arrivait à bien économiser. Après, je voulais bien sur fonder une famille. C'est le mektoub, on verra bien.
Sinon, je prenais souvent des nouvelles de Zineb, bien sûr, elle était en France mais elle voulait bien revenir. Et je savais que ce n'était pas que pour moi! Ils avaient garder contact avec Marouane, affaire à suivre.
Bref, sinon Sabrina était toujours avec son copain, tout se passait bien.
Donc, Naima venait souvent nous voir, son mari un peu moins il était souvent en déplacement. On était maintenant au mois de mai. Fouad et moi on avait souvent parler de l'avenir mais sans vraiment faire de projet.
Fouad il vivait au jour le jour. En même temps le pauvre, il travaillait beaucoup. Ce mois la, je me souviens on était vers le 25, je ne l'avais quasiment pas vu. Au début, ça m'embetait mais en réalité je m'étais habituée. Moi même j'avais des horaires de dingue. Et la il commençait à y avoir plus de tourisme donc je comptais plus mes heures.
Un soir, Fouad était enfin revenu de Marrakech.
Fouad: Salam Aleykoum Omri ça va ? J'suis claqué.
Il s'assoit sur le canapé. Et moi j'avais bien tout préparé. Je lui avais fais du thé avec des gâteaux.
Moi: Aleykoum Salam ça va ça va. Alors ça a été ?
Fouad: ouais ça y'est j'ai plus qu'a y aller une fois pour voir si ça convient aux clients, régler par rapport au devis qu'on avait préparer mais voilà un allé retour et je suis revenu normalement inchAllah.
Moi: ok...
Jusque là il avait les yeux un peu dans le vide puis la il a vu que j'avais l'air un peu stressée donc il m'a fixé direct.
Fouad: quoi qu'est ce qu'il ya ?
Moi: bon écoute,  ya un truc dont il faut que je te parle depuis longtemps. Mais voilà je voulais attendre un peu. Tu vois, mon projet depuis que j'ai 15 ans, c'était partir au Maroc pour avoir mon propre hôtel. Et... Je ne me vois pas faire un hôtel ici, ou même vivre ici vraiment...
Fouad: tu veux aller ou?
Moi: je nous verrais bien sur la côte..
Fouad: et tu veux avoir une entreprise maintenant ? Tu crois pas qu'on a mieux à faire ?
J'avais toute suite compris de quoi il parlait...
Moi: j'sais pas...
Fouad: Islem je comprend pas trop tes priorités.
En vrai même moi j'étais un peu perdue. Bien sûr jai envie d'avoir des bébés...
Moi: oui on laisse faire le mektoub.
Bref, j'ai un peu parlé pour rien parce que j'ai senti qu'il fallait pas le soûler. En vrai le pauvre il était tout fatigué. Du coup on est vite aller se coucher, Jlui ai fait un bisou sur la joue, il m'a embrassé le front et je me suis installée dans ses bras.
Le lendemain, c'était dimanche. Donc déjà pour UNE FOIS j'ai eu mon dimanche. Mais moi quand je suis pas au Nejma je suis perdue un peu. J'ai tellement l'habitude d'y passer mon temps.
En vrai on devait aller chez ma belle mère mais on était trop en mode flemme.
On voyait les heures passées, alors qu'on avait dit à midi, mais bon, on est au Maroc.
Donc 10h. On dort toujours. 11h. On se réveille. Midi. On petit déjeune devant la télé comme des bébés. 11h30. Je prend ma douche. 12h. Il prend sa douche pendant que je me prépare. 12h45 on est partis en clair. Le temps d'arriver 13h. Ça vaaaa encore.
Moi: Salam Aleykoum !
Naima: Aleykoum Salam ça va ?
Moi: Al Hamdoulilah et toi?
Naima: Hemdoullah ma fille.
Bref, comme d'hab on mange on prend des nouvelles et puis la, ça toque à la porte.
C'est vrai que Sabrina avait insisté pour qu'on vienne avec son frère.
On la voit apparaître... Avec Amine ! Oulalaaaa qu'est ce qui se passe ! C'est vrai que ça faisait un moment qu'ils étaient ensemble ces deux là !
Amine: Salam Aleykoum !
Nous: Aleykoum Salam.
Wah ils débarquent en plein déjeuner j'aimerais pas être à la place d'Amine je serais trop mal à sa place.
Naima: asseyez vous je remet deux couverts.
Et puis en fait c'était cramé qu'Amine voulait parler mais il osait pas et du coup Naima, qui elle avait rien vu, à continuer dans la discution d'avant, meskin mdrrr et ya Sabrina qui donnait des coups de coude pour qu'il dise quelque chose, son père qui fixait Amine trop mal, bah oui Sabrina c'est sa seule fille. Et Amine qui baissait les yeux, Naima qui parlait toute seule et Fouad et moi qui nous retenions de rire.
Naima: et puis moi au magasin j'avais envie de lui dire à cette dame... Pourquoi ya personne qui m'écoute ici ?
Amine: madame, monsieur, ça fait un moment que je parle à votre fille. Je la respecte énormément, elle a une éducation irréprochable. C'est pourquoi, je voudrais me marier avec elle, si vous acceptez.

Chronique d'Islem. "là ou tout se réalise."Où les histoires vivent. Découvrez maintenant