Chronique d'Islem. "là ou tout se réalise."

le mariage partie 2

C'était le moment. Tout à coup je m'étais sentie complètement sereine. Comme ci je ne pouvais pas être ailleurs qu'ici.
J'ai repensé à mon passé pendant une fraction de seconde. Et dans ma tête je m'étais dis: Al Hamdoulilah.
Je baissa la tête et avança dans le salon. Je serra la main a l'imam, puis je m'assis à côté de Fouad sans le regarder, toujours en baissant la tête. J'étais vraiment gênée .
On a dit la Fatiha, puis l'imam est parti. J'étais toujours assise sur le sedari, Fouad se leva en face de moi et déposa un baiser sur mon front. Il me regarda, avec un sourire et un regard ému, il me dit:
" ma femme ".
Je pris sa main et lui déposa un bisou.
Ensuite Zineb vint me voir et me pris dans ses bras, et Sabrina aussi, ma mère aussi bien sur, tout le monde était content.
L'après midi on a fait un tour en famille, j'étais heureuse de nous voir tous ensemble, de pouvoir être proche enfin de celui que j'aime, tel qu'Allah le désire, en tant que mari et femme.
Le soir, Fouad était parti voir un ami.
Moi j'ai été me coucher assez tôt, le lendemain c'était la mairie et la soirée pour fêter notre mariage.
Le matin je me suis préparée, pour la mairie j'avais une jupe simple longue beige avec une tunique verte foncée, des genre de mocassins beiges, et un hijeb noire.
J'avais juste mi du fond de teint et un peu de khôl.
Vers midi, nous étions partis à la mairie. Fouad était rentré un peu tard dans la soirée, je dormais déjà.
Quand, d'un coup, j'entends sonner à la porte, Naima était parti ouvrir.
X: Salam Aleykoum. Je cherche Islem.
Naima: elle est dans sa chambre en train de se préparer. Vous êtes...?
X: je suis fatima, une amie à elle.
Alors la je réalisais pas j'ai couru jusque la porte,  je l'ai serré dans mes bras.
Fatima c'est ma meilleure amie depuis l'enfance, elle est partie faire ses études à Montréal ce qui fait qu'elle rentrait rarement en France. Elle est d'origine sénégalaise. Elle est plus petite que moi, elle a la peau claire.
Je la regardait:
Moi: je ne réalise pas que tu es la !
Fatima: oui je voulais te faire la surprise. Je suis partie au riad pour demander où tu étais.
Moi: tu sais pas comment ça me fait plaisir.
A ce moment là, Fouad est arrivé dans le couloir.
Fouad: Salam Aleykoum. Je suis Fouad.
Fatima: Aleykoum Salam moi c'est Fatima.
Fouad: enfin je te rencontre ! Islem va falloir partir la.
Moi: je prend mon sac et on y va.
On est monté dans la voiture Fouad, Zineb, Fatima, Sabrina et moi. Ma mère, Naima, son mari ( j'ai toujours pas dit son prénom c'est Hassan)  dans l'autre voiture.
Arrivés à la mairie de Fes, il y avait de la famille à Fouad et cinq potes à lui, dont un dont il m'avait déjà parlé, Marouane.
Bref, on a fait les papiers de la mairie, j'avais maintenant les deux nationalités.
Ensuite on a fait des photos, il était 14h, on a été mangé dans un restaurant dans la médina. A 16h on est rentrés. J'étais pas mal fatiguée.
Avec les filles on s'est posées devant un film. Je pensais que j'avais toujours pas parlé à Fouad de mes envies de partir. J'en parlerais après le mariage.
Puis je me suis endormie.
A 19h on m'a réveillé. J'étais super en forme. On a mangé tous ensemble. Puis avec les filles on a été se préparer.
Fouad s'est préparé chez un pote à lui, Marouane, pour faire zerma surprise.
Donc j'ai fais une douche, puis j'ai mis ma belle robe longue bleue nuit et mes escarpins noirs. J'ai mis un hijeb bleu et noir. Zineb à mis sa robe rose pâle et ses babies de la même couleur.
Fatima à mis une robe blanche avec des motifs colorés et des derbies bleus.
Sabrina s'est vêtue d'un haut bleu et d'une jupe longue noire avec des escarpins noirs.
Ensuite on s'est maquillées. J'avais noircie un tout petit peu plus mes yeux bleus pour les mettre un peu plus en valeur.
J'ai pris une pochette noire. J'étais prête.
On est descendue. Ma mère et Naima nous on dit qu'on était toutes jolies. Hassan était derrière et ne disait rien ^^.
Il est super gentil mais il est très discret. Et avec lui j'osais rien dire j'étais très timide.
En sortant de la maison, il m'avait fais signe de rester derrière les autres.
Hassan: Islem, on a pas beaucoup parlé. Je savais pas trop comment faire, j'attendais de voir comment tu te comportais avec mon fils. Mais j'avais un bon pressentiment à ton égard. Et je suis heureux de voir que je ne m'étais pas trompé. Tu es une fille bien, qui se respecte. Je t'aime bien. InchAllah tu seras une bonne femme pour mon fils.
Je savais que Naima m'aimait bien. Mais d'avoir un bon commentaire de la part du père de Fouad m'avait donné les larmes aux yeux. Je ne savais plus quoi répondre. Je baissa la tête.
Moi: je vous remercie, ça me touche beaucoup.
Il relèva ma tête en prenant mon menton.
Hassan: relève la tête benti, tu n'as pas à être gêné devant moi tu fais partie de la famille maintenant grâce à Dieu.
Moi: Al Hamdoulilah.