Chronique d'Islem. "là ou tout se réalise."

le voyage

Ça y'est, l'avion descend, c'est l'atterrissage. Le voyage a été terriblement long: plus de 20h. Heureusement que je m'étais endormie.
Donc, avec les "secousses" de l'atterrissage je m'étais réveillée. Je n'osais même pas me tourner vers Fouad je devais être horrible à regarder.
Donc je me suis cachée un peu le temps de me réveiller totalement et de retrouver une tête normale ^^.
Fouad: héééé ça va t'as bien dormi ?
Moi: oui ça va et toi?
J'avais toujours la tête tournée.
Fouad: pourquoi tu te caches ?
Moi: je veux pas que tu me vois, après ce trajet je ne dois pas être belle à voir...
Fouad: habiba t'es ma femme maintenant, je vais te voir dans toutes les conditions.
Je me suis donc tournée vers lui, et il m'a déposé un baiser sur le front.
Fouad: tu es toute jolie, même avec les yeux à demi fermés.
L'avion était maintenant presque à terre, je vois l'océan, l'océan, toujours l'océan... Puis au loin un tout petit bout de terre, l'océan, l'océan.. Encore un autre petit bout de terre..
Et moi je suis fan de voyage, j'aime beaucoup étudier les pays, les cultures. Et ce que je voyais je l'avais déjà vu maintes et maintes fois, dans des livres, des documentaires...
Moi: t'as pas fait ça????
Fouad, avec un sourire: tu reconnais?
Ça yest, nous étions arrivés au sol. Il faisait bon, plus de 25 degrés.
Nous sommes sortis de la piste d'atterrissage et sommes partis chercher nos valises. En sortant de l'aéroport, un homme s'avança vers nous:
L'homme: bienvenue à Tahiti.
C'était le taxi. Nous étions donc à Papeete. Sur la route, que des palmiers, au loin, l'eau turquoise. Le taxi s'arrête devant une devanture d'hôtel. De l'extérieur, à part qu'il était grand, rien d'extraordinaire.
On rentra. On s'avança jusque le bureau de la réception.
Fouad: bonjour Madame. J'ai reservé au nom de ****** pour 3 nuits.
Je l'ai regardé, étonnée. 3 nuits?? C'est tout ??
La dame vérifia sur l'ordinateur.
La dame: très bien Monsieur ******, veuillez me suivre s'il vous plaît.
Il y avait ni escalier, ni grande porte qui meneraient à des chambres au rez-de-chaussée.
Il y avait une grande baie vitrée, qui donnait sur la plage. On passa la porte de la baie vitrée et la..  au bout de la plage, il y avait deux grands pontons qui flottaient en avançant sur l'océan pacifique, sur ces pontons étaient reliés des grands bungalows. Il devait y en avoir une trentaine.
Moi: ouuuuuah...
Fouad: ça te plaît ?
Moi: c'est magnifique.
La dame: vous êtes dans un hôtel 5 étoiles. Il y a, à l'intérieur, un spa, une piscine, on organise également de la plongée sous-marine pour voir les massifs. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.
On arriva jusqu'à notre bungalow.
Il yavait une petite terrasse, avec des escaliers pour pouvoir aller se baigner directement. Il n'y avait qu'un grand rideau transparent, pour la présentation il était de côté, qui nous séparait de l'océan. Quand on entra, il y avait un énorme lit à baldaquin, une commode.
La salle de bain était équipée d'une baignoire, douche, lavabo et plein de grandes serviettes. Les toilettes étaient dans une pièce à côté.
Il y avait des produits d'accueil: thé, café, gâteaux.
La dame nous quitta. Moi je suis repartie directement sur la terrasse pour contempler le paysage. Je n'arrivais pas à croire que j'étais là, en Polynésie.
J'en avais rêvé, vraiment, depuis longtemps.
Pour moi la Polynésie représente la beauté de l'océan et de la nature.
Fouad arriva derrière moi.
Fouad: tu es contente?
Moi: tu ne peux pas imaginer.
Et il m'enlaça.