UNE NUANCE DE SANG 1

Chapitre 19

Petit à part !

6 500 lectures et 680 votes !!! <3 Je ne sais pas comment vous remercier !

JE VOUS AIMES <3 et maintenant BONNE LECTURE ....

Dans le chapitre précédent

- Tu sais que ça va être dure pour elle de voir qu'il sera là bas.

- Ouais ...

- Je savais qu'elle n'était pas comme les autres Chasseurs, mais de là à imaginer qu'elle serait à demi vampire ... disait Carter.

- Et maintenant elle va voir, son père vampire, dont elle vient d'apprendre l'existence.

Je restai pétrifiée. Mon père serait là bas. J'allais rencontrer cet homme qui je pensais, il y a encore quelques heures, m'avait abandonné. J'allais enfin savoir qui j'étais et pour qu'elles raisons on m'avait caché la vérité.

Point de vue de Serena

Depuis bientôt deux heures, nous roulions sans interruption. Désormais, la ville de New York était loin. Seul des arbres, des lacs et de petites maisons nous entouraient.

Depuis la petite discussion que j'avais surpris entre Carter et Lucas, je ne leur avais pas adressé un mot. J'en avais marre de découvrir que la plupart des personnes que je connaissais me mentent, ou me cache des choses. Lucas, par exemple, venait de se dérober sur le fait que mon père serait présent. Bien sûr, j'étais touchée que Lucas ne veuille pas m'inquiéter mais j'en avais par dessus la tête de tous ces secrets, ces mensonges et ces complots. C'était ma vie après tout ! J'étais seule à pouvoir décider de mon destin.

« Je l'aime vraiment ... je n'ai jamais ressenti ça »

Quelques mots qui m'avaient bouleversé. Pour que Lucas se confit sur ses sentiments, ses émotions ou autres, il fallait y aller.

Pourquoi ne me l'a t-il pas dit avant ... bien avant tous ça ?

Tête appuyée sur la vitre de la portière, regard tourné vers l'extérieur, j'essayais d'identifier où nous nous rendions. La densité détendue verte et l'éloignement de la mer, signifiait que nous nous dirigions vers l'ouest. Mais quel Ouest ? Le nord ? Ou le sud ?

Selon l'heure il était 5h02 du matin. Le seul contact avec Lucas durant le trajet, n'était que des hochements de têtes. Je voulais lui faire comprendre que je ne voulais pas qu'on me préserve. En tout cas, plus maintenant puisque beaucoup de gens que j'aimais, étaient menacés par la faute de mon existence. Je ne souhaitais plus être en sécurité sachant que des personnes  risqueraient leur vie pour moi. Je voulais me battre et j'allais bien le faire savoir.

Une plaque ayant pour inscription « État du New Jersey » fit son apparition sur le bord de la route.

- Attendez on change d'état ? M'exclamais-je

- On est presque arrivé Serena. Détends toi !

- Dis moi encore une seule et unique fois de me détendre et je te jure Carter que tu ne seras plus de ce monde !

- On va à Clinton. Intervient Lucas d'un calme remarquable le sourire aux lèvres.

- Clinton ?

- Mes parents ont une demeure là bas. Elle est, comment dire ... très mise à l'écart. Me répondit-il.

- Et par "à l'écart" il entend plutôt qu'elle se situe, au milieu de toute cette jungle. Dit Carter en désignant la masse d'arbre qui nous entourait.

- Ils ont prévu de me planquer, c'est ça? Je ne veux pas fuir Lucas ... je veux juste mettre fin à tout ça...

- Et c'est ce qu'on va faire, mais on ne peut pas réussir seul. Il nous faut des alliés... dit-il d'un ton compatissant.

- Et par « des alliés », tu veux dire mon père ?

Il se retourna sur son siège et me regarda surpris .

- Je vous ai entendu, et personnellement j'en ai par dessus la tête que vous me preniez tous pour une gamine faible, en manque de sécurité, et j'en passe.

Il ouvrit la bouche, mais se rétracta.

- Tout ce que je veux c'est qu'on arrête de me mentir et de jouer avec moi. Je connais la vérité sur mon père, et je ne vois pas pourquoi le voir  ...

- Je sais. M'interrompit-il. Je suis désolé.

Nous nous regardâmes quelques instant, avant qu'il me fasse un sourire. Je m'enfonçais dans mon siège et ne tardais pas à me rendormir.

*

- Serena.

Quelqu'un murmura mon prénom. J'ouvris les yeux et découvris Lucas à l'extérieure de la voiture, la tête penchée vers la vitre ouverte de ma portière.

- Salut toi ... il sourit. On est arrivé.

Je lui souris et lui fis signe que j'étais prête à sortir.

Mes jambes quelque peu endormies eurent du mal à tenir debout, mais avec l'aide des mains de Lucas sur ma taille, je réussis à me stabiliser.

- Bienvenue chez moi ... mon véritable chez moi, celui où j'ai vécu. Me chuchota t-il au creux de mon cou, me faisant frissonner malgré la forte chaleur de cette nuit.

Pendant que ses yeux me scrutaient, guettant ma réaction, j'admirais la beauté qui s'offrait à moi.

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A SUIVRE ! LA SUITE DEMAIN DANS LA JOURNEE !!!

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