Chapitre 12

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|Hugo|

Je tournait en rond dans mon salon sous les yeux innocent de cette petite qui s'avère être vraiment ma fille. J'ai reçu le test ce matin et il est positif.

Il fallait que ça m'arrive a moi. Il fallait que ça arrive juste au moment ou tout commençait a bien aller.

Je fini par m'asseoir a côté de Lola qui ne me lâchait pas du regard.

- Quoi tu veut ma photo ? Et puis elle est ou ta mère. Elle devait venir a cinq heure et il est six heure moins quart.

Lola hausse les épaules avec cet éternel air innocent qui ne l'a quittait pas.

Mon smartphone vibre. Je le prend espérant que sa soit Émilie qui m'annonce qu'elle arrive mais non. Enfin c'est bien Émilie mais son message ne dit pas tout a faut ce que j'espérais, même pas du tout.

Émilie: Je m'en vais Hugo, maintenant c'est a toi de t'occuper de Lola. Prend soin d'elle.

Je lis et relis ce message comme si je n'arrivait pas comprendre.

Non ce n'est pas possible, elle ne peut pas me faire ça. Elle n'a pas le droit de me faire ça.

Je me lève brusquement. Elle a osé. J'essaie de l'appeler mais elle ne répons pas.

Comment je vais faire, j'y connaît rien aux enfants moi. Et qu' est-ce que mes parents vont dire, les médias, Léonie et Angela...

Angela ! Il faut que je lui raconte tout avant qu'elle ne me déteste pour de bon.

Je prend mon portable et appel Léonie. C'est la seul personne que je connaisse a avoir un enfant et c'est sûrement la seul a pouvoir m'aider.

|Angela|

Aujourd'hui Max revient de son voyage, j'ai hâte de le voir surtout parce qu'il m'a dit qu'il allait me ramenait des souvenirs.

Je n'ai pas revu Hugo depuis l'autre jour au café, apparemment il ce fiche de moi vu qu'il ne m'a toujours pas appelé et qu'il ne m'a pas donner les raisons de son absence au dîner de la dernière fois.

Je pose ma brosse sur le bord de l'évier, j'ai essayer de brosser mes cheveux du mieux que j'ai pu.

Je sort de ma salle de bain, enfile mes chaussures et ma veste en cuir puis quitte mon appartement.

A la seconde ou mon pied ce pose sur le trottoir, j'entends quelqu'un m'appeler. Reconnaissant la voix d'Hugo, je décide de l'ignorer et de me diriger tranquillement vers ma moto garer quelques mètres plus loin.

Hugo arrive a me rattraper et me barrer la route.

- Il faut qu'on parle Angela.

- Je ne veut pas te parler.

Je le pousse pour continuer ma route mais je sent ces bras entourer ma taille et me soulever.

- Mais moi si. Lance-t-il.

Je me débat de toute mes forces en l'insultant, les passant nous regardait mal mais ne faisait absolument rien.

Hugo me porte jusqu'à sa Rolls-Royce et me jette pratiquement a l'arrière.

Mais pour qui ce prend-t-il.

Je le voit faire le tour pour venir s'installer en face du volant.

- T'es un vrai malade !

- Met ta ceinture !

Ma main frappe violemment sa joue. Je n'accepte pas qu'on me parle comme a un chien, d'ailleurs qui accepterait ça.

- Ne me donne pas d'ordre !

Je fini quand même par lui obéir, il a bien été capable de m'enlever en pleine rue alors mieux vaut être prudente.

Il met sa ceinture a son tour et démarre a toute allure.
Je croise les bras attendant ce qu'il va me dire.

- J'ai un enfant.

Je manque de m'etouffer seul.
Il est sérieux la ?

- Tu rigole la ?

- Tu croit vraiment que je blaguerait sur ce genre de chose ? C'est pour ça que je ne suis pas venu l'autre soir, parce que je venait d'apprendre son existence.

- C'est tout ce que t'a trouver comme excuse ? Tu te fiche vraiment de moi.

Je donne un coup de pieds a son siège. Il commence vraiment a m'énervé.

Brusquement il s'arrête en pleine rue, il retire sa ceinture et me rejoins a l'arrière.

- Franchement Angela pourquoi j'inventerait un truc pareil ?

Il n'a pas tord. C'est vrai que cet histoire est complètement folle mais je voit assez mal Hugo l'inventer.

- Je sais plus ce que je doit croire.

Son regard s'intensifie et s'adoucit en un instant.
Sa main caresse doucement ma joue, un frisson me parcours le corps. Je ferme les yeux au moment ou il décide de mêler ces lèvres au mienne. Notre baiser est lent et intense, je pose ma main sur son poignet qui reste près de mon visage. J'avait l'impression de quitter le sol, pour moi nous n'étions plus que deux sur cet terre, je n'entendait même plus le son des klaxons derrière nous. Il décida d'accélérer le mouvement, mon cœur fit de même, les battement était de plus en plus fort. Sa deuxième main tenait fermement ma cuisse, je savais qu'il en voulait plus mais ce n'était ni le moment ni l'endroit et il le savait. Il retire alors ces lèvres en douceur et trace un chemin de baiser jusqu'à mon oreille.

- Il faut que tu me croit, Angela. Me chuchote-t-il.

Je ne sais pas pourquoi, ni comment mais je le croyait.
J'arrivai a croire son histoire, j'arrivai a le croire.

- D'accord. Je te crois mais après quoi ?

- Fait moi confiance.

- Je te ferait confiance le jours ou toi tu me fera confiance, tu m'a quand même cacher ça alors que t'aurais pu tout me dire depuis le début.

Il ce tourne et fuit mon regard. Ces poings sont fermer et ces muscles sont tendus.

- Mais parce que tu croit que c'est facile, tu croit que je serait arriver cher toi avec Lola dans les bras et je t'aurais tout déballer comme ça.

J'allait sûrement le gifler si cette voix suivi d'un cognement contre la fenêtre ne nous avait pas interrompu.
C'est un homme d'une trentaine d'années qui s'impatientait.
On est quand même au beau milieu de la route.
Hugo lui fit signe pour le faire partir puis retourne rapidement a sa place et redémarre le véhicule sans un mot.

|Hugo|

J'entre dans mon salon et trouve Léonie en train de jouer avec Lola.

Je n'arrive pas encore a me faire a l'idée d'être responsable de cette petite et encore moins d'être son père.

Léonie ce lève en me voyant et vient en ma direction.

- C'est un ange cette petite.

- Ouais. Dis-je d'un ton ininterresser.

- Bon moi je doit y aller. Je l'ai déjà laver t'a plus qu'a lui donner a manger. Si tu a besoin de quoique ce soit tu m'appelle. Oh et bon courage, on parlera demain.

J'acquiesce d'un signe de la tête.

Elle prit son sac et sort après avoir adresser un dernier sourire a Lola.

J'entends la porte claquer, me voilà maintenant seul avec ma progéniture.

Je m'accroupit en face d'elle et plante mon regard dans le siens.

- Tu sait manger seul ?

Elle me répond d'un mouvement de la tête qui veut clairement dire non.

- Alors c'est moi qui doit te nourrir c'est ça ? Tu sais faire quoi en faite ?

Ces épaules ce lèvent et redescendent quelques secondes après, Lola avait toujours cet air innocent.
Je me lève et lui fait signe de me suivre, elle comprend assez vite, c'est sur qu'elle tien ça de moi pas de son idiote de mère indigne.

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