Brook. Tome 2: Start Again

Chapter 11

On a pu regarder la fin du film avant que l'électricité coupe. A peine le générique avait-il commencé, bim, plus de courant. J'ai sursauté et j'ai en même temps remercié le ciel car comme ça, Thomas ne verra pas que j'ai pleuré. Excusez moi mais c'est triste hein !
Bref, ce ne que quand ça a coupé et que j'ai du bougé que j'ai remarqué que ma tête était sur l'épaule de Thomas. Encore merci le ciel, il ne verra pas que je suis rouge comme une tomate !
On se leva tous les deux en même temps et on alluma nos lampes sur nos téléphone.

-Thomas: Euh... tu veux que je t'aide à trouver de quoi nous éclairer?
-Moi: Ouais, des bougies doivent être quelque part ou bien des lampes torche... Si il y a bien une chose que je desteste-...

Enorme éclaire suivit d'un énorme tonnerre. Je sursaute un peu plus violemment, et lâche un léger cris bien aigüe.

-Moi: C'est le tonnerre et le fait d'être dans le noir complet.
-Thomas: T'es bien une fille toi.

Je distingue son sourire et je lui tire la langue.
Je lui dis de fouillé dans la garage tandis que moi j'irais fouillé dans la cuisine. Bon j'avoue que de savoir qu'il va être un peu loin de moi (n'allais pas vous faire des idées) et que je vais me retrouvé toute seule dans le noir ne m'inspire pas confiance. Mais il faut savoir être courageuse.
J'entre dans la cuisine et essaye d'actionner l'interrupteur. Mais non, le courant n'est pas revenu. Ô désespoir !
Je me dirige vers les premiers tiroirs et je ne tombe que sur des ustensiles de cuisines. Ensuite des médicaments, des boites de conserves, des chips, des gateaux mais aucune bougie. Bon. Je change de pièce.
Je sors de la cuisine en petit pas rapide, comme si j'étais suivie. Et c'était le cas. Je sentais que quelqu'un me suivait. Je me retourne d'un coup. Personne. Je lâche un léger "Thomas?" mais aucune réponse. Je dois être folle. Je me reretourne et je tombe nez à nez avec un visage éclairé d'une lampe qui dit "Bouh". Le visage pas la lampe hein ! Enfin vous voyez ce que je veux dire !
Bref, j'ai hurlé bien évidemment et le visage c'est mis à rigolé. Après avoir repris mes esprit et ma respiration, j'éclaire la source du rire et tombe sur Thomas plié en deux, mort de rire.

-Moi: C'est. Pas. Drôle!

Je me jette sur lui et le tape. Il ne bouge pas d'un centimètre mais je continue. Il m'a fait peur cet abrutie !

-Thomas: *en rigolant* C'est bon t'as fini ?
-Moi: *l'imitant* C'est bon t'a fini ?

Je le regarde de haut en bas. En faite je le regarde plus de bas vu qu'il est plus grand que moi. Vraiment plus grand. En vrai je suis petite en faite ! Il me regarde avec des yeux moqueur et il me montre deux lampes torches. Je lui en tire une des mains et je vais m'assoir sur le tapis du salon. Il me suit et s'assois en face de moi. On installe les lampes torches de façon à nous éclairer le plus possible.

-Thomas: Je propose qu'on joue à un jeu. On se pose des questions pour apprendre à se connaitre, ok ?

J'accepte et il commence.
Il commence facile. Mon nom. Brook Smith. À mon tour maintenant. Je lui demande si il a des frères et sœurs. Oui, il a une petite soeur, Alia. Il me pose la même question et je lui dit que j'ai un petit frère.
On continue comme ça longtemps. J'ai appris qu'il était australien et qu'il faisait du surf. Son rêve c'est d'y retourner avec sa petite sœur qui n'a jamais vu son pays. Je trouve ça adorable ! Il a 17 ans et a sa voiture. Ses deux parents sont médecins. Plus tard, il veut être comme eux.
Là, c'est à son tour. Il baisse la tête et se frotte l'arrière de la tête.

-Thomas: Bon... Ton coeur est-il pris ?
-Moi: Non, il est libre comme l'air ! À moi... Je t'ai jamais vu au lycée, tu sèches tant que ça ?
-Thomas: Je suis pas dans le même lycée que toi c'est normal! Et pour info, je ne sèche pas, sauf si il y a une excellente raison !
-Moi: Comme aller voir ta copine ?

Je rentre dans son jeu, sourire en coin et il me regarde dans les yeux. Et il me dit "je suis tout aussi libre que toi". Il se rapproche, nos genoux se touchent. Je ne bouge pas. Ce contacte fait parcourir une onde de chaleur dans tout mon corps. Il s'approche un peu plus. Même assis il est plus grand que moi. Je sens que je deviens rouge et je sens aussi sa respiration sur mon visage.
Puis tout devient noir. Les lampes torches viennent de nous lâcher ! Dois-je remercier le ciel d'avoir interrompu ce moment particulier ou bien ?
Je me décolle de lui (à contre coeur ?) et allume la lampe de mon téléphone. Je me dirige vers les escaliers. Ce n'est que quand je suis en haut que je me demande ce que je suis venu faire. Je ne m'arrête pas, ça va être débile. Je crois que j'ai essayé de fuir la situation le plus vite possible, sans réfléchir à ce que je devais faire maintenant. Alors je vais dans ma chambre, dans l'espoir de trouvé des bougies. Oui car nos téléphones ne vont plus avoir de batterie. En espérant que la coupure ne sois pas trop longue.
Je l'entends derrière moi et puis la porte claque d'un coup. Je cris encore une fois et encore une fois Thomas étais mort de rire.

-Moi: MAIS TU VAS ARRETER ?!
-Thomas: Non t'es adorable quand t'as peur.

Gnagnagna. Pfff. Moi adorable ? Aller, la blague.
Je fouille un peu de partout et entends Thomas s'assoir sur mon lit. Puis une grande lumière éclaire toute ma chambre. Je me retourne. Thomas avait mon ordi sur ses genoux. Je retourne vaqué à mes occupations qui consistent à chercher des bougies puis ce n'est que quand mon nom résonna dans ma chambre silencieuse, prononcé avec sa voix bien grave de gars que je compris ce que je lui avais laissé faire et ce qu'il avait trouvé.
Merde.
Merde.
Et merde.
Je me retourne lentement et essaye de distinguer les traits de son visage éclairer pas mon ordi. Il a l'air crispé.
J'ose pas m'approché. Je sais ce qu'il a vu. Le fond d'écran. La photo. La fameuse photo de...

-Thomas: Est ce que c'est lui ? Le gars d'hier ? Comment il s'appel déjà... Nathan ?