Brook. Tome 2: Start Again

Chapter 23

-Moi: Oh mon dieu qu'est ce que tu m'a manqué.

Ses yeux se sont équarquillaient. Il était resté sans voix. Il ne bougeait plus, ses yeux bleu fixaient sur moi, scrutant chaque partie de mon visage. Sa main se leva lentement et s'arreta à 2cm de mon visage. Il hésitait. Comme si, en me touchant, tout disparaîtrait et qu'il se réveillerait d'un simple rêve.
Mes larmes continuais de couler tout doucement, continuant à se mêler aux goutes de pluie toujours sur mon visage. Moi aussi je scrutais son visage. Un visage qui m'avais tellement manqué, un visage que je croyais à des année lumière de moi. A chaque petit détail, mon sourire s'agrandissait. A chaque petit détail, je retombé amoureuse.
Et sa main se posa enfin sur ma joue. Je m'appuya contre celle-ci et ferma les yeux, savourant chaque minute avec lui. Je ne veux plus jamais perdre une seule seconde. Je veux passé le reste de ma vie avec lui.

-Nathan:Brook, c'est toi ?
-Moi: Oui Nathan, je suis revenu.

Je fondit en larme, il se mit à rire, lui aussi au bord des larmes. On savait pas quoi faire, on hésitait, de peur de se casser comme de simple statut de porcelaine. Puis comme si le destin nous poussé, il s'est enfin décidé à poser ses lèvres contre les miennes, et en deux temps trois mouvements, on s'est retrouvé tous les deux sous la pluie.
Ces petits papillons on retrouvé leur place dans mon estomac. La chaleur de ces gestes contrastant avec la fraîcheur de la pluie donnait une sensation indescriptible. Je voulais que ce moment dure indéfiniment. Ses mains sont passés sous mon tee-shirt, dans mon dos, sur ma cicatrice. J'avais mal mais je m'en moquais. Tous ce qui compte, c'était Lui.
Une voix féminine nous ramena à la réalité et nous nous décolère.

-???: Brook ?

Je regardai derrière Nathan et aperçu sa longue chevelure blonde, qui ne l'était plus. Elle arborait maintenant un carré qui la rendait beaucoup plus mature. Ses traits montrait une grande fatigue, la vieillissant encore plus. Mais il y avait cette même lueur dans ses yeux, la même lueur que lorsque qu'en enfant découvre ses cadeaux de Noël sous le sapin, cette lueur qui fait d'elle El'.

-Moi: El' ! Oh mon dieu El' tu es là !

Elle ne dit rien et fond en larmes.
Je m'approche d'elle et on se prend dans les bras, pleurant toute les deux à chaude larmes.
Je sens Nathan qui nous prend toutes les deux dans ses bras.
On est enfin réunis. Mon copain. Ma meilleure amie. Les deux composant qui me permette de rester debout.
Comment ai-je pu oublier ces deux personnes ? Comment hein ?
J'ai tellement de chose à leur demander et ils doivent avoir tellement de chose à me dire.
On rentre dans le petit/grand studio de Nathan. Il part nous chercher de quoi nous sécher. Il revient avec serviettes, un pull pour lui, un pull à El' et à moi il me balance je ne sais quoi à la gueule. Je respire et ça sens bon Lui. Son odeur qui m'avais tellement manqué. Je profite et inspire jusqu'à ne plus en pouvoir. Je sort la tête de son pull et le regarde avec sa tignasse mouillé, puis sans prévenir il s'approche de moi et me sert dans ses bras. C'était ni violent, ni léger. Je sais pas comment expliqué ce geste, aussi romantique et doux qu'il soit. Ni ce que je ressens. J'enfuit ma tête dans le creux que forme son cou et son omoplate. La chaleur de son corps contre ma peau. Il joue avec mes cheveux et me serrant un peu plus encore. Le vibreur de nos deux téléphone nous arrache à notre petit moment de retrouvaille.

-Nathan: Notre photographe en titre.

Je regarde la photo que je viens de recevoir et jette un coup d'œil à El' qui nous fais une petite courbette.

Eléonore: Je me dois d'immortaliser les petits moments comme ça !

Et on se mis à rire. Comme au bon vieux temps.

*****

Après qu'ils m'aient fais le récit de tout ce qui c'est passé depuis mon "absence", qu'ils m'aient expliqué comment ils avaient des nouvelles de moi (merci p'tit frère), j'ose enfin poser la question qui me brule les lèvres depuis que j'ai vu que ma meilleure amie et mon copain avais je ne sais combien de kilomètres juste pour moi.

-Moi: Et... et Arthur ?

Nathan regarda El' puis je fis de même. Elle baissa les yeux et elle mima la réponse négatif avec sa tête. Je baissa la tête à mon tour, les yeux fixais sur mes mains.

-Eléonore: Je suis désolé ma puce... Je lui ai dis pour ton accident et tout mai-...

Je la coupa en levant ma main. Je ne voulais pas en entendre plus.
Il en avait vraiment rien à foutre en fait. J'existe seulement quand monsieur en a besoin. Seulement quand bon lui semble. C'est un connard.
Je relava la tête en dégageant les cheveux qui me tombé sur les le visage en essayant d'arborer un sourire du genre "tout vas bien". Nathan à coté de moi passa sa main sur ma joue, petit geste réconfortant.

-Brook: On va se coucher ? Parce que demain je dois rentrer chez moi tôt parce que... enfin longue histoire, je vous raconterai demain matin.

On se leva tous les trois. El' nous dis bonne nuit et partie dans la chambre d'ami. Nathan m'entraina dans la sienne.

-Moi: Comment t'as fais pour te payer un putain de studio comme ça ?
-Nathan: Petits boulots, aide de ma mère et la fortune de mon père qui est en prison qui m'est revenu après le procès.

Ah oui son père. L'homme qui m'avais fais croire à la perte de l'amour de ma vie, l'homme qui avais fais exiler ma famille de l'autre côté de la planète, l'homme qui avais ruiner ma vie en quelque sorte.
Je m'allongea sur le lit de Nathan et il s'allongea contre moi. Je me mis face à lui et me colla contre son torse puis il me serra contre lui.
Je ferme les yeux et pense à toute cette journée. Qui aurais cru qu'elle aller se terminer comme ça ? Il y a toujours quelque problème à régler, des questions qui restent sans réponse mais on s'y attardera demain. La, je veux juste profiter du moment présent.
J'entendais la respiration de Nathan. Je savais qu'il ne dormais pas. Mais lui, crois que moi je dors.

-Nathan: Je ne te laisse plus jamais, plus jamais partir. Tu m'entends ? Plus jamais. Tu es condamné à rester avec moi pour le reste de tes jours. Je t'aime plus que tout.

Moi aussi, tellement...