CHapitre 3

639 26 0
                                    

🏆Kyra Stanley

J'attendais dans mon vestiaire que la game contre les Canadiens soit proche de commencer et que je puisse aller rejoindre les gars dans leur vestiaire, quand quelqu'un cogna à la porte. Je pensais que c'était Connor, alors je lui dis d'entrer. Peter Chiarelli, le directeur général de mon équipe, entra en compagnie de Marc Bergevin, le directeur général des Canadiens et de Pat Brisson, mon agent.

«Hum, allô, dis-je pas trop certaine de ce qui se passait.

- Allô Kyra, je suis Marc Bergevin, directeur général des Canadiens de Montréal, dit Marc en me tendant la main.

- Je sais qui vous êtes, dis-je en lui serrant la main. Qu'est-ce qu'y me vaut l'honneur de votre visite?

- Eh bien, vois-tu Kyra, tu es une joueuse exceptionnelle et tu nous aides beaucoup à gagner les games et tout, mais, malheureusement, on manque de profondeur en défensive et on a besoin d'un bon défenseur, dit Peter.

- Donc?

- Donc, tu as été échangée aux Canadiens de Montréal en retour de Tom Gilbert, finit Pat.

- Sérieux?

- Oui. Tu ne jouerais pas ce soir, mais ton gilet va être près pour que tu joues le premier novembre, annonça Marc.

- Est-ce que ça l'a été annoncé dans les médias?

- Non, on attendait à après la game, dit Peter.

- Alors je veux jouer ce soir, annonçais-je.

- Pourquoi? me demanda Peter.

- Parce que, depuis que je suis toute petite, j'ai plusieurs rêves. Le premier était de, un jour, jouer dans la NHL. Un autre était de jouer pour les Canadiens de Montréal, mais j'ai toujours voulu jouer au moins une game contre les Canadiens aussi. Ce soir, ça sera peut-être ma seule chance de pouvoir jouer contre les Canadiens et j'aimerais vraiment pouvoir dire plus tard à mes enfants que j'ai scoré contre Price. Ça serait mon dernier match dans l'uniforme des Oilers et j'aimerais laisser un bon souvenir de moi aux fans, expliquai-je.

- Même si tu ne jouais pas ce soir, tu laisserais un bon souvenir de toi aux fans, mais comme tu veux. Tu peux jouer ce soir, de toute façon, les coachs ne sont pas encore au courant que l'échange a eu lieu et, tant que tu ne fais pas exprès de nous faire perdre, tu pourras jouer ce soir, dit Peter.

- Merci infiniment, dis-je en regardant l'horloge annonçant que je pouvais aller rejoindre les gars, faites juste ne rien dire aux gars. Je veux leur annoncer moi-même.

- Très bien.» dirent-ils.

Je me dirigeai vers la chambre des joueurs et les gars étaient tous en silence.

«Allô? dis-je en entrant.

- Enfin Stanny! C'était bin long! s'exclama Benoit Pouliot.

- Excusez-moi, j'étais au toilette.

- C'est bin correct, dit Justin Schultz.

- Okay, les gars! Ce soir, c'est une grosse game, mais on peut la gagner, commença Todd McLellan, notre entraîneur-chef. Eberle, Stanley et McDavid, vous commencez sur la glace, Pouliot et Nugent vous prendrez leur place sur le deuxième trio avec Hall.

- Oui, coach, nous dîmes.

- EST-CE QU'ON VA GAGNER CE SOIR? cria-t-il.

- OUI, COACH! nous lui répondîmes.

- LET'S GO GUYS!» s'écria Ference alors que nous nous dirigions vers la glace du Rexall Place.

Il y avait une foule de gens qui se mirent à crier lorsque nous embarquâmes sur la glace. La foule était composée de principalement de gilets rouges, mais il y avait quand même plusieurs personnes avec leur gilet des Oilers.

Nous embarquâmes sur la glace pour la période d'échauffement et je commençai à analyser le jeu des joueurs et de Carey Price. Michel Therrien allait sûrement mettre son premier trio qui était composé de Max Pacioretty, Brendan Gallagher et Thomas Plekanec. Comme défenseur, il allait sans doute mettre PK Subban et Andreï Markov.

Connor vint à côté de moi.

«Alors, pas trop nerveuse de jouer contre eux? me demanda-t-il.

- Non, j'suis assez confiante.

- Combien de buts ce soir?

- Honnêtement, j'vais commencer par un. J'pense que Price est le seul goaler qui est capable d'arrêter mes rondelles, mais on verra.

- C'est vrai que tu as Price très haut dans ton estime.

- Ouais, j'lui prédis pleins de trophées cette année encore une fois.

- Ah oui? Lesquels?

- Hart, Lady Byng, Conn-Smyth, Ted Lindsay, Vézina, Jennings et, finalement, la Coupe Stanley!

- Ouin, bin, y'est parti pour ça, mais là tu ferais mieux de leur montrer de quoi t'es capable parce que y'en a plusieurs qui te regarde depuis un moment déjà.» me dit-il.

Je regardai et je vis qu'en effet, Brendan Gallagher, Alex Galchenyuk et PK Subban me regardaient. Je leur fis un sourire et je m'en allai chercher une puck et je me dirigeai vers le goaler. Les gars essayèrent de m'arrêter, mais je les déjouai tous avant de déjouer Cam Talbot notre goaler de ce soir.

Je m'arrêtai de patiner et jetai un œil aux joueurs qui me regardaient. Ils firent un visage contenté et se remirent à lancer des rondelles sur Price. Je continuai de mon côté à lancer des rondelles dans le but et à patiner autour de notre zone, puis nous retournâmes aux vestiaires où je fus très bien accueillie.

«Stanny! Tu leur as cloué l'bec à ceux qui te regardaient! s'exclama Connor.

- Même Price t'as vu et il a blêmit! poursuivit Taylor.

- Mon but c'était surtout de leur montrer que peu importe le nombre de joueurs qu'y va me surveiller, j'vais m'en défaire et aller mettre la puck derrière le goaler, expliquai-je.

- Ouais! s'écrièrent tous les gars.

- En tout cas, je ne sais pas ce qu'on ferait sans toi dans l'équipe Stanny! dit soudain Cam Talbot, notre goaler partant.

- Vous vous débrouilleriez pour gagner les games que vous ne jouez pas contre moi, dis-je, prise au dépourvu parce que c'était ce qui allait se passer après la game.

- Bin non! J'vais vous l'dire qu'est-ce qu'on va faire si elle part, s'écria Connor. On va faire dur!

- Bin non, voyons! Vous pouvez facilement gagner. Y'a pas juste moi dans l'équipe qui est super bonne. On est une équipe remplie de talent qui peut gagner la Coupe si elle met l'effort nécessaire à chaque game. Vous pouvez tous faire des buts extraordinaires, répliquai-je.

- Mais ce n'est pas tout le monde qui peu se rendre à 22 buts en 10 matchs et Dieu sait combien tu vas faire de buts ce soir, dit Yakupov.

- Vous pouvez tous réaliser cet exploit, il faut juste le vouloir et lancer souvent au but.

- Sauf que, toi, tu ne lances pas souvent au but, mais, quand tu le fais, ça rentre.

- C'est vrai, mais ça ne fait pas de moi une sûre femme. Vous êtes capable vous aussi de le faire. Il faut juste que vous croyiez en vous et en vos coéquipiers assez et tout va se faire tout seul.

- Sur ces belles paroles, nous avons une game à jouer et elle ne se gagnera pas toute seule!» s'exclama Ference.

Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant