CHapitre 5

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Nikita Scherbak dans le média

🏆Kyra Stanley

Nous nous dirigeâmes vers les vestiaires, mais je dus rester en dehors parce que j'étais l'une des trois étoiles. Price alla sur la glace pour la troisième, j'imagine que c'était sa récompense pour avoir arrêté mon dernier lancer.

Subban alla sur la glace pour la deuxième étoile et, finalement, on appela mon nom pour la première étoile. L'aréna tremblait tellement il y avait beaucoup de bruit.

Je fis le tour de la patinoire tout en lançant des rondelles autographiées dans la foule. Je retournai vers mon vestiaire en m'imaginant le même genre de foule m'applaudissant au Centre Bell. Bon, c'est sûr que ça serait genre 4 fois plus bruyant, mais bon.

Je fus accueillie en héro est le mot par les gars quand j'entrai dans le vestiaire. Ils vinrent tous à ma rencontre et me soulevèrent. J'eus le droit à un tour du vestiaire dans les airs. Lorsqu'ils me déposèrent, je fis une révérence.

Ils m'applaudirent tous encore longtemps, puis je vis Bergevin arriver et parler avec McLellan. Je levai les bras dans les airs pour les inciter à se taire. J'allais leur dire et, malheureusement, j'allais gâcher la fête.

«Les gars, j'ai quelque chose d'important à vous dire. J'ai été honorée d'être repêchée par votre équipe et de jouer mes premiers matchs dans la NHL avec vous. Vous êtes une équipe géniale avec un énorme potentiel. Vous êtes aptes à gagner la Coupe Stanley..., commençai-je.

- Kyra, on dirait que tu nous fais un message d'adieu, dit Connor en riant.

- Avant la game, si ça m'a pris du temps à arriver, eh bien, c'est parce que j'ai appris que j'ai été échangée aux Canadiens de Montréal en retour de Tom Gilbert. J'ai joué mon dernier match avec vous les gars, mais j'ai adoré être dans votre équipe, ça, je peux vous l'assurer, leur annonçai-je.

- Pourquoi avoir jouer si tu savais que tu t'en allais avec cette équipe-là? Et surtout, pourquoi avoir fait autant de buts? me demanda Connor.

- Je voulais jouer contre eux au moins une fois dans ma vie et je voulais laisser un beau souvenir de moi aux fans.

- Et nous dans tout ça? poursuivit-il.

- Vous allez continuer de gagner même si je ne suis pas là! J'vous l'ai dit tantôt, vous êtes une équipe remplie de talents.

- Je sais ça et je n'ai pas peur pour l'équipe. Je parlais de nous, nous deux, me dit-il.

- On va rester en contact. Internet, ça n'existe pas pour rien et on va jouer contre le 6 février.

- Okay, mais quand est-ce que tu pars?

- Demain matin. Je ramasse mes choses chez Ference et je pars vers ma ville natale.

- Tu ne restes même pas pour célébrer?

- Non, faites-le pour moi et gagnez contre les Flames samedi.

- Promis.» me dirent-ils.

Je leur fis un sourire et me dirigeai vers mon vestiaire. Je me dépêchai de me changer, d'aller porter et de serrer mes choses. J'allais retourner chez Ference où j'avais logé depuis que j'étais avec l'équipe. La plupart de mes choses étaient encore à Montréal, donc je n'aurai pas une très grosse valise.

Les Canadiens jouaient contre les Jets le 1er novembre. Demain, ils jouaient contre les Flames à Calgary. J'avais vraiment hâte de commencer à jouer. Mais je ne voulais pas retourner dormir chez ma mère, ça devait être la seule chose que je redoutais.

Je décidai d'appeler Sen pour deux raisons: 1- il s'était trouvé un appartement qu'il partageait avec Cast et 2- ils étaient tous les deux célibataires et je m'entendais très bien avec eux. Le fait qu'ils allaient accepter était aussi un facteur très important dans ma décision. À la quatrième sonnerie, Sen répondit:

«Salut, Stanny?

- Salut Sen! C'était juste pour savoir, d'ici le 17 novembre, est-ce que je peux venir habiter avec toi et Cast? J'ai entendu dire que vous aviez une chambre de libre.

- Moi, ça ne me dérange pas, mais il faudrait que j'en parle à Cast avant et il fait partie de ceux qui ont abusé de l'alcool ce soir.

- Ça ne me surprend même pas! Je prend l'avion demain pour revenir, est-ce que tu vas pouvoir m'appeler pour me confirmer que c'est correct parce que je prend ça pour un oui là.

- Ouais, ça devrait être correct, mais je vais t'appeler quand même demain. À quelle heure ton vol?

- Bergevin m'a dit à 11h, donc je ne devrais pas être à l'aéroport avant 9h30 gros max.

- Il risque de dormir. Tu sais comment il est les lendemains de veille.

- En fait, pas vraiment. J'en ai entendu parlé, mais je suis encore trop jeune pour sortir dans les bars avec la majorité d'entre vous.

- T'as pas une fausse carte?

- Je suis connue maintenant Sen. Je ne peux plus utiliser ma fausse carte parce que tout le monde connais mon âge ou peut la trouver facilement sur Internet.

- C'est vrai. J'avais oublié. J'ai une dernière question.

- Je t'écoute.

- Est-ce que tu vas continuer tes études ou tu as décidé de n'avoir que ton secondaire 5 et que tu vas aller aux adultes à la fin de ta carrière?

- Sen, je suis plus prévoyante que ça voyons! Je poursuis mes études, mais par correspondance. Ça m'a tout pris pour faire comprendre aux gars de l'équipe ce qu'était ces deux années d'école inutiles existantes seulement au Québec que nous, les Québécois, appelons Cégep.

- Tu sais que tu vas devoir recommencer parce que tu as maintenant de nouveaux coéquipiers.

- Je sais. Est-ce que tu arrives à le croire toi? J'ai été échangée contre Gilbert! Ça devrait m'affecter et je devrais remettre en question tout mon jeu, mais je suis tellement contente de venir jouer à Montréal et de rentrer à la maison que je m'en fou complètement.

- Ouais, on va te voir plus souvent maintenant et le départ de Gilbert va permettre à Pateryn de jouer sur une base régulière.

- Vrai! Bon, personnellement, je suis très fatiguée, donc je vais aller me coucher parce que demain je dois me lever tôt parce qu'il faut que je ramasse mes choses et que je prenne un avion qui va me ramener à la maison. À demain!

- À demain!»


Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant