CHapitre 14

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Joséphine «Jojo» Fortin dans le média

🏆Kyra Stanley

Nous étions arrivés assez tard à Pittsburgh. Nous nous étions dirigés vers notre chambre et nous étions installés. Je n'étais pas vraiment fatiguée alors je décidai d'aller sur le balcon profiter de la nuit fraîche de Pittsburgh pendant que Nikita était dans la douche. Je ne l'entendis pas en sortir et quand il vint me rejoindre je fis le saut.

«Tu ne devrais pas aller te coucher? me demanda-t-il.

- Ouais, mais j'suis pas fatiguée et je pourrais te dire la même chose.

- Ouais, mais entre nous deux, c'est moi l'adulte responsable.

- Peut-être.

- De quoi peut-être?

- T'es peut-être l'adulte entre nous deux, mais rien ne me dit que tu es plus responsable que moi parce qu'au lieu de faire comme tout bon joueur de hockey responsable et aller te coucher pour être en forme demain, tu es encore ici à me parler.

- Très bien, j'vais aller me coucher si toi aussi tu y vas.

- Deal.»

Nous allâmes nous coucher et je finis par m'endormir après m'être habituée aux ronflements de Nikita. Les fenêtres et les portes de l'hôtel s'ouvraient presque.

Je me fis réveillée par une alarme le lendemain matin vers 6h. Elle n'arrêtait pas de faire un de ces vacarmes et on entendait encore les ronflements de Nikita. Je lui lançai un oreiller.

«Dude! Ferme ton alarme!

- Hein? Quoi? Qu'est-ce que j'ai fait?

- Ferme ton alarme!

- Oups! S'cuse! Tu peux te rendormir, s'excusa-t-il.

- Ça sert à rien, maintenant que j'suis réveillée. Tu sais que tu ronfles comme un gros tracteur qui a besoin de changer de moteur ?

- Est-ce que tu viens de me comparer à un tracteur?

- Ouais! Et je peux te dire que je pouvais entendre les portes et les fenêtres de tout l'hôtel s'ouvrir et se fermer tellement tu ronflais fort!

- Pas tant que ça quand même!

- J'suis sûre que Gallagher et Galchenyuk en face t'ont entendu ronfler toute la nuit!

- T'exagères!

- Non!

- Okay, alors qu'est-ce que j'pourrais faire pour me faire pardonner?

- 1- Dis-moi tout ce que j'ai à savoir sur les autres joueurs et vos stratégies de jeux et 2- achètes-moi des bouchons pour les oreilles.

- Très drôle. Et la première chose que je pourrais te dire à propos des gars c'est que la majorité des gars appellent Subby: Sizzle.

- Qu'est-ce que sait qu'ça!?

- Aucune idée.

- Je sais qu'il se dit le Subbannator, mais je préfère Penalty Keeper.

- Hahaha, moi aussi.»

Nous nous préparâmes et nous descendîmes en bas où le déjeuner était servi. Il y avait beaucoup de nourriture. Je me pris une assiette et y mis 3 crêpes, du sirop d'érable et quelques fraises. Nikita se prit une assiette beaucoup plus santé.

«Wow, je vois que tu fais attention à ce que tu manges, dit-il.

- Ouais! J'suis pas pour me priver de manger ce que j'aime parce que je suis une joueuse de hockey professionnelle quand même.

- Dans l'fond, tu fais à ta tête et tu manges ce que tu veux.

- Ouais, si j'ai faim pour une grosse poutine, bin, j'vais aller manger une grosse poutine, mais après j'vais aller m'entraîner pour pas que ma grosse poutine m'empêche de jouer au meilleur de ma forme.» lui expliquai-je.

Il rit et nous allâmes nous asseoir à la table qui nous était réservée. Il y avait déjà Galchenyuk et Gallagher.

«J'pensais qu'on serait les seuls levés, dit Gally alors que je m'asseyais en face de lui.

- Eh bien, j'aurais continué à dormir, mais monsieur Nikita Scherbak, ici présent, a décidé de mettre une alarme super de bonne heure, mais il ne s'est pas réveillé quand elle a sonné.

- Ça me fait penser à quelqu'un, dit Gally en regardant Chucky.

- C'est moi ou, les Russes quand ils se mettent des alarmes, c'est juste pour réveiller la personne avec qui ils partagent leurs chambres, dis-je.

- Je ne suis pas Russe, protesta Chucky.

- Ça, c'est ce qu'il dit, rajouta Gally, mais moi, je sais qu'il est Russe tout comme Scherby.

- Hahaha.»

Nous continuâmes à parler de tout et de rien et moi et Gally a blasté Chucky et Scherby en les insultant. Je retournai dans ma chambre, les laissant seul et je fis Facetime avec Gigi. J'essayais de rester le plus possible en contact avec Les Glorieux.

«Salut! dit Gigi.

- Salut Gigi!

- Alors? Hâte de jouer ce soir?

- Ouais, toi, c'est quand vous jouez?

- Demain. C'est quand tu reviens à Montréal?

- Demain.

- Mais t'as-tu vraiment été échangée contre Gilbert seulement?

- Ouais! Dude, c'est n'importe quoi!

- Maisant!

Nikita entra dans la chambre.

«J'm'en vais prendre une douche avant l'entraînement, dit-il. Toi, qu'est-ce que tu fais?

- J'suis en train de parler à mon ancien capitaine. Est-ce que tu veux le rencontrer?

- Pourquoi pas!»

Il s'approcha du iPad. Richard ouvrit tout grand ses yeux quand il le vit. Il se donna même des claques dans la face. Je ne crois pas qu'il croyait ce qu'il voyait. Je n'avais pas vraiment présenté Les Glorieux aux Canadiens comme ils m'avaient demandé de le faire, mais bon, peut-être que je le ferai lorsqu'ils viendront me voir jouer le 16 novembre.

«Ça va Gigi? lui demandai-je en riant.

- Est-ce que c'est vraiment Nikita Scherbak?

- En chair et en os, mais toi, tu le vois juste derrière ton écran. Nikita, j'te présente Richard Gignac, mon ancien capitaine et partenaire de trio.

- Enchanté, dit-il avec son accent russe.

- Non, c'est moi qui est enchanté!»

Je les laissai parler. Richard faisait ses éloges à Nikita et j'en profitai pour aller monopoliser la salle de bain... Et la douche. Nikita ne mit pas long avant de se tanner de Richard et il se rendit vite compte que je l'avais devancé pour la douche. Quand je sortis de la salle de bain, il me regardait avec un regard mauvais.

«J'vais me venger, me dit-il d'un ton méchant.

- Essaye pour voir.» lui répondis-je avec un air de défi.

Il me lança son gilet, mais je l'évitai facilement. J'espérais vraiment que ce n'était pas ça qu'il appelait une vengeance parce que ça faisait vraiment pitié. Je me dépêchai de ramasser mes affaires et me dirigeai vers la porte de la chambre.

- Tu devrais regarder l'heure et te dépêcher d'aller prendre ta douche si tu ne veux pas être en retard!» lui dis-je en refermant la porte derrière moi.


Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant