Better Than Gretzky

CHapitre 53

🏆Kyra Stanley

Nous nous plaçâmes sur la glace pour la première mise au jeu. Je devais scorer rapidement pour donner le rythme. Le seul problème était que Therrien remodeler les trios. Je ne jouais pas avec Scherbak tout de suite. Je commençais à droite avec Plekanec au centre et Pacioretty à gauche. Heureusement, Subban et Markov était derrière nous.

Plekanec remporta sa mise au jeu et la puck alla à Patch. Je tapai mon hockey sur la glace pour qu'il me fasse une passe, mais il n'en fit rien. Je perdais du temps. Il fallait que je sois presque  tout le temps en possession de la rondelle si je voulais y arriver. Je savais que Pacioretty et Plekanec ne me feraient jamais de passe. Je devrais aller chercher la puck à chaque fois. Ce que je fis. Je me dirigeai en vitesse vers Patch et lui pris la rondelle.

«Merci.» le remerciai-je, effrontément.

Je scorai à peine quelques secondes après. J'entendis les Glorieux crier «un!» en soulevant une pancarte avec le numéro 1. Je souris. Il ne m'en manquait plus que 49 dans cette période et seulement 5 secondes s'étaient écoulées.

Je n'eus pas à courir après la puck lorsque je jouais avec d'autres joueurs que Patch et Pleky ce qui me permis de gagner beaucoup de temps. Néanmoins, j'en avais beaucoup en courant après la puck. Je finis la période avec 49 buts. Il m'en manquait un ce qui n'était pas si pire. En fin de période, les deux inutiles étaient épuisés. Ils ne me causeraient peut-être pas autant de trouble dans les prochaines périodes.

En deuxième période, les deux twits redoublèrent d'ardeur. Il me manquait deux buts de plus à la fin. En troisième, je devrais scorer 53 buts. Lorsque j'entrai dans le vestiaire lors du deuxième entracte, tout le monde semblait découragé et je l'étais aussi. Comment est-ce que j'allais être en mesure de score 53 buts en seulement 20 minutes? Je vis l'air satisfait de Patch et Pleky qui n'avaient cessé de me pourrir la vie depuis le début de la game.

«Guys! Il reste encore une période! Arrêtez avec vos têtes d'enterrement. 53 buts, ce n'est rien à côté des 97 que j'ai déjà scoré.

- En 40 minutes, rajouta Mitchy.

- Ouais. Les gars, je peux y arriver. J'ai simplement besoin que vous m'aidiez encore plus que vous ne l'avez fait jusqu'à présent. Certains joueurs veulent mon départ, mais je sais que la majorité d'entre vous ne le voulez pas. Je ne peux pas me permettre de courir comme une folle après la puck en troisième. Lorsque Pacioretty et Plekanec sont sur la glace, je vais avoir besoin des défenseurs pour qu'ils m'aident à récupérer la puck rapidement. Tant qu'on reste une équipe, on va pouvoir y arriver ensemble. J'ai peut-être scoré tous les buts jusqu'à présent, mais beaucoup d'entre eux n'aurait pas pu être possible sans vous. Cette victoire, nous allons aller la chercher en équipe, déclarai-je.

- Je suis sûr que si nous refaisions un vote pour le capitaine, je ne perdrais pas mon vote cette fois-ci.» rajouta Subban.

Tout le monde, sauf Patch et Pleky bien sûr, se mirent à crier. J'étais contente. J'avais presque toute l'équipe derrière moi. Je savais que je pouvais y arriver. Par contre, quelque chose me chicotait. Je ne me rappelle plus qui avait dit que Subban avait voté pour Pacioretty et que Pacioretty avait voté pour Subban. Visiblement, cette personne n'avait pas dit la vérité puisque Subban venait de nous dire qu'il avait perdu son vote.

Nous retournâmes sur la glace. C'était peut-être la dernière période que j'allais jouer en tant que membre des Canadiens de Montréal. Je voulais que les fans s'en rappellent. Je voulais la rendre mémorable et je voulais surtout qu'elle ne soit pas la dernière. Nous nous plaçâmes au cercle de mise au jeu. Chucky au centre, moi à gauche et Gally à droite. À peine trois secondes après que la puck eut touché la surface glacée, elle se retrouvait derrière Bernier qui était de retour de nouveau devant le filet de son équipe. Babcock ne cessait de les changer.