CHapitre 57

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🏒Nikita Scherbak

La St-Valentin. Ça faisait quelques années que je ne l'avais pas fêté avec une compagne. J'étais hyper stressé. Stanny n'avait fait qu'augmenter mon niveau de stress en m'expliquant le concours qu'elle et ses amies faisaient à la St-Valentin. Je ne savais absolument pas quoi faire.

J'étais à notre ilot de cuisine lorsqu'elle vint me rejoindre ce matin. Elle prit une gorgée de ma tasse de café et fit une grimace. Elle n'avait jamais aimé ça, mais chaque matin elle me volait une gorgée dans le mien. Elle alla se chercher un verre de limonade à la place.

«Donc, aujourd'hui, c'est la St-Valentin et je sais que tu n'as rien de préparer, commença-t-elle.

- De quoi tu parles? J'ai de quoi de préparer pour la St-Valentin, mentis-je.

- C'est pas ce que les gars m'ont dit lorsque je me suis renseignée. Ils m'ont dit que tu leur avais tous demandé des conseils.

- Mais ils ne m'ont rien dit d'intéressant et digne de toi.

- Et qu'est-ce qui est digne de moi?

- Va t'habiller et tu verras.»

Elle me fit un sourire moqueur et alla s'habiller. Je devais trouver quelque chose et vite. Je sortis mon ordinateur et me mis à pitonner à toute vitesse. Qu'est-ce qui était digne de Kyra Stanley? La Coupe Stanley était la première qui me venait en tête, mais je ne pouvais pas lui donner ça pour la St-Valentin. À moins que.

Je venais d'avoir une excellente idée. La meilleure que je n'ai jamais eu. J'allai acheter des billets d'avion de dernière minute en direction de Toronto. Par miracle, je réussis à avoir un vol pour dans deux heures, nous allions être à Toronto pour midi.

«Stanny, il faut partir! l'appelai-je lorsque le taxi que j'avais appelé arriva.

- J'arrive! Où on va?

- Secret.»

Je refermai la porte derrière nous. Nous embarquâmes dans le taxi. Le chauffeur ne cessa de nous poser des questions tout au long du trajet. J'avais vraiment hâte que nous arrivions à l'aéroport. Il faudrait sérieusement que je songe à m'acheter un char.

«Qu'est-ce qu'on vient faire à l'aéroport? me demanda Stanny lorsque nous vîmes l'aéroport Pierre-Elliott Trudeau. Est-ce que tu me kidnappes pour m'amener dans un autre pays?

- Non. On reste au Canada.»

Nous débarquâmes, je payai le chauffeur de taxi et nous entrâmes dans l'aéroport pour aller chercher nos billets. Stanny n'arrêtait pas de me poser des questions pour savoir où nous allions, mais je restais muet comme une carpe.

«Vous êtes très chanceux. Il est rare de trouver des billets de sièges un à côté de l'autre le jour même du vol, nous dit la dame qui nous remit nos billets.

- Oui. Nous sommes très chanceux.» lui répondit Stanny avec un sourire fendu jusqu'aux oreilles.

Je restai silencieux. Nous prîmes nos billets et nous dirigeâmes vers notre gate. Stanny garda son grand sourire, mais je savais qu'elle allait bientôt fêter le fait qu'elle avait eu raison tantôt et que je n'avais rien préparé pour la St-Valentin. Ce qu'elle fit lorsque nous nous fûmes assez éloignés de la dame à son goût.

«Je savais que tu n'avais rien préparé pour la St-Valentin! s'exclama-t-elle.

- Parle pas trop fort! Je ne voudrais pas passer pour le petit ami qui se fou de sa copine le jour de la St-Valentin.

- Mais je ne comprends pas comment tu as fait pour n'avoir aucune idée.

- J'avais juste le cinéma et le restaurant. Je ne voulais pas t'amener patiner parce que c'est ce qu'on fait tous les jours et ton histoire de concours avec tes amies m'a complètement obsédé et je ne trouvais rien de génial qui te ferait gagner à coup sûr.

Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant