CHapitre 36

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🏆Kyra Stanley

Depuis que j'avais demandé à Scherby de rester dormir avec moi, nous dormions ensemble chaque soir. J'étais passée de 20 réveils en panique à 10 et hier, j'en avais eu seulement 9. C'était un énorme pas en avant.

Nous faisions des tests. Hier, j'avais réussi à passer cinq minutes seule dans la maison avant de commencer à paniquer et ce matin dix. J'avais même réussi à aller ouvrir la porte. Scherbak était vraiment la meilleure personne sur qui j'aurais pu tomber. Il était toujours là pour moi et il s'assurait toujours que j'allais bien. C'était un ange.

Anto était débarquée super tôt chez moi ce matin. Elle m'avait tout raconté en détail. J'étais vraiment contente. Je n'aurais pas besoin de l'obliger à dire oui à Roby. Nous en avions beaucoup parlé pendant que Scherbak était à la pratique, puis il était revenu et elle était partie.

Toc, toc, toc!

«J'y vais!» dis-je à Scherbak.

Il vint avec moi vers la porte. Il voulait s'assurer que je ne me mette pas à capoter. J'ouvris la porte et PK se trouvait derrière. Ça ne faisait pas si longtemps que ça que je l'avais vu, mais on aurait dit que ça faisait une éternité.

«Hey! dit-il, surpris de me voir.

- Hey!

- Comment tu vas?

- Je prend du mieux.

- Scherby nous avait dit ça, mais je ne le croyais pas.

- Et pourquoi?

- Parce que peut-être qu'il disait ça pour que ce que Patch et Pleky disent dans ton dos à ton sujet soit faux.

- Et qu'est-ce que Patch et Pleky disent dans mon dos? demandai-je, curieuse.

- Oh! Scherbak ne te l'avait pas dit.

- Non et c'est mieux comme ça, trancha Scherby.

- Et si tu rentrais Subby. Je crois qu'on a des choses à se dire parce que visiblement un certain Nikita Scherbak oublie de me dire des choses.

- Stanny, dit Scherbak dans mon dos.

- Si tu insistes.»

Nous allâmes nous asseoir à la table de cuisine que nous n'utilisions jamais parce qu'on mangeait toujours sur l'ilot. Scherbak s'assit à côté de moi et Subban en face de nous. Subban sortit son iPad en me montra ce que les gars avaient dit à mon sujet aux journalistes.

Au début, ils disaient des choses du genre: «On espère qu'elle prend du mieux.», ou encore: «On ne sait pas vraiment ce que c'est de se faire tirer dessus, mais si elle a besoin de temps pour s'en remettre, il mieux qu'elle en prenne.»

Puis, plus ça allait et moins ils se montraient compatissants. C'était rendu des: «Elle ne donne pas vraiment de nouvelles. Alors, on peut simplement s'imaginer qu'elle ne va pas mieux, mais Scherby dit qu'elle prend du mieux. Selon moi, elle commence à faire sa princesse.» ou «Ça fait trois jours, qu'elle en revienne maintenant. On était là le soir de l'attaque et on est tous revenu jouer le lendemain pourquoi est-ce qu'elle n'est pas capable de faire comme tout le monde?»

Ça faisait seulement six jours, je ne voulais même pas imaginer après deux semaines à quoi ça pourrait ressembler. J'étais vraiment fâchée que personne ne m'ait dit ce qui se passait et je ne comprenais pas pourquoi personne ne l'avait fait. J'étais dans le droit de le savoir il me semble. Je pris mon cellulaire et appelai la personne qui aurait le plus dû m'avertir.

«Allô Stanny, ça va?

- Pourquoi tu ne m'as pas dit ce que Pacioretty et Plekanec disaient sur moi aux journalistes, Anto, et ne me dit pas que tu ne l'as pas vu.

Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant