CHapitre 42

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🏆Kyra Stanley

Je n'avais pas bougé de mon lit depuis ce matin. Hier, je m'étais évanouie sur la glace et les Canadiens avaient perdu 3-0 contre les Kings. Scherbak avait essayé de me faire sortir de mon burritos toute la matinée avant de finalement me laisser seule dans ma chambre.

J'étais fâché après moi-même parce que je n'avais pas réussi à jouer la game. J'étais sûre que j'allais être correcte, mais visiblement non. Je me demandais si j'allais un jour être de nouveau capable de jouer au hockey dans la NHL.

J'avais juste le goût de pleurer. J'étais tannée de tout ça. J'étais tannée qu'à chaque fois que je pensais que tout allait aller pour le mieux et que j'étais sûre que je pouvais recommencer à vivre normalement, tout tombait à l'eau et il fallait recommencer. Scherbak entra dans ma chambre de nouveau.

«Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans je veux être seule?

- Tout. Tu es retournée trop tôt. Ce n'est pas de ta faute. On réessayera une autre fois un autre jour. Ce n'est pas si grave.

- CE N'EST PAS SI GRAVE? Est-ce que tu sais seulement ce que c'est d'être tous les jours dans un appartement, enroulée dans une couette, de vivre dans la peur constante de se faire attaquer de nouveau, de ne pas être capable de faire ce qui te rend heureux? Non, alors ne dit pas que ce n'est pas si grave!»

Il ne dit rien. Je regrettais chaque parole que j'avais dit. Il ne méritait pas ça. Il avait été là pour moi depuis le début. Il n'avait pas hésité à accourir pour moi chaque fois que je faisais une crise. J'étais fâchée contre moi-même et c'est contre lui que j'avais parlé. Il se dirigea vers la porte, mais s'arrêta juste avant de sortir.

«Tu peux dire tout ce que tu veux, mais n'empêche que si tu ne décides pas d'aller mieux, tu n'iras pas mieux. Je ne sais pas si tu t'en rappelles, mais le party de Noël se fait ici avec les gars. Anto est venue te porter de quoi te mettre sur le dos. Tu ferais mieux de te lever, ils arrivent dans une heure.»

Il sortit de ma chambre. Le party m'était complètement sorti de la tête. J'entendis qu'il sorte et je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une douche. J'attrapai au passage ce qu'Anto m'avait apporté.

Après avoir pris ma douche, je me séchai les cheveux et me les aplatis ce qui fut moins long que si je les aurais frisés. Je regardai ensuite ce qu'Anto m'avait apporté. Ma robe de bal de finissants. Nous avions acheté nos robes ensemble, mais je n'avais jamais eu l'intention de la porter. Je l'avais laissé chez Anto dans l'espoir qu'elle prenne la mienne et non la sienne. Je l'avais complètement oubliée.

C'était une robe simple. Elle était mauve foncé avec des bretelle large. Je n'avais jamais aimé porter de robe et surtout pas des robes longues et amples dans lesquelles on peut se pèter la gueule. La mienne m'arrivait en-dessous des genoux, mais elle n'était pas serrée. Je m'habillai et ressortis de la salle de bain. Scherbak avait mis de la musique dans le salon. J'allai le voir. Il se retourna à mon arrivée.

«Wow! fut tout ce qu'il arriva à articuler.

- Pas tant que ça quand même, dis-je, gênée.

- Je ne comprend pas pourquoi Anto ne l'a pas porté pour sa demande en mariage.

- C'était ma robe de finissants. Je l'avais laissé chez Anto dans l'espoir qu'elle la porte à la place de sa robe à frou-frou.

- Pourquoi? Tu n'avais pas l'intention d'aller à ton bal?

- Non. Du moins, j'aurais espéré que les choses se passe autrement, mais ça n'a pas été le cas.

- Comment ça?

Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant