Better Than Gretzky

CHapitre 18

🏆Kyra Stanley

«TOUM, TOUM, TOU, TOU, TOUM, TOU, TOUM, TOU, TOUM, TOUM, TOU, TOU, TOUM, TOU, TOUM, TU!» sonna mon cell me réveillant.

Je grognai et mis ma main dessus pour voir qui était l'imbécile qui osait m'appeler aussi tôt ce matin. Lorsque je réussis à le débrancher, il arrêta de sonner. Numéro inconnu. Génial! Ma lumière de chambre s'alluma aussitôt.

«BONNE FÊTE STANNY!!!!» crièrent deux garçons en me sautant dessus.

Un fête? Stanny? Oh! C'est ma fête!

«Merci les gars, mais je tiens à ne pas mourir le jour où j'ai enfin 18 ans.

- Reste dans ton lit, on vient te porter ton déjeuner, me dit Sen.

- Eh bien! J'aimerais ça avoir 18 ans tous les jours!

- Rêve pas trop quand même.» rajouta Cast.

Quelqu'un sonna à la porte. Je ne me dérangeai pas. Je savais qu'un des gars iraient répondre. Je repris mon cell que j'avais laissé tomber entre mes draps lorsque les gars m'avaient attaquée. J'avais plusieurs amis sur Facebook qui me souhaitaient bonne fête, sur Instagram et Twitter, c'était surtout des fans. Je remercierais tout le monde demain.

Anto m'avait laissé un message sur ma boîte vocale que je n'avais pas eu le choix de m'en créer une parce que je ne pouvais pas toujours répondre à mon téléphone et Brisson ou Bergevin ou Therrien ou un autre gars de l'équipe pouvait voulait me laisser un message s'il essayait de me joindre.

«BONNE FÊTE STANNY!!!! BONNE FÊTE STANNYYYYY!!!! BONNE FÊTE! BONNE FÊTE! BONNE FÊTE STANNYYYYYYYYYYY!!!!!!!!!!! BONNE FÊTE GROSSE TORCHE! J'ESPÈRE ÊTRE LA PREMIÈRE À T'INSULTER AUJOURD'HUI!!!!»

Je ris. Elle était incorrigible! Bon, c'est vrai que j'étais du genre à lui laisser des messages de la sorte à sa fête, mais ça me faisait rire qu'elle n'avait pas oublié notre tradition d'être la première à insulter l'autre dans la nouvelle année de sa vie.

«STANNY! VA FALLOIR QUE TU LÈVES TON GROS CUL FINALEMENT! Y'A QUELQU'UN QUI VEUT TE VOIR! m'appela Cast.

- J'ESPÈRE POUR TOI QUE LA PERSONNE QUI VEUT ME VOIR NE PARLE PAS FRANÇAIS PARCE QUE ÇA FAIT LONGTEMPS QUE JE N'AI PAS CASSÉ DE HOCKEY EN ARRIÈRE DE LA TÊTE À QUELQU'UN ET EST-CE QUE TU SAIS COMMENT JE SUIS ACCOUTRÉE? lui répondis-je.

- T'INQUIÈTES! IL NE PARLE PAS UNE MIETTE FRANÇAIS, PAS PLUS QUE TU NE PARLES LE RUSSE! C'EST SCHERBAK, ALORS VEUX-TU NE PAS TE FAIRE ATTENDRE PAR TON FUTUR!»

Je sortis de ma chambre sans penser et me dirigeai vers Cast qui était dans l'entrée. Je portais une paire de boxers rouges sur lequel il y avait des logos de patins et des #76 et des «PK Subban» plus sa signature à plusieurs endroit et une camisole rayée blanche et noire. La porte était toute grande ouverte, mais je ne m'en formalisai pas.

«Je sais qu'Anto est celle qui t'as mis ça dans la tête, mais je te le dis tout de suite. Moi et Scherbak, on est seulement des amis. Peut-être que lui ne parle pas un mot français, mais crier des choses comme ça la porte toute grande ouvert dans une ville comme Montréal n'était peut-être pas l'idée la plus géniale que tu aies eu, dis-je au bagarreur des Glorieux.

- Nice outfits, dit Scherby.

- Euh... Je... Euh...» bégaillai-je en me retournant vers lui.

Je devais être toute rouge. Je réalisai soudainement ce qui se passait. J'espérais vraiment que personne n'était passé dans la rue et m'avait prise en photo parce que PK n'allait jamais me lâcher s'il tombait sur une photo de moi en pyjama. Je courus m'enfermer dans ma chambre. J'avais tellement honte.