CHapitre 38

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🏆Kyra Stanley

«Tu es sûre que tu vas être correcte? me demanda pour une énième fois Scherbak.

- Oui. Si y'a quoi que ce soit, j'appelle Anto.

- T'es sûre? Parce que je peux rester tu sais.

- Je vais être correcte. C'est juste une nuit.

- Il peut s'en passer beaucoup de choses en une nuit. Tu es sûre que tu ne veux pas que je revienne tout de suite après la game?

- Je suis sûre. J'ai besoin d'essayer. Tu sais que je déteste dépendre de quelqu'un et ça va te faire du bien des vacances.

- Je n'en veux pas des vacances. C'est avec toi que je veux être.

- Je vais être là quand tu vas revenir. T'inquiètes.»

Nous entendîmes un klaxon. C'était sans doute Subban qui venait le chercher. Il était temps pour lui qu'il parte. J'avais fait beaucoup de progrès depuis jeudi passé. Mon but était d'être redevenue moi-même avant le 22 janvier qui était la date du mariage d'Anto.

«Quatre défaites d'affilées, c'est pas joli. Alors, si tu ne veux pas qu'il y ait ça sur notre fiche, arrange-toi pour que ça n'apparraissent pas, lui dis-je.

- Je vais essayer.

- Non. Tu vas le faire.

- Je vais le faire dans ce cas, mais toi, tu appelles Anto s'il y a quoi que ce soit.

- Promis.»

Il s'en alla finalement. C'était la première fois que j'allais passer une nuit toute seule depuis un moment. J'espérais que tout ce passerait bien. J'avais recommencé à m'entrainer lorsque Ghetto était venu nous porter son vieux tapis roulant. Le simple fait de recommencer à courir sur une base régulière m'avait fait un bien fou. Je ne passais plus mes journées enroulées comme un burritos.

La journée au complet se passa super bien. Je ne me sentis pas attaquer une seule fois. Par contre, lorsqu'il commença à faire noir dehors, je commençai à me sentir un peu oppressée. Je décidai d'appeler Scherby pour savoir comment il allait et pour voir si le son de sa voix me rassurerait.

«Ça va Stanny? me répondit-il, inquiet.

- Ouais. Je voulais prendre de tes nouvelles. Comment tu vas? Est-ce que tu t'amuses?

- Ouais, mais je ne comprend pas pourquoi tu m'appelles si tout va bien?

- Je n'ai pas le droit d'appeler mon ami?

- Stanny.

- Okay, je commençais à ne pas me sentir bien et je voulais voir si ta voix me réconforterait avant d'appeler Anto.

- Et?

- Ça a marché un peu, mais je vais quand même appeler Anto au cas où. On écoutera la game ensemble comme dans le bon vieux temps.

- Est-ce qu'elle est comme toi quand tu écoutes une game?

- Ouais.

- Si tu entends cogner, c'est soit un voisin, soit le propriétaire qui veut vous dire de vous taire, okay?

- Okay. Oublie pas. Je veux une victoire.

- Je n'oublie pas. Bonne soirée.

- Bonne soirée!»

Je raccrochai et appelai Anto. Elle décrocha immédiatement.

«Est-ce que ça va? T'es où? J'arrive tout de suite, me répondit-elle.

Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant