Better Than Gretzky

CHapitre 58

🏆Kyra Stanley

Nik avait vraiment eut une merveilleuse idée hier de m'amener voir la Coupe Stanley à Toronto. C'était sûr que je gagnais notre concours de date de St-Valentin. Je ne me préoccupais pas trop de ça pour le moment. Ce soir, nous jouions contre les Coyotes de l'Arizona et la game allait bientôt commencer.

Nous avions pris l'avions ce matin pour nous rendre à Phoenix, puis nous avions pris le bus jusqu'au Gila River Arena à Glendale. Après l'entraînement, la majorité des joueurs étaient partis se promener dans Glendale, mais moi et Nik avions retraité vers notre chambre d'hôtel pour nous reposer. Prendre trois avions en deux jours, c'était assez épuisant.

La game commença. C'était Pacioretty, Plekanec et Gallagher qui étaient sur la glace en compagnie de Subban et Markov. Therrien avait choisi de mettre Condon devant les buts pour ce soir. Je jouerais avec Nik et Mitchy.

La première période se termina 2-2 grâce à deux buts de Weise et moi. Durant le premier entracte, tout était silencieux. Personne ne parlait. C'était étrange. Même Subban ne parlait pas. Ce qui n'était pas normal puisqu'il était le joueur avec la plus grande gueule de l'équipe.

«Okay guys! C'est 2-2. Il reste 40 minutes. Je ne veux plus de punitions stupides, dit Therrien en regardant Subban. Nous pouvons gagner cette game si on met les efforts nécessaires. Alors let's go!»

Personne ne parla. Tout le monde avait vu le regard que le coach avait lancé à Subban. Il est vrai que sa punition aurait pu être éviter, mais rien ne nous disait que Duclair n'aurait pas scoré pareil. Il ne nous avait pas mis dans le trouble et Therrien n'avait pas à le regarder de la sorte.

«Hey Guys! La game est juste 2-2 après une période, dis-je. Je ne sais pas pourquoi vous avez tous des têtes d'enterrement, mais la game n'est pas terminée et on n'a pas perdu. Alors affichez vos plus beaux sourires et montrons aux Coyotes qui est la meilleure équipe de la ligue!

- Sauf que tu oublies un détail: on n'est plus en séries, dit Pleky.

- So what? On peut toujours revenir en séries. Il nous faut simplement gagner des games. Pour gagner, il faut scorer des buts naturellement. Toi, Plekanec, es-tu encore capable d'en scorer? À ce que je sache, tu n'as que 11 buts en 56 matchs, 57 avec aujourd'hui. N'es-tu pas supposé être notre centre #1?

- Parce que toi, tu as tellement aidé l'équipe! s'exclama Pacioretty.

- À chaque game que je joue, je score un minimum de un but. Je ne peux pas scorer si je suis le trois-quarts du temps bencher ce qui n'est pas ton cas. Pourtant, tu prends souvent des soirs de congé en ne faisant rien sur la glace. Ce n'est pas digne d'un capitaine. Tu es paresseux et tu ne démontres pas l'exemple sur la glace. J'ignore comment tu as fait pour te ramasser capitaine parce que ce que j'ai vu cette année de toi me démontre que tu n'as pas l'étoffe d'un capitaine. Ça fait deux games, trois avec aujourd'hui que tu n'as pas scoré. N'es-tu pas censé être le meilleur marqueur de l'équipe? 20 buts, je fais ça en une période. Depuis que je suis arrivée, tu es le deuxième meilleur marqueur de l'équipe. Pourtant, Galchenyuk te rattrape. Ce n'est qu'une question de quelques games avant qu'il ne te dépasse et devienne le deuxième meilleur marqueur de l'équipe. Si on perd ce soir, je sais exactement ce que tu vas dire pour excuser notre défaite: «C'est complètement inacceptable de perdre comme ça! Bla, bla, bla. On a beaucoup de blessés. Condon est très bon, mais ce n'est pas Price. On va devoir mieux jouer la prochaine game.» C'est ce que tu répètes après chaque défaite. En passant, ce n'est pas le goaler le problème dans l'équipe. Les goalers sont excellents. Ce ne sont pas Price, c'est vrai, mais ce n'est pas Price qui score les buts lorsqu'il goal. C'est nous. Sauf qu'aujourd'hui, nos gars qui scorent des buts d'habitude ne score pas. Résultat: on perd. Alors je le dis là, maintenant, tout de suite, il nous reste 40 minutes à jouer et on est mieux de gagner cette game.»