CHapitre 23

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🏆Kyra Stanley

«Stanny, tu sais qu'on n'a pas de lift pour rentrer à la maison? me demanda Scherby après la game.

- Ouais, Gally! Est-ce que tu peux nous donner un lift? demandai-je à notre assistant capitaine qui venait d'apparaître derrière Scherbak.

- Euh... Ouais.

- On l'a notre lift! Viens-t'en!» dis-je à Nik.

Nous avions perdu la game 4-3. J'avais scoré un but, mais le coach m'avait benchée après, donc je n'avais pas pu aidé l'équipe à gagner. Mitchy s'était blessé au bas du corps aussi. Nous ignorions quand il allait revenir au jeu ou qui allait le remplacer en attendant. J'irai voir sur les réseaux sociaux plus tard.

«Est-ce que vous avez réglé le problème de la chambre pleine de boîtes? nous demanda Gally lorsque nous fûmes installés dans son jeep.

- Non, il va falloir faire ça, mais au pire, j'ai mon lit qui a été installé dans la cuisine, lui répondis-je.

- Et Scherby, où est-ce qu'il va dormir?

- Mon stock de camping doit traîner à quelque part, sinon il peut dormir sur le sofa.

- Comment ça tu as ton stock de camping à l'appart? Je pensais qu'on amenait juste le stricte nécessaire! se manifesta Scherbak qui avait été relayé sur la banquette arrière parce qu'il avait été plus lent que moi.

- Tu n'as certainement pas amené le stricte nécessaire toi! répliquai-je.

- Je pensais que tu prendrais plus ton temps à apporter tes choses étant donné que tu habites proche!

- Eh bien! Moi, je pensais que tu n'aurais pas amené autant de stock de la Russie!

- Visiblement, vous avez eu un manque de communication. Ça part mal un couple ça, commenta Gally.

- On n'est pas un couple, le corrigeai-je.

- Pourquoi vous emménagez ensemble alors?

- Parce qu'on est les rookies de l'équipe, qu'on est les plus jeunes et qu'on s'entend bien, lui expliquai-je.

- Vous avez l'air de très bien vous entendre en effet.

- On va trouver une solution, dit Scherbak.

- Au pire, on ira lui acheter un lit à 23h!» déclarai-je.

Nous nous mîmes à rire. Personne ne souleva le fait que j'aie été benchée sans aucune raison apparente. Heureusement. Je me serais mise à dire des choses par très gentille sur Therrien parce que c'était Pacioretty qu'il avait mis à ma place et qu'il n'avait rien fait comme à son habitude.

Nous arrivâmes à notre appartement, remerciâmes Gally, prîmes notre stock et rentrèrent chez nous. Toutes nos choses étaient restées comme nous les avions laissés: dans le chemin. Nous laissâmes trainer notre stock de hockey dans l'entrée et réussîmes de peine et de misère à nous rendre dans le salon.

Je me dirigeai vers la chambre où tout avait été entreposé par erreur et je découvris que mon stock de camping était juste là. Je pris mon matelas de sol et mon sleeping bag. Lorsque je revins dans le salon, Scherbak avait dégagé le sofa. Je lui tendis mes choses.

«Tiens, fais-leur attention.

- Tu fais souvent du camping?

- Le plus souvent possible. Durant l'été, mes amis et moi, on aimait bien partir dans le bois pendant une semaine sans donner de nouvelles à nos parents. Ils étaient rendus habitués. Tellement, qu'un jour, ils se demandaient qu'est-ce qu'on faisait à la maison. Cet été là, nous étions toujours partis. Nous ne revenions qu'une journée ou deux et on était resté quatre jours. Nos parents nous ont presque kicker en dehors de chez nous. Ça a été un de mes meilleurs étés à vie.

Better Than GretzkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant