Constance et Porthos
***
Constance et Porthos quittèrent le quartier des mousquetaires, pour rejoindre le palais qui se trouvait à quelques rues de là. On pouvait lire sur le visage de la jeune femme qu'elle angoissait pour son amie, Porthos tenta de la rassurer le mieux qu'il pouvait.
— « Je suis certain qu'ils vont trouvés des preuves, Athos ne laissera pas Merida se faire pendre à cause de Milady. »
— « J'espère vraiment qu'ils vont la sauver, Merida a le cœur sur la main. Qui pourrait voir un assassin derrière cette jeune femme ? »
— « Malheureusement, les gens ont tendance à croire ce qu'il voit. Nous connaissons Milady, elle ne fait jamais les choses à moitié, elle a dû faire ce qu'il fallait pour incriminer Merida. »
Lorsqu'ils arrivèrent devant le portail du palais, Porthos accompagne la jeune femme jusqu'aux appartements de la Reine.
— « Je vais essayer de trouver le capitaine de Tréville. »
Constance hocha la tête et pénétra dans la grande pièce qui se trouvait être la chambre de la Reine. Cette dernière se trouvait assise devant sa coiffeuse, elle se leva dès qu'elle vit son ancienne dame de compagnie.
— « Constance, que me vaut votre visite ? Je ne vous ai pas vu depuis un moment. »
— « J'ai besoin de vous, votre majesté. C'est au sujet de l'arrestation de notre amie Merida. »
— « Vous voulez dire que la femme qui a assassiné le frère du roi est votre amie ? » interrogea la Reine Anne.
— « Elle est innocente, c'est un complot. Je ne sais pas si je dois vous l'avouer. » Ajouta Constance timidement.
— « Vous savez que vous pouvez me faire confiance. Dites-moi tout, Constance » Insista la Reine.
Elle saisit la main de la jeune femme, et l'invita à s'assoir sur le petit banc au pied de son lit. Elle regarda sa dame de compagnie, le regard rempli d'inquiétude.
— « Merida et Athos ont une relation depuis quelques mois. Milady de Winter est de retour à Paris, et elle n'aurait pas supporté la nouvelle. Elle les a menacés, et elle a promis de se venger. Les mousquetaires sont persuadés que c'est elle derrière cet assassinat ; mais ils pensent aussi qu'elle travaille pour quelqu'un en Angleterre. »
— « Si votre amie est innocente, je ne la laisserais pas se faire tuer. Je vous le promets, Constance. »
— « Merci, votre majesté, Merida est vraiment une bonne personne. Elle n'a pas eu la vie facile, vous savez. Elle n'a pas connu sa mère, et son père est décédé quand elle avait quatorze ans. Elle s'est battue pour survivre ici. »
— « Je vais parler au Roi, ne vous inquiétez pas. »
***
Pendant ce temps, Porthos venant d'arriver devant le bureau du Capitaine de Tréville. Depuis qu'il avait accepté l'offre du Roi – devenir ministre de la guerre — il avait ses propres quartiers au Palais. Il frappa, puis entra.
— « Comment avez pu laisser faire cela ? Merida est innocente ! Pourquoi nous avoir tenus hors de l'affaire ? »
— « Ce sont les ordres du Roi. Vous êtes bien trop proche d'elle, je me devais de vous écarter de cette arrestation. »
— « Nous ne vous laisserons pas l'incriminer pour des faits qu'elle n'a pas commis »
— « Il y a des preuves contre elle, Porthos. Je sais que vous êtes attaché à cette jeune femme, mais pour le moment tout nous montre qu'elle a commis les faits. »
— « Comment pouvez le croire, vous l'avez bien vu au chevet d'Athos, cette joie de vivre, toutes ses petites intentions envers les mousquetaires. Vous pensez qu'elle gâcherait tout cela pour... » Il marqua une pause, puis reprit : « Pour quoi au juste ? Quel serait son motif ? »
— « Certes, je l'ai vue bienveillante, mais j'ai remarqué qu'elle a beaucoup de talent en ce qui concerne le tir à l'arc et le maniement de l'épée. »
Le capitaine de Tréville se releva de son bureau, et en fit le tour. Il se posta devant le mousquetaire et répondit à sa dernière question.
— « L'or et les bijoux du Duc D'Orléans ont disparu, nous les avons retrouvés dans sa chambre. C'est l'une de ses flèches que nous avons retrouvées plantées dans la poitrine du frère du Roi. Les preuves sont là, Porthos. »
Le mousquetaire se passa la main sur le visage, c'était bien pire ce qu'il ne l'avait pensé. Milady avait tout prévu, comment allaient-ils faire pour la sortir de cette affaire.
— « Merida n'est pas une voleuse, c'est dans ses principes ! Ô grand jamais, elle ne volera, par respect pour la mémoire de son père et pour son honneur. Et elle n'est pas une meurtrière, elle ne tuera jamais un innocent de sang-froid. »
— « Trouvez le coupable si vous en êtes si certain. Mais je crains que vous vous mépreniez sur cette jeune femme. »
— « Athos est parti, en compagnie d'Aramis et D'Artagnan ; ils reviendront avec des preuves ! Milady de Winter a voulu se venger, mais elle n'y parviendra pas ! »
Sur ces dernières paroles, l'homme à la carrure imposante quitta la pièce. Il n'arrivait pas à croire les paroles du Capitaine, avait-il perdu la tête ? Comment pouvait-il imaginer Merida coupable juste parce que les « preuves » étaient là.
------------------------------------------------------------
Désolé pour l'attente de ce chapitre !
- La Reine Anne est du coté de Merida, mais le Capitaine de Treville reste sur ses positions !
- Vont-ils finir par le convaincre du contraire?
VOUS LISEZ
L'ange gardien des mousquetaires du Roi (TERMINÉE)
FanfictionUN TRAILER EST DISPO : https://www.youtube.com/watch?v=blQRz444W7Q EN VENTE SUR THEBOOKEDITION : http://www.thebookedition.com/fr/l-ange-gardien-des-mousquetaires-p-346719.html Adaptation de l'œuvre d'Alexandre Dumas. Et si ce grand auteur...