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Adaptation de l'œuvre d'Alexandre Dumas. Et si ce grand auteur...
Les yeux de Merida étaient rivés sur Athos, il se débattait contre les gardes qui voulaient le retenir. Il ne pouvait pas laisser sa promise se faire assassiner pour la simple et bonne raison que le juge ait été soudoyé. Le Cardinal de Richelieu n'était pas en France, mais il était persuadé que ce dernier était de mèche avec Milady et ce juge. La mercenaire a longtemps travaillé pour le Cardinal, sans pour autant être démasquée. Le mousquetaire voyait clair dans son jeu, la seule chance qui lui restait était le Roi ! Si Athos arrivait à convaincre Louis XIII que Merida était innocente, il lui sauverait la vie. Alors qu'il échangeait ses soupçons envers Milady de Winter, le juge haussa la voix.
— « Assez ! Ce procès doit suivre les règles. Asseyez-vous, reprenons. Les preuves contre mademoiselle Blanchard ne sont pas discutables. Ce sont les hommes de la garde rouge qui les ont découverts sur les lieux du crime. Remettez-vous en doute la parole de ces hommes d'honneur ? Et vous, monsieur De La Fère, que faisiez-vous dans le Poitou, sans l'autorisation de votre Roi ? Il me semble que vous ayez enfreint les règles, vous aussi. »
Le regard d'Athos se posa sur Merida, sans dire un mot, la jeune femme avait compris qu'il s'excusait de ne pouvoir rien faire. Mais la jeune femme ne s'en souciait guère, tout ce qui comptait pour elle à cet instant, était de le savoir ici.
— « Ne les blâmez pas, ils ont juste voulu m'aider. Mais puisque mon destin est de finir sur l'échafaud, faite. »
— « Merida, non ! Je n'abandonnerais pas ! » Cria Athos, toujours tenu par un garde.
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Aramis et d'Artagnan s'approchèrent du mousquetaire et tentèrent de l'apaiser. Le jeune gascon lui souffla :
— « Nous ne la laisserons pas mourir sur la place publique. Je te donne ma parole, Athos. »
Le juge se releva, et s'apprêta à rendre son jugement quand la porte s'ouvrit de nouveau. Le capitaine de Tréville, suivi d'un autre homme, venait de pénétrer dans les lieux, plusieurs papiers dans la main.
— « Capitaine de Tréville, mais que faites-vous ici ? » questionna le Roi.
— « Un messager vient de m'apporter les documents que votre frère voulait vous exposer lors de sa venue. Il les avait confiés à un messager, puisque ces documents sont d'une importance majeure. Il concerne votre famille. »
— « Cela ne pouvait-il pas attendre la fin de ce procès ? » s'exclama le juge excédé par tant d'interruption.
— « Cette missive concerne la condamnée. Merida, connaissez-vous le Cardinal de Guise, Louis III de Lorraine ? »
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