L'ange gardien des mousquetaires du Roi (TERMINÉE)

Chapitre 4. Le destin au détour du marché

Quelques jours s'écoulèrent et la vie reprit son cours. Merida avait espéré revoir le mousquetaire dans l'auberge où elle travaillait, mais hélas aucune nouvelle de lui. Il faut dire qu'il devait être très occupé, lui et ses frères d'armes, puisque finalement tout le monde avait appris que c'était la sœur du Roi qui était à Paris. Christine de France, et son époux le Duc de Savoie étaient en visite à la cour de France. La jolie rousse s'était levée aux aurores pour se rendre au marché avant de prendre son service, elle avait revêtu une jolie robe bleu et crème ; rien de très luxueux – Merida ne pourrait pas se le permettre. Ses cheveux – couleurs de feu – au vent, la jeune femme marchait en direction de la rue commerçante. Elle pouvait déjà entendre les marchants crier pour vendre leur marchandise aux plus offrants. Lorsque la demoiselle passa l'arche de pierre qui délimitait la rue, son panier d'osier autour du bras, elle leva immédiatement les yeux en entendant un hennissement de cheval. Son regard croisa celui de quatre mousquetaires dressés sur leurs chevaux. Elle esquissa un sourire, regardant chacun d'eux, puis elle laissa son regard un peu plus longuement sur Athos.

- « Messieurs les Mousquetaires, Athos. » Dit-elle en s'inclinant légèrement.

- « Mademoiselle. » Répondit Aramis en soulevant son chapeau tout en affichant un sourire charmeur.

- « Et bien, ce fut plus rapide que je ne l'aurais pensé... » déclara Athos, ce qui fit surpris ses compagnons.

- « Le destin, que voulez-vous ! » Répondit joyeusement Merida.

- « Belle journée pour faire le marché, n'est-ce pas ? » Ajouta d'Artagnan.

- « Vous me retirez les mots de la bouche, monsieur. Je m'empresse d'y faire mes achats. Je ne voudrais pas décevoir mon employeur. »

Merida s'inclina de nouveau et reprit son chemin, elle semblait plutôt heureuse d'avoir finalement revu Athos. Sa journée semblait s'être illuminée. Alors qu'elle s'éloignait, les mousquetaires se penchèrent vers Athos, tous intrigué par cet échange.

- « Mais que vois-je sur ton visage, mon frère ? Serait-ce un sourire ? » se moqua Aramis.

- Pourrais-tu nous expliquer qui est cette demoiselle ? » renchérit Porthos.

- « Mon Ange-gardien, du moins c'est ce qu'elle m'a répondu la dernière fois ! » répondit Athos amusé par l'attitude de ses frères d'armes.

Le premier à réagir, fut bien évidemment d'Artagnan, il fit rapidement le lien entre l'embuscade de l'autre jour, et la jeune femme.

- « C'est donc une femme et non, un homme, qui a planté cette flèche dans ce criminel ? Cette jeune femme a tout d'une chasseuse hors pair. La précision de son tir était remarquable. »

- « Il semblerait que ce soit elle, mais je n'en ai pas encore la certitude. Bref, nous ne devions pas, nous rendre au Palais ?

- « Et bien, qu'attendons-nous ?

Sur le chemin, Aramis et Porthos s'en sont donné à cœur joie pour taquinernotre cher Athos. Il faut dire que cela fait des années qu'Athos ne s'était pasintéressé à une femme de la sorte, surtout quand on sait Milady de Winter esttoujours en vie.       

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Merida rencontre les autres mousquetaires; est-ce que le feeling est passé?