UN TRAILER EST DISPO : https://www.youtube.com/watch?v=blQRz444W7Q
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Adaptation de l'œuvre d'Alexandre Dumas. Et si ce grand auteur...
AAlors que le palais était en deuil, l'effervescence se faisait ressentir. En effet, Marie de Médicis serait présente pour les funérailles de son fils. Depuis qu'elle a été bannie par le Roi — son propre fils — elle n'a jamais remis les pieds ici, au Louvre. Mais il y a une chose que personne ne soupçonnait, la preuve de son adultère, alors qu'elle était encore la Reine de France. Merida était de toute évidence sa fille.
Les mousquetaires du Roi étaient aux aguets, une fois de plus la sécurité de Sa Majesté était menacée. D'après leur discussion mouvementée de la veille, le Duc de Buckingham aurait accosté dans le port de St Malo, il y a quelques jours. Milady de Winter serait sa complice depuis son arrivée en Angleterre. Il semblerait que la jeune femme ait réussi à s'immiscer dans l'entourage du Duc, comme elle l'avait fait avec le Roi de France – grâce au cardinal de Richelieu. Ensemble, ils auraient planifié leur vengeance envers cette monarchie qui s'était jouée d'eux. Il fut une époque où le Duc de Buckingham était amoureux de la Reine Anne — pensant que cela était réciproque — il l'avait courtisé sans aucune discrétion. Seulement la Reine de France n'a jamais rien éprouvé d'autre, que de la sympathie pour cet homme. Il fut renvoyé en Angleterre, avec une réputation d'homme à femmes, ce qui lui valut plusieurs portes fermées à son retour. La mort du Duc D'Orléans n'était qu'un coup dans cette partie d'échecs. Son enterrement n'était qu'une belle occasion d'atteindre la famille royale.
Regroupés dans le bureau de Tréville, les mousquetaires préparaient la sécurité du Roi. Merida était elle aussi, présente dans cette pièce à la demande de Sa Majesté. La jeune femme angoissait à l'idée de faire face à cette femme — qui fut autrefois Reine de France — mais bien plus que cela, sa mère biologique. Le capitaine de Tréville s'adressa à elle :
— « Merida, vous devriez rester ici. Vous serez en sécurité, Marie de Médicis ne viendra jamais dans ce bureau. »
La jeune femme hocha la tête. Les Mousquetaires quittèrent la pièce, mais la jolie rousse interpella Athos. Ce dernier se retourna, et s'approcha d'elle.
— « Soit prudent s'il te plaît, si Milady est vraiment derrière tout cela, elle voudra finir ce qu'elle a commencé. »
— « Cette fois, elle ne s'en sortira pas. Je te le promets. »
Il s'avança vers les grandes étagères en bois qui longeaient le mur. Il tira sur l'un des tiroirs du bureau de Tréville, et en sortit une clef. Il déverrouilla l'une des portes du meuble, et lorsqu'il ouvrit la porte, Merida reconnut son arc. Athos le saisit et se retourna vers Merida.
— « Tu n'en auras peut-être pas besoin, mais il t'appartient de toute manière. »
La jeune femme retrouva le sourire, cet arc à une valeur sentimentale à ses yeux. Elle saisit l'objet en question, c'était bien lui. Elle prit Athos dans ses bras et l'embrassa.
— « Tu devrais y aller avant de te faire malmener par les autres ! »
Le mousquetaire quitta les lieux, et Merida se retrouva à tourner en rond dans le bureau de Tréville.
***
Les quatre hommes se trouvaient de part et d'autre du Roi et de la Reine, main posée sur le mousquet — prêt à dégainer. Les yeux balayant la cathédrale, les mousquetaires étaient à l'affut d'un détail qui pourrait démasquer un ennemi. Porthos remarqua un tatouage dans le creux du poignet d'un homme assis sur un banc, il siffla légèrement pour interpeller Aramis, juste devant lui. Ce dernier ralentit le pas ; et se trouva à la hauteur de son frère d'armes.
— « Des Anglais, il y en a dans la foule. Regarde leur poignet, ils ont un tatouage de lion dans un blason. »
Les deux hommes étudièrent les personnes présentes dans la cathédrale, à travers la foule. Athos leva la tête, D'Artagnan l'imita, ils avaient raison de se méfier, deux hommes tentaient de se dissimiler derrière les poutres de bois. La tension était bien présente et n'annonçait rien qui vaille.
— « Nous devrions quitter les lieux, le Roi et la Reine ne sont pas en sécurité ici. » Lança D'Artagnan à l'intention d'Athos.
Ce dernier lança un regard aux autres mousquetaires, ils semblaient tous d'accord. Athos décida de prévenir le Roi.
— « La Cathédrale n'est pas sûre, il y a des hommes armés mêlés à la foule, mais aussi sous les nefs latérales. Vous devriez quitter les lieux. » Annonça Athos.
— « Nous devrions écouter vos mousquetaires, mon Roi. » Renchérit, la Reine.
— « Quittons les lieux discrètement. » Finit par répondre, le Roi.
Bien entendu rien ne se passait dans la discrétion. Les détracteurs remarquèrent le petit manège de la garde du Roi, et sortir de leur planque.
— « Aramis, protège le Roi et la Reine ! » cria Athos.
Tandis que ce dernier quittait la cathédrale par la porte arrière du presbytère, alors que les autres se bâtèrent contre les assaillants. Tréville fit évacuer les lieux, mais il savait que quelque chose n'allait pas, les commanditaires de cette attaque n'étaient pas présents !
— « Athos, le Palais ! Le Duc et Milady doivent y être ! C'était une ruse ! » S'écria le Capitaine des mousquetaires.
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— « Merida est en danger ! » lâcha Athos en plantant son épée dans le ventre d'un anglais. « Retrouvez-moi au Louvres dès que vous le pouvez ! » s'adressa-t-il à ses compagnons. Il sortit de la cathédrale et monta sur son cheval qui se trouvait non loin. Il avait peur pour la vie de Merida, bien plus que celle du Roi et de la Reine. Le Palais n'était pas très loin de la cathédrale, mais il était peut-être trop tard.
