Chapitre 28. Quand la vérité fait mal.

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Athos avait quitté la cathédrale à la hâte, il avait compris tardivement que ce n'était pas ici que se trouvait les coupables. Les funérailles de Gaston de France – frère de Louis XIII – n'étaient qu'une diversion, laissant le palais vide. Seulement, les lieux n'étaient pas si dépeuplés que le pensaient les commanditaires de cette histoire. Merida se trouvait dans le bureau de Tréville – là où il y avait toutes les preuves de l'enquête. Le sang d'Athos ne fit qu'un tour lorsqu'il comprit le stratagème, la vie de Merida était de nouveau en danger. Sans tarder, il monta sur son cheval et partit au galop, il n'avait qu'une idée en tête et espérait ne pas arriver trop tard. Aramis devait lui aussi mettre en sécurité le Roi et la Reine, seulement, le Palais était le lieu le moins sûr, mais aucun moyen de le prévenir. Il devrait aviser une fois sur place.

Aussi vite qu'il le put, le mousquetaire poussa les portes du Louvre et accouru vers le bureau du ministre de la guerre. Son mousquet à la main, et déboula dans la pièce et son regard se posa immédiatement sur Merida qui se tenait face à lui, son arc en position de tir. Il fut soulagé de la voir en vie, mais remarqua du sang sur sa robe. Il tourna la tête sur sa gauche, suivant la direction de la flèche de l'archère, et aperçue Milady. La femme brune ne bougeait plus, elle ne s'attendait pas à voir le mousquetaire passer le pas de la porte. Le regard d'Athos se posa sur la main ensanglantée de Milady, puis sur Merida, toujours aux aguets.

— « Bon sang, que s'est-il passé ici ? » questionna le mousquetaire.

— « Tu as la preuve que ta petite protégée n'est pas si différente de moi, elle n'a pas hésité une seconde pour me tirer dessus. » Lâcha Milady de Winter.

— « Elle était venue récupérer les documents du Capitaine ; quand j'ai voulu l'en empêcher, elle a voulu prendre sa lame cachée dans son corset. »

Merida était inquiète, allait-il défendre son ex-femme ? Il lui avait pourtant dit maintes et maintes fois qu'elle n'était pas une femme de confiance. Avait-il une once d'hésitation dans son regard ? La jolie rousse avait bien du mal à le cerner à cet instant, Athos semblait toujours hésitant lorsqu'il s'agissait de son ancienne femme.

— « Si j'avais voulu la tuer, ma flèche aurait atterri dans sa poitrine et non dans sa main. Cette femme se joue de vous, et vous allez lui accorder l'ombre du doute ? » S'exclama Merida, désemparée qu'il ne réagisse pas.

Finalement, la jeune femme comprit qu'il tentait de gagner du temps, en laissant Milady croire qu'il doutait de Merida. Athos jubilait intérieurement de voir son ex-femme se réjouir de la situation. Quelques minutes s'écoulèrent, puis Tréville mit fin à ce stratagème en entrant dans la pièce. Ce fut à ce moment qu'Athos laissa tomber le masque, et accouru vers Merida. Tandis que le ministre s'occupait d'arrêté Milady de Winter, le mousquetaire rassura la jeune femme.

— « J'ai vraiment cru que tu la croyais, elle. » Dit-elle alors qu'elle se blottissait dans ses bras.

— « Je ne mettrais jamais ta parole en doute, tu peux me faire confiance. » Le mousquetaire caressa la joue de la jeune femme. « Cette femme fait partie de mon passé, tu es mon présent, mon futur. »

Ces mots touchèrent Merida, elle ne s'attendait pas à une telle déclaration de la part du mousquetaire du Roi. Alors qu'ils échangèrent un baiser des plus sincères, Milady qui avait assisté à la scène, perdit son sourire. Elle réalisa qu'elle se trompait, qu'Athos était bel et bien amoureux de Merida, et qu'il l'avait oublié. Sa vengeance n'avait servi à rien, pire encore, elle avait rapproché les deux amants.

— « Nous vous emmenons directement à la prison du châtelet. Mais avant cela, veuillez nous indiquer où se cache le Duc de Buckingham ! » Ordonna Tréville.

— « Et quelle satisfaction aurais-je en retour ? » Rétorqua la coupable.

— « Vous éviterez la pendaison, Madame. »

— « Dans les appartements de la Reine. » Lâcha Milady. Elle vendrait corps et âme pour rester en vie.

— « Gardes ! Menez cette femme au châtelet. Athos, venez avec moi. »

— « Puis-je vous aider ? » Demanda Merida.

— « Non, tu devrais rester ici, pour ta sécurité. » Lui répondit le mousquetaire.

— « Qu'elle nous accompagne, il me semble que ta compagne sait très bien se défendre toute seule » Ajouta Tréville, un sourire au coin des lèvres. « Attrapez ceci » dit-il en lui lançant un mousquet.

La jeune femme le réceptionna, et l'accrocha à sa ceinture. Elle rangea sa flèche dans son carquois, mais garda son arc dans la main. Ils quittèrent tous les trois la pièce, Milady était à présent entre les mains des gardes du Roi. Alors qu'ils montèrent les escaliers, D'Artagnan et Porthos arrivèrent au même moment.

— « Mais où est Aramis ? Il a le Roi et la Reine avec lui ! » Demanda Tréville.

Un cri puissant résonna quelques étages plus haut, cette voix si familière n'était autre que celle de la Reine. Les Mousquetaires accompagnés de Merida se hâtèrent de grimper les marches pour comprendre ce qu'il se passait.

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Désolé pour l'attente, j'ai du tout recommencé ><

- Que pensez-vous de l'arrestation de Milady ? 

- De l'amour d'Athos & Merida?

- La Reine court-elle un grave danger?

L'ange gardien des mousquetaires du Roi (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant