Chapitre 24. Une annonce surprenante

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Si la situation était déjà improbable, la suite allait l'être encore plus, c'était sans compter sur l'excentricité du Roi de France ! Alors que Merida se tenait toujours face à lui, il semblait dans ses pensées. Tous les regards étaient posés sur lui, puis il reprit enfin la parole.

« Un diner ! Vous allez nous narrer votre histoire autour d'un bon repas. »

— « Votre Majesté est-elle sûre d'elle ? » demanda Tréville.

Le Roi s'avança, il hocha la tête, et d'un signe de la main, il demanda à tout le monde de quitter la pièce. Les mousquetaires s'exécutèrent, suivis du ministre de Tréville, puis des deux femmes. Merida resta muette, Constance remarqua aussitôt son malaise. La jeune femme rousse vivait le contrecoup de cette annonce comme un coup de poignard. Ce moment où l'adrénaline a quitté votre corps, et que soudain la douleur s'empare de la blessure. La femme de D'Artagnan passa son bras autour des épaules de la jolie rousse et tenta de la rassurer.

— « Si tu as besoin d'une personne pour t'écouter, je suis là. Nous pouvons en parler, tout en nous préparant pour ce diner ? Même en étant une suivante de la Reine, je n'ai jamais eu cet honneur. »

Les paroles et surtout le soutien de Constance redonnèrent le sourire à Merida. Les quatre hommes s'étaient arrêtés devant les portes du palais, attendant que les jeunes femmes les rejoignent. Constance proposa aux mousquetaires de prendre soin de la jolie rousse, et de lui trouver une robe pour ce soir. Ils se mirent en route, et rejoignirent le quartier des mousquetaires.

***

Le soleil perdait de sa hauteur, quand Merida descendit les marches du logement de D'Artagnan. Aramis, Porthos, et Athos attendaient dans la cour, bavardant sur le déroulement des funérailles du Duc d'Orléans. L'ancien comte de la Fère releva le regard sur la jeune femme, elle était magnifique dans cette robe couleur émeraude, ces cheveux étaient tirés de chaque côté de son visage puis retombaient en cascade dans son dos. Le mousquetaire en restait silencieux, ce qui fit rire ses frères d'armes.

— « Ne me regardez pas ainsi, vous me gênez. J'ai l'air d'une cruche, c'est cela ? » s'exclama Merida toujours sur les marches.

— « Ne dit pas de sottises, tu es magnifique. » Répondu Athos en s'approchant de l'escalier de bois, et en tendant la main pour l'aider à descendre.

C'est à ce moment, que Constance, et D'Artagnan sortir de leur logement, elle était tout aussi jolie que Merida dans sa robe rosée.

— « À côté de ces jeunes femmes, nous n'avons aucune allure, messieurs ! » S'exclama Porthos.

— « Parle pour toi, mon cher ami. » Répondit Aramis en recoiffant sa moustache si bien entretenue.

— « Et si nous nous rendions à ce diner ? Le Roi n'attend pas. » Athos coupa la discussion, il savait qu'entre ces deux-là, cela pouvait durer des heures.

Ce dernier aida Merida à monter sur son cheval en amazone, puis il grimpa derrière elle. Les autres suivirent le mouvement et se mirent en route vers le palais.

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J'ai un peu honte de vous poster ce chapitre tout rikiki et surtout ... avouons-le, pas terrible ! A l'origine ce chapitre devait être consacré au repas en compagnie du Roi & de la Reine, mais finalement, je le trouvais trop découpé! Donc le repas sera dans le prochain ! 

J'espère l'écrire rapidement, surtout que le chapitre d'après, lui est déjà écrit sur papier ! Oui, je sais, je bosse à l'envers ><

En tout cas, voilà un petit encas, en attendant un meilleur chapitre!

L'ange gardien des mousquetaires du Roi (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant