Captive du roi

Passé

Appuyer contre la vitre froide, Sirenna observait le ciel s'assombrir d'une couche épaisse noire de la nuit tombante, les rires des enfants des quartiers, donner encore un peu de vie avant d'être rappelé à l'ordre par leurs mère en haute des fenêtres. Secouée par cette visite inattendue, elle revoyait le visage d'Erica se moquer d'elle avait-elle construit se mensonge pour venir lui jeter sa nouvelle vie en plein visage ? Sirenna ferma les yeux avant de mettre son gilet contre sa poitrine. Par le passé sa mère était tombé en amour pour son père et au début, Sirenna trop petite pour comprendre pensait avoir une nouvelle famille soudé mais ce n'était qu'une illusion, plus les jours passé plus le temps s'allonger comme un fil sur le point de casser, Erica ne jouait jamais avec elle et ne manquait jamais de lui dire qu'elle n'était pas la bienvenue, innocente Sirenna avait grandi dans l'espoir d'être aimée mais entre un beau-père plus préoccupé par ses affaires que par ce qui l'entourer et une demi sœur qui ne l'aimait pas, les années avait passés et se ressembler. Jusqu'à ce jour d'été valise à la main elle et sa mère avait quitté cette grande maison vide d'amour pour recommencer tout à zéro sans rien. Dominique stanson avait laissé une trace de son passage sur sa mère qui ne cessé de pleurer le soir dans sa chambre, avant ce tragique accident qu'il lui avait coûté la vie, maintenant seule, Sirenna n'avait d'autre choix que de s'abandonner à son triste sort.

Les larmes aux yeux, Sirenna se reprenait peu à peu en regardant des voitures noires se garer devant son immeuble, le regard penché malgré la vitre, elle se demandait pourquoi de telles voitures se trouvaient dans un quartier comme le siens. Pliant ses jambes, Sirenna s'abaissa le cœur affolé après avoir vu des hommes habillés d'une façon qui ne ressemblait en rien à celle de Londres, éteignant sa lumière tamisée elle se précipita à la porte pour la verrouillé avant de reculer. Des coups à la porte, elle porta une main sur sa bouche pour s'empêcher de faire du bruit qui pourrait la trahir, reculant sur la pointe des pieds, Sirenna dans l'obscurité posa une jambe sur son lit en écoutant les coups se faire plus fort. Allongé sur le lit en fixant le petit couloir, elle pouvait les entendre parler en confirmant ses peurs, dans un arabe prononcé presque terrifiant, Sirenna souleva sa couverture en la posant sur son visage pour se cacher. Elle s'était pourtant mise d'accord avec Érica le cœur battant à la chamade, elle ferma les yeux tambourinant plus fort, Sirenna priait pour que sa porte ne cède pas.

Le bruit incessant c'était arrêter mais pas rassurée, Sirenna se leva sans bruit et sans se faire remarquer jetant un coup d'œil par la fenêtre, elle distinguait malgré la nuit sombre que les voitures étaient toujours garés.

- Seigneur...

Se rallongeant, Sirenna espérait qu'ils se lacent avec la ferme intention de demander une explication à Erica.