Passion part 2

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Après quelque jours écoulés, Sirenna réaliser peu à peu qu'elle n'était pas seulement la femme d'un homme mais la femme d'un roi, Caleb avait néanmoins était extrêmement attentif sur ses appel au secours en la rassurant, seule dans la serre enfin terminée Sirenna s'occupait de ses fleures comme un moyen de fuir celui qui lui faisait battre un peu plus son cœur.

- Sirenna je peux te parler ?

La voix de Caleb avait résonné dans l'habitacle comme un tonner.

- bien-sûr

- pourquoi tu me fuis ?

Avançant près d'elle, il avait saisi sa petite pelle de sa main.

- je ne te fuis pas tu m'as dit de m'occuper de cette serre c'est ce que je fais murmura-t-elle

- tu passes t'es journée ici j'en ai assez Sirenna je veux que tu restes avec moi gronda-t-il

- c'est faux je ne passe pas mes journée ici protesta Sirenna

- tu sais très bien que c'est vrai.

Déposant le dernier sac de terre sur la table, Sirenna se retourna pour fuir son regard.

- c'est vrai tu as raison souffla Sirenna en fermant les yeux.

- et je peux savoir pourquoi ?

- tout est si nouveau pour moi j'ai besoin de temps.

- ça ne te donne pas le droit de me fuir, si tu ne me dis ce qui ce passe je ne peux pas t'aider riposta l'homme en l'obligeant à se retourner.

- tu es la personne qui m'oblige à digérer tout ce qui m'arrive, une situation que je n'ai pas demandé c'est ça que tu veux m'entendre dire ?

- tu n'es pas heureuse ?

Dérouter par l'expression de son visage, Sirenna ne se voyait pas mentir.

- je commence à l'être mais ça ne suffit pas.

Effleurant ses lèvres d'un doigt, son visage c'était subitement fermé.

- est ce que tu me cache quelque chose je t'ai fait mal je...

Rejetant sa tête en arrière, Sirenna se retourna brutalement.

- tu comptes me poser cette question combien de fois murmura Sirenna en posant ses mains sur le meuble en bois.

- depuis ce moment tu m'évite cette question est légitime rétorqua-t-il d'un ton sec

- tu ne m'a pas fait de mal je te le jure arrête s'il te plaît implora Sirenna mal à l'aise

- alors sortons d'ici viens avec moi s'il te plaît ordonna-t-il en prenant sa main.

Serrant sa main, Sirenna se mordait la lèvre en le suivant de retour au palais, il les avait enfermés tous les deux dans son bureau avant l'enlacer en embrassant son cou.

- je ne veux pas que tu sois malheureuse murmura l'homme contre son cou.

Frissonnante, Sirenna avait fermés les yeux sous les sensations qu'il lui procurait, sans pouvoir émettre un son Sirenna enroula ses mains sur sa nuque agrippant ses fesses, il l'avait soulevé pour la faire asseoir sur son bureau.

- qu'es ce que tu fais souffla Sirenna le teint cramoisie.

- embrasse-moi Sirenna souffla-t-il

D'abord hésitante, Sirenna avait entrepris de déposer un baiser sur ses lèvres en lui donnant l'occasion d'être à sa merci.

- pardonne moi je n'arrivais plus à résister murmura l'homme contre ses cheveux.

Collé contre son corps tiède, Sirenna parfaitement conscience qu'ils étaient allongés sur le tapis souriait légèrement à l'abri de son regard.

- ça ne fait rien.

- ça ne fais rien répéta Caleb en posant une main à côté de sa tête par pitié Sirenna cingla l'homme les yeux noirs.

- c'est tout nouveau pardonne moi je ne sais pas ce qu'on est censé dire après avoir fait l'amour riposta Sirenna en entortillant ses doigts.

Caressant son visage humide, Caleb ne s'était pas préparer à une telle réponse ce n'était pas les femmes qu'il avait fréquenté jusque-là, c'était la femme qu'il attendait et sa timidité était l'une des nombreuses qualités qui l'avait envoûté.

- ce n'est pas l'image que je m'étais faite de l'homme qui partagerait ce moment avec moi reprit-elle je le voyais moins imposant pour être honnête.

- c'est une critique ou un compliment ? Hasarda Caleb

- un compliment sinon je ne serais pas allongée sur ce tapis indiqua-t-elle en esquissant peut-être un premier sourire lumineux.

- voilà une confession intéressante mais pour l'instant... commença-t-il en la soulevant, je vais t'emmener au lit je ne veux pas que tu te fasses du mal.

- as-tu perdu la raison on ne va pas sortir nu S'écria-t-elle en s'agitant dans ses bras.

Éclatant de rire de sa voix grave, il avait ouvert une porte épaisse en s'y engouffrant accroché à son cou, Sirenna impressionnée regardait tout autour d'elle, en un rien de temps ils étaient dans la chambre et Sirenna ne cachant pas son étonnement fixait les yeux de Caleb en sentant son corps se poser sur le lit.

- c'est un passage secret ? Chuchota Sirenna

Aiguisant un sourire ténébreux, il déposa un baiser sur son nez.

- oui chuchota-t-il à son tour l'air moqueur.

En proie d'un sentiment grandissant, Sirenna avait recouvert son corps en ne cachant pas l'envie de se laisser aller au sommeil, la main de l'homme c'était faufilé dans ses cheveux emmêlé.

- repose toi maintenant déclara-t-il avant de disparaître en la laissant seule.

Inhabile de tout geste, Caleb savourait son bonheur tous les jours un peu plus, le travail lui semblait loin et Sirenna lui donner l'inspiration nécessaire pour donner un surcroît de bonheur à son pays, dont l'installation d'une nouvelle école dans le Sud de l'autre côté du désert pour soulager ses enfants obligé de sortir de leurs village pour étudier.

- je l'aime Jafar lança Caleb en coupant l'homme dans son discours sur les bédouins en séjour près de son oasis.

Souriant, Jafar reposa ses feuilles sur son bureau en hochant de la tête.

- je sais je ne vous avez jamais vu comme ça auparavant.

- j'éprouve un sentiment que je n'explique pas je me sens près à toute les folies pour la protéger expliqua Caleb le regard dans le vide.

- votre majesté que voulez-vous qu'il lui arrive déclara Jafar d'une voix rassurante.

Envahi par des pensées noires, Caleb considérait son ami les muscles tendu.

- je suis prêt à tuer pour elle affirma Caleb la mâchoire serré

Redressé sur le fauteuil en face de lui, Jafar avait ajusté son keffieh.

- je pense qu'on n'en arrivera pas jusque-là votre majesté.

Acquiesçant de la tête, Caleb se leva lentement en tournant dans la pièce comme un fauve en cage.

- tu penses qu'elle m'aime ?

- je n'en sais rien avoua Jafar sincèrement.

Loin d'être rassuré, Caleb continuait ses pas vif dans la pièce songeur, Sirenna ne montrait rien et Caleb avait beaucoup de mal à déchiffrer la jeune femme ou ce qu'elle pouvait ressentir, un pincement au cœur, Caleb réprimanda un sourire forcé en s'arrêtant.

- quand mon invité arrive-t-il ?

- dans moins d'une heure votre majesté.

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Captive du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant