Captive du roi

Retrouvaille part 2

Devant elle se tenait un homme un vrai, déjà incapable de prononcer le moindre mot devant le garçon de son quartier qui lui faisait des avances presque tous les jours, Sirenna prenait peur et se demandait à quoi il jouait, reculant pour retirer ses doigts elle regardait la sortie.

- Je suis fatiguée ....

- Suivez-moi dit-il d'un ton abrupte

Sans un mot, elle le suivait en regardant sa carrure bloqué son champ de vision, deux jours Sirenna pensa-t-elle en se motivant.

- Voilà votre suite annonça-t-il en poussant deux grandes portes

- Une suite ? Honteuse de profiter à tant de belle chose, Sirenna se retourna pour protester mais son regard glacial la fit se résigner, inutile de le mettre d'avantage en colère en se demandant qu'avait-elle fait pour qu'il affiche plus de froideur qu'à leurs rencontre.

- Merci glissa-t-elle comme un souffle de vent

- Soyez prête pour le diner lança-t-il en refermant les portes.

Le diner ? Envahis par un sentiment de désespoir, Sirenna étudiait sa suite avec attention le lit baldaquin était d'une telle splendeur que les mots lui manquait, bien plus grand que son appartement elle avait le droit à un salon une salle de bain, une vue magnifique Sirenna manqua de tomber en descendant les deux marches pour rejoindre son lit, glissant ses mains sur les parures si soyeuse, Sirenna ouvra la bouche avant de la refermer.

Assise sur le lit dans un silence de bienvenue, elle se demandait qu'elle folie l'avait prise pour s'aventurer sur un terrain dangereux ou plutôt un homme dangereux, avait-il oublié qu'il avait une femme pour se comporter ainsi avec elle ou c'était sa façon d'accueillir les gens ?

Les mains posées sur les portes qu'il avait refermées, Caleb ferma les yeux en restant un instant immobile avant de se retourner pour reprendre la direction opposé à ses appartements. Caleb sentait la fureur prendre possession de son corps, cette jeune femme innocente inonder ses pensées comme une coulé de miel, son intelligence et sa beauté naturelle dépasser de loin toutes les maîtresses qu'il avait côtoyé et surtout dépasser celle qui partager sa vie à présent, le galbe de ses hanches en harmonie avec ses jambes fuselés, ses mains fine dessinés d'une justesse presque terrifiante, Caleb serra les dents en se demandant quel homme avait pu gouter à tant de pêchés sur un seul corps. Tapant son poing sur son bureau, Caleb se passa les mains sur le visage envahi par une sourde violence.

- Votre majesté tout va bien ? Demanda Jafar en pénétrant dans son bureau

- Je crains que non mon ami avoua Caleb en lui faisant face

Face à son aveu, Jafar réprimanda un regard d'inquiétude en l'incitant à lui en dire d'avantage.

- On a un problème, je veux divorcer maintenant tonna Caleb d'une voix grinçante

- Votre majesté je sais que cette femme n'est pas la candidate espérée, mais Erica va peut-être changer risqua Jafar d'une voix peu assurée.

Se retournant face à sa fenêtre pour contempler la vue qui lui faisait directement penser à Sirenna, Caleb répondit.

- Jafar as-tu déjà éprouvé un sentiment tel que ton cœur se serre à t'empêcher de respiré ?

- Une fois

- Raconte-moi exigea-t-il

- Pour ma femme à notre deuxième rencontre, la première ne c'était pas très bien passé expliqua-t-il

Se retournant en considérant l'homme, avec les images de Sirenna qui se répéter sans cesse, Caleb poussa un grondement.

- Je veux divorcer ce n'est pas elle que je veux !

- Votre majesté vous savez qu'il faut que votre mariage dure au moins deux mois pour envisager un divorce rappela l'homme posément.

Bien-sûr qu'il le savait, mais il ne voulait pas y croire mais la loi que son père avait appliqué était belle bien réelle et en tant que roi, il devait si accommodé. Pouvait-il retenir la jeune femme pendant deux mois entiers alors qu'elle voulait partir le plus rapidement possible ? Caleb en proie à la colère serra le poing.

- Votre majesté si vous m'expliquiez peut-être que je pourrai vous aidez ?

- C'est Sirenna que je veux.

Inclinant sa tête comme s'il avait deviné depuis longtemps son problème, il avait joint ses mains devant lui en esquissant un sourire.

- Vous semblez sûr de vous indiqua Jafar

- Plus que sûr affirma Caleb mais elle n'est pas du tout réceptive elle veut partir, Jafar as-tu la moindre idée du mal que j'ai eu à la faire venir ?

Il s'était presque battu contre un mur épais pour la faire plier, personne ne lui résister d'habitude ses ordres étaient accomplis sans résistance mais là c'était diffèrent ce n'était ni un homme ni une femme capable de tenir le choc face à lui.

- Comment je vais faire pour la retenir pendant deux mois ?

- Vous êtes le roi souligna Jafar d'un ton ferme

Sachant pertinemment où il voulait en venir, Caleb réfléchissait pendant un instant jusque où était-il prêt pour la retenir ? Caleb ne mit pas longtemps à le savoir.