Balade

78.5K 5.5K 216
                                    


- Venez...

Entraînant la jeune femme avec lui, comblé d'avoir quelque jours devant lui avant de lui annoncé que son destin était à présent lié au siens, il déposa sur sa tête un chapeau en souriant, dehors face à la vague de chaleur Caleb monta sur son cheval en agrippant ses dessous de bras pour la soulever, dans un hoquet de surprise elle posa une main sur sa bouche en visualisant la hauteur.

- Une balade murmura Caleb rien qu'une balade.

Serrant la chemise de Caleb qui avait pris peine de se changer, Sirenna ajustait son chapeau comme un réflexe en regardant le désert à des kilomètres, l'odeur de l'homme qui tenait les rênes avec maîtrise chatouiller ses narines et Sirenna prise de tournis, inclina sa tête en avant pour regarder les sabots du cheval faire son chemin. Que cherchait-il ? Faire d'elle sa maîtresse ? Sirenna avalait sa salive péniblement.

- Vous voulez tenir les rênes ? Proposa-t-il en la sortant de sa torpeur.

- Oh non merci

Loin d'être à l'aise contre lui, Sirenna le ventre retourné, fixait au loin avant qu'il ne s'arrête, aider par des bras ferme il l'a fit descendre et Sirenna ouvra la bouche en laissant sortir un son admiratif en découvrant un oasis.

- Quelle merveille.

Sans lui répondre il l'entraîna dans une tente très spacieuse, Sirenna s'empourpra en voyant un lit au milieu.

- Vous.. Vous venez souvent ici ?

- De tant en tant oui, asseyez-vous.

Prenant place sur un coussin, Sirenna releva sa robe en mettant assez d'espace entre eux avant qu'il ne le comble en s'approchant.

- J'aime me ressourcer seul vous êtes la première à entrer dans ma tanière.

Etait-ce un privilège ou une tentative pour la séduire ?

- Seul les bédouins y sont invités poursuiva-t-il

- qu'est-ce que c'est ?

- Des hommes qui préfèrent vivre dans le désert expliqua-t-il

Fronçant des sourcils, Sirenna passionnée répondit

- Ce sont des sortes de nomade ?

- En effets affirma l'homme.

Sous la chaleur quelque peu étouffante, Sirenna retira son chapeau en passant une main dans ses cheveux.

- Passez-vous de l'eau sur votre visage avant de tourner de l'œil

- Pourquoi je n'ai pas vu Erica j'ai vraiment du mal à comprendre tout ceci ?

Laissant ses yeux voyager sur son corps, Caleb refoulait son désir en fixant des perles de sueur glissé entre ses seins.

- Je préfère que vous l'évitiez le plus possible déclara Caleb

- Je ne suis pas en sucre vous savez je pense pouvoir survivre.

- Si me disiez pourquoi vous vous détestez peut-être que j'y verrais plus clair riposta Caleb

Baissant les yeux sur les assiettes aux fresques d'ores, Sirenna se demandait s'il fallait lui dire ou se terrer dans le silence.

- Je ne veux pas discréditer votre femme à vos yeux je ne suis pas comme ça.

Caleb se redit à ses mots prononcé, lacé d'entendre de sa bouche qu'Erica était sa femme, Caleb posa devant elle une tasse de thé avant de répondre.

- C'est à moi d'en juger mademoiselle

- Elle ne m'a jamais aimée voilà tout pourquoi vouloir chercher plus loin ? Que voulez-vous m'entendre dire que ma mère est morte de chagrin à cause de son père ?

Sirenna trembla à ses propres mots.

- Votre mère est morte d.....

- Accident de voiture et je sais que c'était volontaire coupa Sirenna la voix brisé

- Comment pouvez-vous dire en chose pareille souffla-t-il

- C'est la vérité mais je ne lui en veux pas, j'ai faits mon deuil et je ne veux plus en parler.

Les larmes sur le point de monter, Sirenna attrapa sa tasse en buvant une gorgé pour humidifier sa gorge sèche.

- Et moi je veux en parler riposta l'homme en tournant son visage.

Forcée de plonger son regard dans les prunelles du roi, Sirenna était prise d'une abîme angoisse.

- Qu'a fait cet homme pour que votre mère en arrive à un tel acte ?

- L'indifférence, les maîtresses, le business avant tout assemblé les maintenant répondit-elle en refoulant sa colère.

Relâchant son visage lentement, Caleb serrait les dents. Si la seule image paternelle qu'elle avait eu c'était ça, Caleb comprenait mieux le dégout qu'elle ressentait pour les hommes, pouvait-il lui prouver le contraire Caleb en était sûr.

- Vous avez raisons ne parlons plus de ça et n'ayez aucune crainte vous ne verrait pas cet homme de nouveau, je vous en fais la promesse.

Se figeant un instant, Sirenna fronça des sourcils.

- Mais elle m'a dit qu'il devait venir

- Il ne peut pas fit-il simplement

Poser des questions serait-il nécessaire ? Sirenna préférait ne rien dire en se contentant de boire le reste de son breuvage.

- Vous voulez approcher de l'oasis ?

- Oui je veux bien.

Après tout que risquait-elle c'était son premier voyage, elle ne faisait rien de mal à prendre plaisir des merveilles de ce pays.

Face à tant de beauté, Sirenna s'abaissa pour toucher l'eau du bout des doigts. Silencieux, Caleb préférait admirer la jeune femme faire glisser l'eau sur ses mains en réfléchissant comment il s'y prendrait dans les jours suivant pour la séduire.

- peut-on rentrer ?

- Oui si vous le souhaiter nous allons rentrer acquiesça Caleb

Retrouvant le chemin du palais, Sirenna éprouva un sentiment étrange quand il l'avait laissé sur le pas de sa porte en lui imposant une sieste, assise sur les parures du lit, elle posa une main sur sa joue chaude en se rendant compte que son attitude n'était pas du tout accordé à la situation, en n'oubliant presque que cet homme était un roi, fermant les yeux, Sirenna s'allongeait sur le lit avec la ferme intention remettre de l'ordre dans ses agissements.

�L�1�K'

Captive du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant