Mauvaise surprise part 2

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- quand devez-vous rejoindre votre futur associé ? Demanda Caleb le lendemain matin autour de la table.

- je ne sais pas il se tarde à me le dire répondit Erwan.

Sans prononcer la moindre parole, Sirenna se contentait de manger car la faim l'avait gagné toute la nuit.

- Sirenna est donc votre épouse depuis combien tant déjà ?

Ralentissant les gestes de sa cuillère portait à sa bouche, Sirenna considérait Caleb sans un mot.

- officiellement ? Deux mois dans quatre jours répondit-il posément.

- le temps passe si vite s'exclame l'homme en jetant sa main en l'air pour balayer sa remarque.

- en effet affirma Caleb assurément

- voyez-vous un inconvénient à ce que j'enlève Sirenna pour la journée histoire qu'on rattrape le temps perdu.

Refoulant ses sanglots, Sirenna en supplices face à sa proposition, attendait que Caleb réponde en voulant qu'une seule chose rester la captive de son mari plutôt qu'être la proie de cet homme ignoble.

- je regrette mais c'est non refusa Caleb

Gardant pour elle se sentiment d'apaisement qu'elle aurait pût laisser éclater au grand jour, Sirenna baissait la tête en avalant avec difficulté sa figue séché.

- Sirenna n'est pas encore tout à fait au point avec son nouveau statut, j'essaye de lui éviter la foule trop désireuse de l'acclamer jusqu'à dix kilomètres à pieds suivant la distance qu'elle pourrait parcourir et c'est avec moi qu'elle les fera tonna Caleb en mélangeant sa colère au calme.

Se raclant la gorge, l'homme hocha de la tête en se forçant à sourire.

- je sais à quel point Sirenna et timide, elle cache ses sourire derrière cette façade et depuis votre arrivé, elle n'en a pas esquissé un seul vous comprenez sûrement que je me refuse à la laisser seule avec vous. Rajouta Caleb.

- bien entendu cela va de soit, Sirenna était déjà comme ça à l'époque répondit Erwan.

- je domine mon pays je domine ce qui entoure ma femme, c'est moi qui décide acheva Caleb en effleurant la main de Sirenna, maintenant que c'est réglé nous pouvons continuer à manger fit-il satisfait.

Un frisson saisissant c'était logé sur la nuque de Sirenna à la violence et la fermeté de ses mots, mais le soulagement avait pris place rapidement en espérant que ses trois jours passent le plus vite possible.

Après leur déjeuner copieux, Sirenna avait évité Erwan en changeant ses habitudes en se cachant dans la serre pendant une réunion importante de Caleb.

- vous voilà enfin...

Fermant les yeux, Sirenna avait lâché son pot de terre en se retournant.

- laissez-moi tranquille.

- on peut bien discuter enfin Sirenna c'est mal polit.

- je ne veux pas vous parlez, je veux que vous partiez d'ici rétorqua Sirenna à demi voix en regardant l'un des hommes de Caleb non loin de la serre.

- je n'ai pas l'intention de vous faire du mal, je ne suis pas fou au point de m'attirer les foudres de votre mari.

- que voulez-vous à la fin explosa Sirenna à bout de force.

- seulement vous regardez m'a chère Sirenna susurra-t-il

- sois vous partez sois j'en parle...

- allons n'allez pas embêter votre mari pour ça coupa-t-il mes plans ne le concerne pas.

Terrifiée, Sirenna tourna les talons en direction de la sortit en accélérant le pas, les larmes coincés dans ses yeux larmoyant, elle jetait des coups d'œil derrière elle rassurée de ne pas être suivie.

- Sirenna je dois...

Sursautant en reculant d'un bond, elle poussa en crie avant de poser ses mains sur le torse de Caleb.

- tu m'as fait peur souffla-t-elle en riant nerveusement

- tout va bien ? Demanda-t-il en posant ses mains sur ses épaules.

- ou.. Oui c'est juste tu es sorti de nul part.

- je dois m'en aller pour quelques heures.

Accablée, Sirenna s'était avancée en laissant tomber ses yeux tout autour de lui.

- j'emmène Erwan à son rendez-vous ça me permettra d'en apprendre plus sur lui rajouta ce dernier en déposant un baiser sur son front.

Malgré son soulagement, Sirenna le regardait partir un pincement au cœur.

- votre altesse, j'ai votre paquet déclara une voix soudaine en l'obligeant à reprendre ses esprits.

- oh pitié Ali ne m'appeler comme ça c'est tellement gênant.

Attrapant le petit sachet, Sirenna lui décrocha un léger sourire gêné avant de le saluer, courant jusqu'à la chambre, Sirenna tournait l'emballage dans ses mains avant de se lancé le cœur battant.

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Captive du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant