BIPOLAIRE

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Mourir, voilà ce que je voulais a ce moment la, mourir.

Rendre l'âme. Ils m'avaient brûlée, mutilée, tabassée.

J'étais a bout, mon corps ne répondait plus a mon cerveau, la douleur était insoutenable...

Plus d'une cinquantaine de brûlures de cigarette sur ma poitrine, ils ont déchirer ce qui restait de mes vêtements.

J'étais presque nue, j'avais froid... chaud... j'étais gelée puis en nage.

Eux se languissaient de ma douleur. Ils ont même filmer cette scène.

A ce moment la je me suis juste remémorer les plus gros instants de ma vie.

Il y a eu mon premier shooting, la naissance de ma nièce, mon premier petit ami, mon arrivée a LA...

Chris.

En si peu de temps il a réussi a rentrer dans ma vie et y foutre le bordel.

Comment il fait pour avoir au tant d'emprise sur moi ? J'arrive jamais a lui en vouloir longtemps... Ça, je vais le garder pour moi car le connaissant il va finir par en jouer. Et je risque de ne pas le supporter.

J'ai jamais eu beaucoup de chance avec les hommes de toute façon.

Ils m'ont laisser la, comme un chien. J'allais sûrement mourir de mes blessures si je continuais a perdre du sang.

Je ne pouvais même pas bouger le petit doigt de pieds, j'étais fatiguée, lessivée... j'étais pressée de mourir afin de mettre un terme a cette douleur, enfin... que ça s'arrête. Que tout s'arrête.

J'avais déjà perdu espoir qu'ils viennent me retrouver ici vivante. C'est peut-être pessimiste mais a ce moment là, je pense que personne n'aurait encore cru au miracle.

Elle a réussie, et le pire c'est qu'elle veut m'achever elle même. Savoir que c'est elle qui va avoir le culot de m'enlever la vie me donne envie de pleurer. D'hurler... de tout casser.

J'aurais même préférée être tuée par un train ou par un nain enragé plutôt que par elle, pour moi c'est une défaite totale.

Au bout d'un certain moment, mes yeux ne pouvaient plus rester ouverts. Je somnolais déjà... mais la c'était plus fort que moi. J'ai finis par les fermer.

J'ai été réveillée par un liquide sur mon corps... un liquide qui au contact de mes blessures me brûlait.

J'ai ouvert les yeux en hurlant de douleur.

Karrueche était devant moi, sourire diabolique a la bouche, elle avait une bouteille d'alcool a la main.

Karrueche - Alors... Il se sont bien occuper de toi a ce que je voisw

Elle s'est mise à ma hauteur et a relevé mes cheveux de mon visage.

Karrueche - J'ai plus qu'a finir le travail.

J'ai pas pue m'en empêcher, je lui ai cracher au visage. Elle m'a regarder choquée puis m'a taper a la tête avec son arme.

Cette pute se prends pour une mafieuse.

Karrueche - Tu oses encore être insolente avec moi ? TU VEUX MOURIR PLUS TÔT QUE PRÉVU ?

Je ne lui ai pas répondu, j'ai juste lever la tête.

Dans la pièce, il n'y avait pas de lumière.

Pourtant j'ai pu voir qu'elle se levait et a ensuite essuyer le cracha... Elle s'en est aller après. J'ai essayer de me mettre droite, je n'avais presque plus de force.