Je me pousse sur le côté afin de le laisser entrer. Personne en dehors de la forêt n'est au courant de ce que Harry faisait, de sa mort, de moi. Je ne comprends pas comment il a eu un fils, bien qu'il était âgé de 40 longues années, il ne m'en a jamais parlé. C'est vrai que je n'étais au courant de presque rien sur lui mais jamais il n'a évoqué la présence d'une éventuelle femme ou même d'un enfant : devenu adulte. Je ne peux pas le laisser dehors ou le tuer, je préfère attendre de savoir comment a-t-il été au courant pour tout. Peut-être que lui aussi n'est pas trop bavard. Il entre sans aucune hésitation et comme si cette maison appartenait encore à son père, il s'avance et caresse les murs. Il touche tous les tableaux comme s'il les avait déjà vu, il avance lentement en ne laissant passer aucuns détails. Il soupire et se tourne vers moi.
Il avait de bons goûts. dit-il en souriant
Il me dit ceci tellement innocemment que je regrette presque d'avoir tué le monstre qui lui servait de père. Si j'avais été au courant qu'une famille l'attendait en dehors je ne l'aurai pas tué, vraiment. Il me regarde et je ne sais pas s'il regrette d'avoir dit ça en me sentant gêné ou s'il fait exprès de me provoquer. Il entre dans le salon et s'assoie sur le canapé.
-La télé n'a jamais été notre point fort dans cette famille. remarquant l'inexistence d'une télévision.
-Tu l'as connu ? je soupire, gêné.
-Mon père ? il pouffe. Non, mais ma mère le décrit comme si c'était le premier des connards. il sourit désespérément.
-Il l'est. je pouffe.
-Il l'était sûrement, mais il se trouve que je ne peux actuellement pas le savoir. il sourit et baisse la tête.Comme son père, il répond sans hésiter en te provoquant et cherchant la méchanceté qui se cache au fond de toi. Il cherche également ma culpabilité, comme Harry lorsque je l'ai aidé pour la première fois. J'encaisse ce qu'il dit, j'assume entièrement la mort de son père, qui n'était pas aussi sage qu'il le croit. Je me tourne et vais dans la cuisine, une fois arrivée j'ouvre un tiroir et entend un soupir derrière moi, beaucoup trop près. Il pose quelque chose de froid sur mon cou et souffle à mon oreille :
Tu veux tuer toute la famille Styles ? il rigole.
Je sers dans ma main droite le couteau que j'allais sortir du placard.
-Souviens toi ; tel père ? il me demande.
- Tel fils. soufflais-je.C'est une tradition dans cette famille de sortir des citations ? Je me coupe à force de trop serrer le couteau dans ma main et pousse un léger cri en le relâchant. Il pouffe, m'attrape par la nuque et me fait avancer en me suivant. Je ne peux pas me débattre tellement l'emprise de sa main autour de mon cou est forte. Ma main me brûle et le sang coule sur le sol abondamment. Il avance et même si je suis certain qu'il ne connaît pas cette maison, j'ai l'impression qu'il sait où il va et ce qu'il cherche. Il trouve la pièce où toutes les victimes sont généralement mises et m'enchaîne rapidement.
Il part je ne sais où pendant deux minutes et revient avec un sourire narquois sur le coin de la bouche en me regardant dans les yeux. Edward cache quelque chose derrière son dos et s'avance de plus en plus près de moi.Pris à son propre jeu, quel dommage, aussi con que mon père. il rigole amèrement.
Nda: je suis énormément désolée pour le retard mais j'étais vraiment occupée. En tout cas voilà la suite en espérant qu'elle vous plaira. J'essayerais d'écrire plus souvent, promis.
Et merci pour les 3K, je vous aimes tellement !
VOUS LISEZ
You are my game.
FanfictionHarry est un maniaque du contrôle.Il ne viole pas ses victimes,il les tue.D'une mort lente et douloureuse.Mais il aime ça,il aime la souffrance,il aime le sang de ses victimes qui dégoulinent lentement sur leur peau.Ils ne sont que des moins que ri...