Je cours tellement vite que je vois seulement les feuilles défilées autour de moi. Je laisse l'homme dehors, je laisse toujours mes proies dehors si je les tue dans la forêt, avec un peu de chance les prochains ne les découvrent pas avant que j'arrive. J'ai le sourire aux lèvres, rien ne me rend plus heureux que de voir quelqu'un souffrir en me suppliant, en se soumettant à moi. En vrai je ne sais pas si je suis vraiment heureux, car je ne sais pas ce qu'est réellement le bonheur, mais de voir tout ce sang me procure du plaisir, c'est plutôt un jeu pour moi. Les jeux, je les aime seulement lorsque c'est moi qui dicte les règles, et que ce soit moi le gagnant.
Les gens m'appellent sadique, maniaque du contrôle, satan, souvent avant de mourir. Nous vivons dans une société où nous n'avons plus le droit de faire ce que nous voulons ? C'est ce que je répète à chaque fois en m'exclaffant.
Je me moque de ce que pense les gens, de toute façon leurs avis ne compteront plus lorsqu'ils seront là-haut.J'habite dans un château au fin fond de la forêt dite inconnue. Elle est immense mais je la connais par coeur,je connais chaque recoin de celle-ci. Même lorsque je me promène, je me remémore chaque personne que j'ai tué à tel endroit et d'une telle façon, chacun a sa manière de s'amuser.
Je me réveille doucement et file à la douche pour commencer mes nouvelles règles. Une fois sortit, j'enfile un jogging et un léger débardeur, je descends les longues marches de mon château et me retrouve dans mon immense bureau.
J'attrapa une feuille et un stylo.Règle 1 : chaque proie que j'attraperais désormais, aura un délais de trois petits jours sans manger ni boire pour essayer de s'enfuir.
Règle 2 : Ces proies devront être attachées à un arbre et elles seules décideront de leur sort.
Règle 3 : Si je suis en manque de proie, il m'est totalement permis qu'après 3 jours, j'en garde une dans ma pièce spéciale.
Règle 4 : Du sang, de la rage, du plaisir.
Les matins d'été plusieurs personnes viennent courir ou se reposer dans la forêt, mais jamais personne ne trouve la fin, mon château.Pourtant c'est ce matin que j'entends quelqu'un frapper avec ses poings contre l'énorme porte d'entrée, je m'empresse d'ouvrir et tire un énorme sourire sur mon visage.
- Bonjour,je peux vous aider? Souriais-je encore plus.
- Oui,je suis perdu et comme vous habitez ici vous connaissez sûrement la sortie, n'est-ce pas? Répondis l'homme.
- C'est exact,vous ne voulez pas d'abord rester un peu ? Vous avez l'air très fatigué. M'exclamais-je.
- Vous avez raison, je veux bien. Sourit l'homme.Je me déplace sur la gauche et laisse entrer l'homme dans ma demeure. Il regarde un peu partout et est étonnamment frusté par la grandeur de mon château, même si je vis seul ici. L'homme me pose plusieurs questions auxquelles je ne réponds pas et prétend vouloir faire du café. Il s'installe et j'arrive rapidement devant lui. Un peu de morphine dans la tasse, il a l'air beaucoup trop sûr de lui, il faudrait que je le vois à genoux devant moi en train de me supplier et rien que d'y penser je bande intérieurement. L'homme approche lentement la tasse à ses lèvres et boit, dès la première gorgée ses yeux se ferment et il s'allonge automatiquement sur mon fauteuil. J'attrape l'homme et l'emmène dans ma pièce, une fois accroché au mur, il ouvre lentement les yeux et me regarde avec incompréhension. Ses pieds sont nus et touchent le sol froid, ce qui le fait légèrement sursauter, il bafouille quelques mots et se racle la gorge.
- Vous allez me faire quoi ? Dit il toujours en bafouillant.
Je fis quelques pas en tournant en rond au milieu de la pièce.
- Je ne sais pas...tout d'abord tu n'auras pas de fenêtre pour que ton souffle n'ai aucune issue. Rigolais-je.
Il me regarde attentivement, avec de la peur dans son regard et suit les pas que mes pieds font.
- Ensuite je lierais tes mains entre-elles pour que tu plantes tes ongles dans ta chair à cause de la peur et que la dernière chose que tu tiennes entre tes mains soient tes paumes.
Cette fois-ci il regarde mes lèvres, mais ne dit rien.
- Je te laisserai quelques jours de survie pour voir si tu arrives à sortir d'ici ce qui est totalement impossible.
Des larmes commencent à dévaler le long de ses joues, j'y suis presque.
- Te planter des choses dans le corps me ferait le plus grand bien.
Et il me supplie. Je souris fièrement.
- Pour que ton sang se vide petit à petit et que la douleur ne soit pas éphémère.
Il pleure et hurle presque en se mordant la lèvre.
Je m'approche rapidement de lui, tire ses cheveux en arrière et lui chuchote:
- Non,ne te mord surtout pas la lèvre.
Je dépose quelques baisers le long de son cou et il penche encore plus la tête en arrière pour laisser accès à mes lèvres. Je recule et attrape son cou entre mes fines mains. Il agonise et serre les dents en me regardant dans les yeux.- C'est moi qui décide, compris?
Il secoue la tête de haut en bas et je le relâche en posant mon poing dans son estomac. Il se replie sur lui-même et continue de pleurer. Je me retourne, marche et m'apprête à sortir quand l'homme m'interpelle.
- Vous...vous allez où ? Chuchote l'homme.
- Chercher des trucs pour m'amuser. Répondis-je en riant.
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You are my game.
Fiksi PenggemarHarry est un maniaque du contrôle.Il ne viole pas ses victimes,il les tue.D'une mort lente et douloureuse.Mais il aime ça,il aime la souffrance,il aime le sang de ses victimes qui dégoulinent lentement sur leur peau.Ils ne sont que des moins que ri...