Vampire's Love Game

Indice de famille

Italique = Pensée ^^

PDV Miyaze

Merde. Merde, merde et merde. Alicia était dans une mauvaise situation... très mauvaise même. Bon, c'est elle même aussi qui s'y était mise dans cette situation... Elle risquait sa vie la ! 

Je passais mon regard du chevalier noir à mon amie, en la suppliant d'arrêter ce combat risqué. Puis, un entendit un toussotement. Le Compte Sylonia, brisa la tension en déclarant de façon pacifique et comique :

-  Hu-hum, bien ! Oublions tout cela et passons à autre chose ! 

Alicia sembla revenir à la réalité et Ayame se leva. 

 - Mikaelis, je dois partir un instant. J'ai un appel urgent. Veuillez m'excuser... 

J'aperçus une œillade joyeusement effrayante entre ma camarade et lui avant qu'il ferme la porte. La fin du dîner se déroula tranquillement mais je pus remarquer les tremblements incessants de Christia. Je lui prit discrètement la main pour la rassurer.

PDV Alicia

Christia avait l'air d'avoir vieilli de 10 ans, réaction normale après les menaces de l'autre chien de famille. J'aurais voulu continuer la conversation avec ce dernier mais Miyaze y paraissait fortement opposée. Peut-être étais je allée moi aussi un peu trop loin ?

Un sentiment de regret prit place en moi.

Nous nous levâmes de tables et nous nous installèrent confortablement dans un  petit salon aménagé de différents meubles de cèdres et de fauteuils plutôt confortables. Quelques tableaux ornaient les murs, représentant les ancêtres de la famille. Mikaelis, le blond cendré ne cessait de jeter des sourires "séduisant" à la jeune Christia. Peut être pour la rassurer ? Intéressant.

Cet homme faisait lui aussi partie de mon enquête sur la famille royale.

Mikaelis:

 Fils de la sœur décédée de la reine.

 Compte de sang pur et de haute réputation.

 Auparavant, il s'agissait de mon beau frère. Censée épouser ma sœur... qui était elle aussi morte.

Il ne devait pas avoir beaucoup de chances avec les femmes... 

Alors que les autres invités étaient préoccupés, Miyaze et moi nous éclipsâmes vers sa chambre. Mon amie brune soupira d'exaspération dès que nous arrivâmes sur le seuil de sa chambre. 

- Tu es complètement folle !! hurla t-elle

Je plaquais mes mains sur mes oreilles.

- Pas besoin de crier aussi fort. 

- Dois je te rappeler que cet homme a failli te tuer ?!  Azuya Bennedict !! Je t'en supplie, arrête tes jeux suicidaires. 

- J'ai juste voulu m'amuser, tu n'as rien à craindre. Il est peut être dangereux mais certaines informations ne lui seront jamais à sa portée. Personne à part toi ne connait ma véritable identité et si il venait à enquêter il ne trouverait rien. la rassurais je 

- Il n'a pas besoin de preuve pour aller fouiller chez toi. Ou pour aller t'espionner et blabla-blabla...

Je restais obstinément en silence  en attendant qu'elle finisse de me faire des remontrances. Au bout de quelques minutes désagréables...

- J'ai compris. Je ne le ferais plus. déclarais à contre cœur...

Elle sembla nettement plus rassurée en entendant ces mots, se dirigeant vers sa bibliothèque, elle tira une boite et me l'apporta.

  Je reconnus immédiatement l'objet, il était à ma sœur. Une vague de colère et de tristesse s'empara de moi mais je bloquais ces émotions. Ce n'était pas le moment de ressasser le passé et de s'apitoyer sur son sort...

- Ça appartenait à ta famille. Je l'ai reprise à la famille royale et l'ai remplacé par une réplique exacte. J'ai pensée que ça pouvait être utile...Normalement, il n'y a que toi ou quelqu'un de ta famille qui peuvent l'ouvrir, mais c'est étrange. J'ai l'impression qu'on a modifié le sceau.

J'ouvris la petite boite de verre, une douce musique nostalgique s'y déversa, une vieille lettre avec un cachet de cire. 

Tachée de sang. 

Sur les cotés, de vieilles bagues et peignes ornés de bijoux... Et une clé, faite d'un...os humain...

- Je regarderais ça plus tard, et je te tiendrais au courant... Ce n'est pas vraiment le meilleur endroit pour regarder quelque chose qui n'est pas censé être la. murmurais je, méfiante.

Elle hocha la tête. Refermant la boite, elle me fixa et me lança d'une putain de voix solennelle:

- Je suis avec toi, n'oublie pas.

Je lui offris un sourire gratifiant voulant dire "merci" et réduisit la boite en taille plus petite afin de la mettre dans une de mes poches de ma cape.

- Il vaudrait mieux que je parte. Avant que le chien de famille se ramène, dis je moqueuse.

- En effet, me répondit elle en riant.

Replaçant ma mèche noire derrière les oreilles, j'enfilais ma cape et la capuche avec. Avant que Miyaze parte dans le salon, je l'embrassais rapidement sur la joue et décoiffais affectueusement ses cheveux. Comme je l'aurais fait à ma petite sœur. Elle s'en alla puis j'ouvris la porte et commençais à me diriger vers le portail de fer de la demeure, tandis que j'allais sortir ma vue tourna brutalement au noir. 

Ne comprenant pas, je clignais des yeux, puis je sentis une douleur atroce provenant de mon cœur.

Mes crises...pas maintenant...c'est à cause du sceau que l'on m'a mis avant de mourir...pensais je.

 Je me sentis tomber en avant... mais une étreinte m'empêcha de percuter le sol. Les yeux entrouverts, je n'aperçus que deux lueurs de braises au dessus de moi. Avant de sombrer dans l'inconscience je me dis :

- Je suis dans la merde.

BIENTOT LA SUITE ^^ !!!