Vampire's Love Game

Suspicion

Plusieurs semaines s'étaient écoulés depuis ma rencontre avec le Chevalier Noir, juste après être rentrée chez moi, j'avais ouvert la boite que Miyaze m'avait confiée. 

Parmi les objets présents dans la boite, se trouvait une lettre tache de sang...

Mue par un sentiment de hâte, j'en avait sortie le contenu pour parcourir les quelques lignes s'y trouvant. 

Cher Zeryas,

Nos recherches sont sur le point de se terminer. Je sens que je touche enfin au but mais il me manque encore quelque chose d'essentiel. J'essaie de trouver de quoi il s'agit, si un résultat arrive, je te le ferai immédiatement savoir. En attendant, fais tout ce que tu peux pour ralentir tes recherches sur l'antidote Relia. Je vais partir plusieurs mois, certaines personnes commencent à devenir suspicieuse et si les toutous de la famille royale viendraient un jour à venir dans la résidence, je ne pourrais pas cacher entièrement nos expériences. Prends soin d'Alicia sans oublier sa sœur et sa mère.

- S.Y ton dévoué ami

 Je m'asseyais à mon bureau, en proie d'une longue réflexion, une dizaine de questions m'assaillant continuellement depuis l'ouverture de cette boite.

Mon père avait il des recherches en parallèle autre que celle du remède de la fleur Relia ?

Qui est cet ami dévoué ?

Quelles ont été le but de ces recherches dissimulés ?

Et pourquoi ralentir les recherches ?

Y aurait il eu quelque chose que mon père ne désirait pas que la famille royale sache ?

...Prends soin d'Alicia ? Se pouvait il que je le connaisse ?

- S. Y... Qui es tu ?

Mon père connaissait malheureusement de nombreuses personnes, et il était impossible de dire qui était l'auteur de ces mots encrés.

Je pris la clé posé à coté de l'enveloppe et l'examinais. Il m'avait semblé avoir vu celle ci quelque part, du moins des ornements similaires à ceux qui y étaient gravés dessus. Peut être ouvrait elle un pièce interdite ?

De l'autre main, je commençais à observer sous tout les angles le simple bout de papier, tentant de percer les mystères qui l'accompagnait. Le parfum de sang laissait à penser que ces secrets avaient du être vainement protégé avant de parvenir aux mains de la royauté.

- Dans ce cas, est ce que cet ami est encore vivant ?

Le silence en répondit, faisant écouler des secondes interminables d'attentes en quête de réponse inespérées à toutes ces questions... Une soudaine fatigue s'empara de moi, me ramenant à mes besoins primitifs de vampire.

« Il est l'heure de prendre mon repas on dirait »

Je sortis de sa poche un flacon emplit de fleurs violettes, les fleurs de Relia. La seule chose qui me permet encore de me nourrir véritablement. Je faisais partie de la minorité de vampire qui s'en nourrissait.

Je me rappelais encore des passage de livres sur notre « espèce ».

« Surnommés Réliens, ces vampires née d'une religion ancestrale, se refusent à boire du sang depuis leur naissance. Cette plante sont leur unique moyen de survivre sans s'attaquer a des êtres vivants, elle leur confère des nouvelles aptitudes à un grand prix...

Tout les vampires de haut rang y compris la royauté, voulant s'approprier de cette nouvelle source de pouvoir sont décédés d'anémie après s'en être nourri. Condamné par leur crime, celui d'avoir pris le sang d'autrui. Seules les familles n'ayant jamais goutté à la moindre goutte de sang ont le privilège de posséder ces aptitudes. Privilège qui causa l'exécution de plus de la moitié d'entre eux, considéré comme une trop grande menace pour la royauté. »

Un grand fracas de porte se fit désagréablement entendre, la faisant sursauter dans le cours de ses pensées. La porte d'entrée plus précisément.

- Depuis quand des invités viennent chez moi en fracassant les portes ? Pestais je.

Me précipitant vers le hall d'entrée, je vis Miyaze, haletante. Elle paraissait paniquée, lorsqu'elle me vit, elle courut vers moi et me pris les mains tout en respirant bruyamment.

- Miyaze ? Que t'arrive t-il ? Il s'est passé quelque chose ??

Voyant qu'elle tentait avec désespoir de parler, je posais ma main sur son épaule pour la calmer.

- Il faut...que tu...fuis... Le Chevalier Noir et l'armée... ils fouillent toutes les maisons !

- Quoi ?? Comment ça ? Pourquoi ? demandais je, sentant la panique monter en moi.

- Je t'expliquerai plus tard. Cache toutes les preuves et pars te cacher avant qu'il n'arrive, il n'hésitera pas a te tuer si il trouve quelque chose cette fois. 

Elle commença a me tirer vers mon bureau, prit un grand sac en toile et fourra dedans les objets qu'elle m'avait apporté, les parchemins censé être détruit par la royauté et tout autres indices de complots. La rage monta en moi, je maudis intérieurement le responsable de cette panique générale.

- Sale chien de famille.... Ayame... tu commence sérieusement à m'énerver.

Tout en fermant le baluchon, Miyaze se tourna vers moi et déclara :

- Je dois repartir maintenant, sinon ils vont se rendre compte de mon absence. Ils sont aussi en train de fouiller chez moi. 

Luka se faufila a travers le pas de la porte sous sa forme animale et prit l'apparence humaine, il tendit la main vers moi avec un air sérieux mais rassurant.

- Alicia, donne moi le sac en toile, je vais le mettre en lieu sur. Lorsqu'ils arriveront, fais diversion le temps de m'enfuir avec les preuves. Si jamais tu vois une fumée noire a l'est, ça voudra dire que je me suis fais attraper.

Une nouvelle fois encore quelqu'un toqua à la porte. Il s'agissait sans aucun doute de l'armée, j'acquiestais rapidement à la demande de mon démon. Je lui ébouriffais les cheveux avant qu'il disparaisse avec Miyaze.

La porte d'entrée s'ouvrit, je redescendais de mon bureau pour faire face à la porte d'entrée. Celle ci s'ouvrit d'un coup sec, tandis que je restais en haut des escaliers, les yeux déterminés et fixés à la silhouette d'un chasseur. Je n'eu qu'une seule pensée :

- Tu ne mettra pas le moindre pied dans mon passé.

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