Not a party of pleasure

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- Il va falloir qu'on parle.

Je le regardais droit dans les yeux, une pointe de peur diluée dans la tâche noire de colère déversée dans mon cœur.

- Tu veux parler...A quel sujet ? Parce que je n'ai rien à te dire. Lui crachais je à la figure.

Il leva mon menton de force pour que nos deux regards soient bien en face, je voyais bien sa colère à lui aussi. Ses yeux emplis de questions n'attendant que mes réponses qui, à sa plus grande déception, ne seraient pas aussi gentilles qu'il l'aurait espéré.

- Ne me parle pas sur ce ton. Tu sais très bien ce que tu risque avec moi.

- En effet, grâce à toi, voilà que je me retrouve empoisonnée !! Grâce a toi je vais peut-être mourir !!!

En réalité, je savais que je ne craignais rien mais je voulais voir son expression haineuse et sadique face à mon risque de mourir. Néanmoins, je n'eus pas la réaction escomptée, au contraire, sa détermination sembla vaciller et il détourna la tête.

- C'était mon devoir. Je ne peux pas désobéir, crois moi, je ne voulais pas t'impliquer dans cette histoire...murmura t-il, crispé entre la culpabilité et la colère.

Je le fixais quelques secondes, stupéfaite d'entendre de telles paroles venir de sa bouche. J'avais senti une certaine douceur dans sa voix, une volonté de se faire pardonner et une attention particulière.

«Je ne peux pas céder aussi facilement, ce qu'il a fait aux prisonniers Réliens reste condamnable...»

Je grimaçais, moi aussi tordue entre le souhait de me réconcilier avec cet homme qui me faisait pourtant frissonner de peur par ses actions abjectes envers les miens. C'était presque de la trahison...

Je sentis sa main glacée se poser gentiment sur ma joue.
- Azuya... Pourquoi es tu partie ? Est ce que tu me cache quelque chose...?

Je frissonnais, peut-être soupçonnait il mon intrusion dans sa cave sanglante ou il avait gardé des prisonniers... Il perçut ce frisson bien que mon regard soit resté de marbre. Ses yeux s'assombrirent, et il me força à me lever pour me prendre vigoureusement dans ses bras. Je me sentais un peu écrasée mais l'odeur de parfum qui lui était caractéristique vint me chatouiller le nez, faisant trembler mon petit cœur de désir et de colère. Je le repoussais violemment et tombais en arrières sur mes fesses, déséquilibrée par le choc.

- Ne t'approche pas plus de moi ! Si je suis partie c'est pour être avec Shinya !! Criais je en tentant d'adopter une voix coléreuse et froide.

La chaise sur laquelle je m'étais assise quelques instants s'envola jusqu'à l'autre côté de la petite pièce, heureusement bien isolée. Je n'eus pas le temps de réagir lorsqu'il plaqua des lèvres contre les miennes, m'embrassant avec une intensité démoniaque. Ses lèvres, elles, n'étaient pas glacé comme ses mains mais tendre et chaudes. Je m'aggripais désespérément au devant de sa veste militaire. Je le sentis chuchoter près de mon oreille.

- Je ne te crois pas. Je sais que tu n'es pas le genre de femme à aller voir des hommes par instinct. Tu sais ou sont les dangers, tu connais quelle relation Shinya entretient avec la royauté, il ne la respecte pas et il risque probablement de se faire tuer un jour. Si tu es allé vivre chez lui c'est pour une raison, et j'aimerais la connaître.

Mon cœur fondait littéralement, et les larmes commençaient à me monter aux yeux. Je savais ce que je devais lui dire afin qu'il me laisse tranquille, mais les mots ne venaient pas. Je restais silencieuse en ravalant mes larmes pour garder une expression toujours aussi haineuse.

Ses yeux écarlates me dévoraient, me tiraillaient de toute part, je ne l'avais jamais vu autant en colère auparavant. J'en étais effrayée, je tremblais et il le sentait. Il approcha ses lèvres des miennes et il reprit la danse douce et infernale. Ses mains habiles commencèrent à déboutonner lentement ma blouse.

- Alors... Tu ne pense toujours pas à coopérer ? fit il avec froideur, le genre regard qu'il réservait uniquement à ses prisonniers.

- Si tu pense pouvoir trouver un autre raison que celle que je t'ai déjà dite, je crois que tu risque d'être déçu, fis je sarcastiquement. Je ne suis pas la femme à laquelle tu pensais que je sois. Je te hais. Je te déteste. J'aimerais que tu meure. Tu ne l'a toujours pas compris ?

Il garda la même expression.
- Donc, si je comprends bien... Tu n'aimes pas lorsque je te fais ça ?

Il m'embrassa de nouveau et parcourut mon cou d'autres baisers. Je sentais sa main remonter le long de ma cuisse, de plus en plus haut jusqu'à toucher un endroit sensible. Il exerça une pression à l'aide de ses doigts gantés.

- Et ça non plus, tu ne dois pas aimer, j'imagine.

Mes mains s'étaient agrippés plus fortement à sa veste alors que j'essayais de le repousser en vain. Je cachais alors mon visage. Il arrêta la pression.

- Je m'en doutais, soupira t-il. Tu ne me diras rien... Il m'enveloppa dans ses bras. J'attendrais... J'attendrais que tu me fasses plus confiance...

~~~ END ~~~
Oui, je sais, ça chapitre est vachement plus court que d'habitude mais la, il y a davantage de qualité alors ne vous plaignez pas ! Surtout que je vois que mon histoire a bien baissé dans le classement ... SNIF... La, oui je voudrais bien qu'on me fasse de la pub...

Ensuite, si vous êtes déçu du fait qu'il n'y aie pas eu de scène de cul c'est bien normal ! De 1, parce que l'amour ne se construira jamais de manière solide qu'à partir de sexe, de 2, parce que j'estime que mes personnages ne sont toujours pas prêts (oui je les traite comme si c'étaient mes enfants). De 3, ce sont les petites attentions, les petites paroles qui font que l'amour soit aussi beau, pas le fait de baiser en permanence. Après j'ai rien contre le hentaï, au contraire, j'adore mais je ne tiens pas à ce que mon bouquin devienne uniquement un recueil de cul. Comprenez moi, ce sont mes enfants ces personnages.

Voili voilou !

Vampire's Love GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant