À corps perdu (Broken pieces | l.h)

Chapitre 59

-Aller, raconte moi ! S'impatiente Luke.

Nous sommes tout les deux atablés près d'une fenêtre. Le restaurant est magnifique, les tables sont nappées de draps blanc et les murs recouvert de tableaux de paysage.

Nous avons déjà mangés l'entrée et nous attendons à présent les plats principaux.

Luke est vraiment beau dans son costume, enfin, presque. Il porte juste la veste, sinon fidèle à lui même, il a gardé son skynny noir.

Depuis tout à l'heure nous discutons de tout et de rien, mais le blond à trouvé ça "drôle" de se dévoiler nos plus grosse honte.

La sienne était qu'il avait uriné dans une piscine municipale lorsqu'il était enfant parce qu'il ne croyait pas à l'histoire du liquide rouge.

Je vous laisse imaginer la suite.

-Je peux pas, c'est vraiment honteux ! Je m'exclame.

-C'est le but, Elea, réplique t-il.

Je souffle lentement avant de me lancer, Luke ayant gagné cette bataille;

-J'avais certainement 13 ans, on faisait les courses avec ma mère et j'avais vu un garçon vraiment beau. Alors je me suis dit que j'allais le prendre en photo, ne me demande pas pourquoi, je sais toujours pas pourquoi j'ai fais ça. Au bout de quelques minutes il commençait, lui et sa soeur, à me regarder bizarrement, pourtant j'étais vraiment discrète ! Une fois sortit du magasin, j'ai pris une photo du ciel, et c'est la que j'ai compris.

Je laisse mon résumer en suspent, histoire de faire monter l'impatience chez Luke, chose qui fonctionne;

-Aller, Elea !

Je pouffe un rire avant de finir;

-Je me suis aperçus qu'il y avait le flash.

Un éclat de rire s'échappe des lèvres du blond, se rire rauque qui à le don de donner des frissons à n'importe qui.

-Te moques pas !

-Non non, c'est mignon et naïf, j'aime bien, se défend t-il.

Je roule des yeux alors que nos plats arrivent.

Mon risotto à l'air délicieux. J'attrape ma fourchette et la remplit de grain de riz avant de la mettre dans ma bouche, goûtant à ce somptueux repas.

-Elea ? Demande Luke alors qu'il finit un bout de sa viande.

-Hm ?

Il dépose sa fourchette et frotte ses mains sur son jeans, comme s'il allait demander quelque chose d'impossible;

-Raconte moi l'histoire de ta sœur, s'il te plait.

Mon estomac se noue, me retirant immédiatement l'envie de me nourrir.

Je fronce les sourcils tout en evitant son regard;

-Co-comment tu sais ?

-J'ai vu des photos chez toi, j'ai compris qui c'était. Puis cette pièce où personne ne va, c'était sa chambre, pas vrai ?

Au niveau de notre relation, je pense que je peux lui en parler.

Si je suis prête ? Non, bien sûre que non, mais je lui dois bien ça.

Alors avec tout le courage que je rassemble, je me lance;

-Elle est morte il y a deux ans, d'un cancer.