Chapitre 67

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"Elle a imploré mon pardon et je lui ai accordé. Mais à la vérité, je lui avais déjà pardonné tout ce qu'elle avait pu faire, et tout ce qu'elle allait faire bien avant ce jour. Pour moi il n'y avait pas d'autre choix. C'était ça, tomber amoureux."

Outlander.

***

Mes larmes dégoulinent sur mes joues, mon coeur s'emballe et mes membres tremblent à un point inimaginable.

C'est donc ça, avoir peur ?

Car en cet instant précis, j'ai peur. Peur de ce qu'il peut arriver à Luke, peur car je ne sais pas où il se trouve, peur de me retrouver seul.

En fait, il y a tellement d'émotions qui s'éveillent en moi que je ne sais plus quoi penser.

Ma tête tourne et me fait terriblement mal, je crois que c'est à force de pleurer, j'espère.

Je rassemble tout mon courage, j'inspire un bon coup et expire ensuite. Puis, je baisse mes yeux sur la feuille que je tiens toujours

fermemant entre mes mains et commence à lire les quelques lignes d'inscrites.

"Elea, mon amour.

Je sais que ce surnom ne te ressemble pas, il ne me ressemble pas non plus. Mais après avoir chercher pendant ce qu'il me semble être des heures, il n'y avait que celui la qui pouvait te qualifier dignement.

Par où commencer ? Il y a tellement de chose que je voudrais te dire, alors commençons par le commencement.

Te souviens-tu de la première fois où je t'ai parlé ? Je me montrais froid et quelque peu distant, je l'avoue. Mais tu m'impressionnais, oui, il faut le dire, tu m'impressionnais. Tu es tellement propre sur toi, et ce n'est pas un jugement, loin de là. Tu étais à première vue parfaite, et cela m'effrayais. Ton comportement, ton caractère, ton physique... Tout ça me rendais faible. J'ai compris au fur et à mesure de tout ce que cela signifiait réellement, et c'est à ce moment là que j'ai compris que je n'étais encore jamais tombé amoureux.

Ton sourire, tes focettes, ton parfum, tes bras, tes cheveux, ta façon de vouloir me protéger, ta voix, ta personnalité... Il n'y a rien de plus parfait sur terre que toi, et pourtant, je n'aime pas ce mot.

C'est donc pour toutes ses choses qui font de toi ce que tu es que j'ai voulu m'ouvrir à toi.

Tu as voulu me rendre indépendant à la drogue, tu as voulu me rendre heureux, tu as voulu me faire goùter à la vie, et tu as reussi.

Tu as fais de moi l'homme le plus heureux du monde, et je t'assure que je ne pèse pas mes mots. J'ai pu croquer la vie à pleine dent tel l'adolescent que je suis, grâce à toi.

Bien que nous ayons emmèlé nos corps qu'une fois, cette étreinte était magnifique. Sache que c'était la plus belle nuit de ma vie, malgré notre rentrer prématurée en Australie.

Tu m'as sauvé de ce que je devais supposé devenir, tu as toujours su me montrer le droit chemin, et pour cela je ne te remercierais jamais assez.

Je voudrais pouvoir continuer de tourner autour du pot, mais je l'ai déjà trop fait.

Tu sais, tout le monde à ses démons, qu'ils soient éveillés ou en train de rêver, c'est inévitable.

Tu as réussi Elea, tu as su me faire arrêter la drogue, tu as su réveiller une meilleure personne en moi dont j'ignorais totalement l'existence.

Tu as su m'affranchir de mes souvenirs.

Malgré tout, c'est comme s'il me manquait quelque chose.

Mais ne t'inquiète pas, temps que tu m'aimes, je resterais toujours avec toi.

Je voudrais continuer à t'écrire encore et encore, d'écrire mot par mot chaque sentiment que j'éprouve envers toi.

Je voudrais aussi te décrire ô combien ma vie est ridicule, mais, par moment, les mots ne suffisent plus.

Je t'aime Elea, je t'aime comme cela n'est pas permis, crois moi.

J'espère que tu saura me pardonner.

Ton amour, Luke."

Mes jambes tremblent horriblement, puis comme si je n'avais plus aucune force, je m'écroule sur le sol, les larmes coulant à flot sur mon visage.

Je n'arrive pas à comprendre sa lettre, est-il partir ? A t-il quitté la ville ? Ou alors l'Australie ? Si c'est le cas, alors pourquoi ?

Mon corps entier est parsemé de tremblement désagréable. Alors pour tenter de les calmer, je m'allonge sur la moquette qui recouvre la chambre de Luke.

Je cache mes sanglots sur le sol, tentant de les atténuires, mais rien n'y fait.

Puis, la porte s'ouvre lentement. Je n'ai pas la force nécessaire pour relever la tête, mais des bruits de pas s'approche de moi.

Puis la personne s'abaise à mon niveau avant de poser sa main sur mon épaule, me faisant sursauter.

Je redresse mon visage et observe Ashton, les lèvres pincés entre elle.

Son visage est remplit de compassion, alors sans réfléchir, je me redresse et me jette littéralement dans ses bras.

Le bouclé entoure ses bras autour de ma taille tandis que je pleure contre la peau de son cou;

-On va le retrouver, je te promets, Elea, chuchote t-il en caressant mon dos.

Après avoir étouffé mes sanglots, ou presque, je me redresse et tend la lettre à Ashton;

-Je-je ne crois pas qu'il soit partit, je prononce difficilement.

Le bouclé fronce les sourcils avant d'attraper la feuille.

Il commence rapidement à la lire avant de redresser sa tête vers moi;

-Tu crois qu-

Un bruit sourd nous fait nous redresser rapidement.

Nous nous regardons tout les deux avec Ashton avant de courir vers la source du son.

Nous sortons de la chambre et prenons la direction de la salle de bain.

Je suis devant la porte, et tout se passe très vite, une part de moi ne veux pas l'ouvrir, mais l'autre me l'oblige.

Alors j'enclanche le loquet et entre-baille la porte avant de l'ouvrir rapidement.

Le spectacle qui se donne alors devant moi m'arrache le coeur d'une puissance incommensurable.

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Hello!

Pour le concert, j'ai tout décris dans mon rant book, il y a aussi une photo et une vidéo, si vous voulez en voir plus, soit mon twitter: psychoetp - soit mon insta: cazenmccoy.

J'espère que ce chapitre vous aura plu !

Kiss kiss :*

À corps perdu (Broken pieces | l.h)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant