Chapitre 45 :

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Je suis dans la voiture avec Conrad et je boude tant qu'il ne veut pas me dire où l'on va ce qui veut dire que je vais bouder pendant tout le trajet normalement. Je décide de m'occuper en écoutant mais surtout en chantant et mets donc de la musique pas super fort mais quand même. De toute façon forte ou pas, je vais casser les oreilles des personnes environnantes. Je commence donc par chercher de la bonne musique à la radio. Une fois trouvée, je me mets à chanter en coeur avec l'artiste et parfois en yaourt pour les chansons anglaises. En réalité quand je le veux, je chante bien. J'alterne donc les deux une fois je chante bien et une autre, je chante mal. Au bout d'une heure et demie, je vais sur mon téléphone pour prendre une vidéo réaction de Conrad. Au moment même, il se gare. Je continue de chanter, bien pour cette fois et continue de filmer. Une fois la chanson finie, Conrad éteint la radio et j'arrête la vidéo pour voir la réaction de Conrad. Je regarde la totalité et remarque qu'il me regarde avec ses yeux amoureux, il me regarde amoureusement...
Je lui tends pour lui montrer ce qu'il fait. J'attends la fin et dis :
-Tu aimes ma voix ?
-Uniquement quand tu chantes bien.
-Pourtant tu sembles en amour, en admiration sur la vidéo.
-Simplement parce que je suis amoureux de toi.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il disse ça.
-Waow... Je suis prise de court, je ne sais pas quoi te dire enfin si, je sais. Je t'aime, tu es un amour, mon amour, mon grand amour.
-Tu es mon grand amour à moi !
-Je t'aime.
Sur ces mots, nous nous embrassons comme pour jurer, prouver nos mots. En nous écartant, je me mets à regarder le paysage, c'est tellement beau, ces couleurs, ce ciel ensoleillé... C'est vraiment beau. Conrad me prend la main et m'amène dans la maison en face. Il s'agit d'un restaurant simple.
Je remarque d'ailleurs que j'ai des gargouilles. Je lâche la main de Conrad et comme une enfant me met à courir vers la porte. Bien évidemment en arrivant devant, je l'attends, ne voulant pas entrer seule. Il rigole, passe devant et m'ouvre la porte. Nous sommes accueilli par les gérants, je pense vu l'allure, qui nous propose des tables. J'en choisis une près d'une grande fenêtre afin de pourvoir admirer la vue. Je me fais tirer la chaise par le patron. Je le remercie et m'y assois. Je prends ensuite le menu qui m'est tendu et écoute les plats du jour qui nous sont proposés. Je ne me décide pas et ouvre alors la carte. Je regarde la totalité mais mon regard se dirige plutôt vers du poisson. Une salade avec du fromage de chèvre, du saumon et un assortiment de crudités : des tomates, des carottes... Conrad lui a préféré prendre une pizza au chorizo et poivrons. Un plat que j'aurais aussi pu prendre. En attendant nos commandes, nous parlons en buvant une limonade pour moi et une bière pour Conrad à la framboise que j'ai gouté bien sûr et qui est plutôt bonne. Nos plats sont plus tard arrivés et étaient super bons. Nous avons ensuite pris pour deux un dessert bien garni, un Saint-Honoré. Il était aussi très bon. Conrad a insisté pour payer ce qui me dérangeais mais je "n'avais pas mon mot à dire" comme il m'a dit. Nous avons décidé de digérer un peu avant de reprendre la route.
Conrad resta au volant pendant encore une bonne heure avant de finir notre périple. Nous sommes passer devant le panneau annonçant le département du Doubs. Ma deuxième région préférée, ses villes sont magnifiques. Il s'arrête maintenant devant une maison plutôt jolie, pas très grosse mais jolie. Il entre dans la cour et se gare. Je sors et respire un grand coup. J'aime respirer l'air où je vais, comme si je revivais. Je vais ensuite dans le coffre avec Conrad pour prendre ma valise et découvre que son coffre est plein. Il avait vraiment tout prévu. Je prends donc ma valise et me dirige vers la porte. Conrad me suit puis me passe devant pour ouvrir la porte. Il sort la clé de sa poche enfin il sort son porte-feuille puis la clé de sa poche. Il l'insère dans la serrure et avec un peu de mal, réussit à ouvrir. Je rentre et suis surprise. Agréablement, c'est spatieux, lumineux et quand même un peu vieux, fait de bois.
-Cette maison t'appartient ?
-Plus ou moins, c'est l'héritage de mon grand-père à ma mère mais elle ne pense pas y retourner donc oui, on peut dire qu'elle m'appartient.
-Waow... Elle est magnifique.
-Merci, enfin merci pour mon grand-père. Il a fait tous les travaux pour cette maison, les murs, les sols...
-Et bien, ça devait être un grand bricoleur pour faire tout ça.
-C'est d'ailleurs pour ça qu'il est mon modèle. Tiens, dit-il en me tendant un cadre. C'était mon grand-père avec ma grand-mère.
-Ils ont l'air super heureux. Et aussi d'être de très bons vivants.
-Oh, oui, les meilleurs que j'ai connu.
Je souris. C'est génial de connaître des gens comme ça aussi passionné, aussi drôle, et aussi sympathique.
-Tu les aurais sûrement beaucoup apprécié et eux de même. Ajoute-t-il.
-Je n'en doute pas un instant.

AmyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant