La Totale

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Adrien. Même Jour. Même Endroit.

Lei hurle sa frustration au moment où je relâche encore la pression de mes doigts autour de son clitoris. Je m'amuse à laper son jus qui ne cesse de couler sur l'intérieur de ses cuisses depuis que j'ai initié le début de cette punition.

Je suis dans un état psychologique et physique indescriptible. Cette journée fait très certainement partie des journées qui resteront gravées dans ma mémoire jusqu'à la fin de ma vie. Mais quand le destin s'en mêle, vous n'avez pas vraiment le choix, n'est-ce pas ?

Leila s'effondre contre mon épaule en sanglotant et en me suppliant. Elle a besoin de jouir. Mais je ne suis pas encore disposer à lui donner cette délivrance. Non. Je suis trop en colère. J'ai eu peur comme jamais tout à l'heure. Je crois que toutes les théories les plus tordues me sont passées par le ciboulot. L'espace d'un instant j'étais devenu un adepte conspirationniste. J'ai besoin de lui faire comprendre que c'est la dernière fois qu'elle me fait un coup pareil.

Elle est à moi. Je suis son dominant. Je me dois de la protéger, de la chérir de répondre à ses besoins plus qu'à ses envies même. Et pour ça, je dois savoir où elle est, et avec qui. Même si, effectivement, j'ai merdé moi-même en la laissant aux mains du commandant.

Je savais qu'elle était avec un autre mâle alpha. Je le savais et j'ai laissé faire. Déjà ça partait mal, mais quand je ne les ai pas trouvés, j'ai disjoncté.

Leila doit penser que je suis un gentil dominant. Elle est loin de se douter de toutes mes capacités. Jusque-là, on a juste gratté la surface. Ce soir, je lui sors le grand jeu.

La totale.

Ce soir, elle s'abandonne complètement ou nous n'irons pas plus loin.

Je la soulève en passant un bras derrière ses genoux et l'autre dans son dos. Elle est si petite et si menue entre mes bras qu'on dirait une poupée de porcelaine. Elle tremble de colère, de frustration, de rage et de peur aussi. Mais derrière, je sens plus que tout de l'excitation. Leila a besoin d'être maîtrisée pour mieux se libérer. Alors que je grimpe les escaliers pour la mener dans notre chambre, je me promets de la prendre par tous les orifices ce soir. Je veux effacer de sa mémoire jusqu'à cette après-midi avec le flic. Je veux qu'elle sache sans l'ombre d'un doute que j'ai peut-être un fils oui, mais que j'ai avant tout besoin d'elle. Johanna n'est rien. Absolument rien à côté de ce que je ressens pour elle.

Je l'assois sur le matelas et lui écarte les jambes, m'offrant une vue imprenable sur ses chairs gonflées d'un plaisir non assouvi. Il me tarde de m'enfoncer profondément dans sa chaleur moite mais avant...

- Leila.

Je redresse son menton et la force à me regarder dans les yeux. Son incroyable regard vert me fusille et me transperce. Elle m'en veut. Elle a envie de m'envoyer me faire foutre avec toute sa verve habituelle. Mais en même temps, son penchant pour sa soumission et l'attente de son orgasme la pousse à accepter ma domination...

Je prends une voix basse, lente, hypnotique et agressive.

- Ce soir, je t'amène définitivement dans mon monde. Ce soir, là sur ce lit, tu m'appartiendras définitivement. Il n'y a rien que je ne veux te voir me refuser. Rien que tu ne pourras faire pour me fuir. Ton corps est à moi.

- Je...

- Non !

Elle fronce les sourcils et se mord la langue sous mon injonction féroce.

- Tu ne parles plus jusqu'à ce que je te le demande. Ce soir, je te prive de parole. Ce soir, tu ne fais qu'obéir. Je te ferais jouir crois-moi. Et plus d'une fois même. Si tu es sage... Par contre si tu te rebelles, si tu fais ta forte tête, je te promets que tu me regarderas me branler devant toi, et même sur toi, et que je te laisserai sur le carreau jusqu'à demain matin. C'est clair ?

Une lueur mauvaise passe dans ses yeux. Mais je souris. Elle s'est contenue et ne m'a pas sauté dessus pour m'étrangler.

- C'est clair Leila ? Tu peux répondre.

- Oui, c'est très clair.

- Bien allonge-toi et garde les cuisses bien ouvertes surtout. Je ne veux rien rater du spectacle que tu vas continuer de me donner.

Elle déglutit. Je commence à me déshabiller aussi lentement qu'elle tout à l'heure. Et mon chaton réagit incroyablement. Son odeur me femelle en chaleur m'enivre.

- Touche-toi Leila. Mais attention, interdiction de jouir tant que je ne t'en aie pas donné l'ordre. Commence par les seins.

Son regard vire au vert des profondeurs. Elle inspire doucement comme pour se donner du courage et remonte sa main lentement le long de son flanc jusqu'au globe parfait auréolé du petit bouton rose tout dressé.

- Pince-le.

Elle s'exécute.

- Plus fort Leila et l'autre avec en même temps.

Une nouvelle fois elle obéit. J'adore la voir comme ça à la merci de mes seuls mots. Elle titille de la plus adorable des façons ses deux tétons. J'en salive en même temps que tout le sang de mon corps semble affluer dans ma queue. Je me débarrasse de mes chaussures et de mes chaussettes. Je suis juste en pantalon dont je défais uniquement le premier bouton. Je passe ma main sur mes abdominaux. Les iris de Lei se réduisent à deux fentes en suivant le tracé de mes doigts sur ma propre peau. Du coup elle se pince un peu plus fort et fais rouler ses pointes plus vite. Ses aréoles passent d'un rose pâle à rouge bordeaux magnifique. Elle ferme les yeux, se cambre et gémit. Ouh là...

- Stop. J'ai dit interdiction de parler. IN.TER.DIC.TION. d'émettre le moindre son !

Elle se mord les lèvres et immédiatement j'ai envie de lui baiser la bouche.

- À quatre pattes sur le lit, Leila.

Elle se redresse en secouant sa crinière flamboyante. Ses pupilles brillent, un léger voile de sueur la recouvre. Elle si belle comme ça putain !

Je déboutonne le reste de mon pantalon et en laisse émerger ma virilité douloureuse de toute cette torture que je nous inflige. Leila se lèche les lèvres dans un geste volontaire de profond désir. Je m'avance, me campe solidement les jambes écartées au bord du lit et commence à me caresser lentement devant elle. Je l'observe de toute ma hauteur, avec une vue imprenable sur sa chute de reins magnifique.

- Est-ce que tu la veux ma belle ? Ça te dirait de me sucer ?

Leila ferme les yeux et plisse tellement fort les paupières que je sais sans l'ombre d'un micro doute qu'elle n'attend que ça. Alors je pose ma main sur sa nuque et m'avance au bord de ses lèvres magnifiques.

- Ouvre et donne-moi du plaisir.

Pas d'hésitation. Obéissance immédiate aveugle et sexy.

Elle s'amuse au début avec mon gland, l'aspirant, le frôlant, le titillant du bout de la langue. Puis, elle pose de petits baisers légers comme une plume en descendant jusqu'à mes bourses gonflées avant de remonter en léchant ma veine prête à éclater.

- Putain Leila arrête de jouer ! Suce !

Elle sourit et je ne peux m'empêcher d'admirer son audace de soumise rebelle. Je lui souris en retour et caresse sa joue du pouce.

- Ne me cherche pas, ou je t'attache et je te jure que tu n'auras pas d'autre choix que de m'avaler tout entier...

Back Fire - Edité et en vente-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant