Entre Feu Et Terre

Prologue

Il y a bien longtemps...

- Cachez-vous il y a un désastreur !

Je me cache sous mon lit et pleure silencieusement en me bouchant les oreilles pour ne pas entendre le chaos qu'il y aura bientôt. Si seulement ma maman était là...

J'entends des cris, de rage, de désespoir, je ne saurais dire... Puis soudain, plus rien. Le silence. Et moi qui pleure doucement sous mon lit...

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Il y a bien longtemps...

- Cachez-vous il y a un désastreur !

Je me cache sous mon lit et pleure silencieusement en me bouchant les oreilles pour ne pas entendre le chaos qu'il y aura bientôt. Si seulement ma maman était là...

J'entends des cris de rage, de désespoir, je ne saurais dire... Puis soudain, plus rien. Le silence. Et moi qui pleure doucement sous mon lit...

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Cachez vous il y a un désastreur !

Je lève les yeux vers l'adolescente paniquée devant moi, totalement hystérique, et replonge les yeux dans mon bouquin. Elle ne va pas me déranger pour si peu, surtout que ce bouquin est bien plus intéressant qu'un petit désastreur. Qu'ils se débrouillent un peu seul ces incapables du bunker !

Franchement, je suis ici depuis un an et cela me déplait beaucoup ! Les habitants ici ont peur pour un rien. Ils ne sont pas habitués à côtoyer les monstres comme moi je les côtoie.

Je préférais grandement la vie au bunker royal, près de la reine. Au moins je me sentais utile. Je me battais, j'avais des conversations enflammées avec mon meilleur ami, et je pouvais surveiller la reine. Un jeune homme frisé me tire de mes rêveries en criant :

- Le meilleur moyen de survivre c'est de foncer sur lui et partir en courant avant qu'il n'attaque !

Je fronce les sourcils en comprenant qu'il parle du désastreur. Ils pensent vraiment qu'ils peuvent survivre comme ça ? La jeunesse ce n'est vraiment plus ce que c'était... Tout le monde est paniqué maintenant, ils courent en tous sens, les bras en l'air en criant. J'ai presque envie de rire tellement ils sont ridicules...

Mais avant que cela ne dégénère, je me lève de la chaise où je suis assise, pose mon livre, après tout je pourrais bien le finir après, et souffle un bon coup avant de lancer d'une voix autoritaire :

- Bon allez les morveux je m'en charge donc arrêtez de paniquer je déteste ça.

Ils s'arrêtent tous d'un coup et me regardent avec des yeux ronds avant de s'apercevoir que je ne plaisante pas. Certains murmurent entre eux et je lève les yeux au ciel. Au moins, ils ont arrêtés de courir partout. Qu'est-ce qu'ils croient franchement? Qu'un petit désastreur peut me faire peur ? J'en vois depuis que je suis enfant alors...

Une petite blondinette aux cheveux tirés en couette me tire la manche. Ses yeux verts semblent vouloir sonder mon âme quand elle penche la tête sur le côté.

- Dis... Tu es une chasseuse ? Parce que ma maman m'a dit que y'a que les chasseurs qui ont pas peur des désastreurs.

Et dire qu'elle me pose innocemment cette question. J'étais comme ça à son âge... Encore si pure. Elle me fait penser à moi et cela fragilise un peu la carapace que je me suis forgée. Alors je m'accroupis doucement vers cette petite fille et lui murmure d'une voix tendre, au creux de son oreille, pour que seule elle entende :

- Et bien ta maman a raison. Les chasseurs n'ont peur de rien.
Sauf du passé...

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Je tiens à préciser que les flashs back que je fais sont importants pour comprendre l'héroïne mais ils sont externe à l'histoire.
PS: en parlant de l'héroïne elle ressemble à la fille du media ^^