Pas sans toi ( Partie 1) EN RÉÉCRITURE #wattys2017

Chapitre 51

     Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase, que l'on frappait déjà à la porte. Je me levais en soupirant et me dirigeais vers la porte d'entrée. Quand j'ouvris la porte, Mélanie me faisait un magnifique sourire, que je lui rendait avec enthousiasme. William quant à lui soulevait son bras droit dévoilant un pack de bière, achetait certainement spécialement pour regarder le match. Je me dégageais de l'entrée laissant libre accès à Mélanie et William afin qu'ils puissent entrer. Mélanie me pris dans ses bras et déposait un baiser chaleureux sur ma joue. William me fit un sourire et se dirigea directement vers Tyler.

      - Salut vieux.                                                                                                                                                     

      - Salut! Tu as pensé à la bière tu es un génie mec!

      - Je ne sais pas si c'est tu as le droit d'en boire?

      - Tu plaisantes?

      - Tyler; Will a raison avec ton traitement je ne pense pas que ce soit vraiment recommander.

      Tyler lançait un regard menaçant mais peu crédible à Will, Ce qui fit pouffer de rire Mélanie et moi par la même occasion. Il haussait les épaules et lançait résigner à Will.

     - Cette femme aura ma peau.

     - Il me semble plus juste de dire qu'elle fait plutôt en sorte que tu la gardes au contraire!

     - Mais tu es de quel côté toi?

     Je pris Mélanie par le bras et la dirigea vers la cuisine, il valait mieux laisser les hommes entre eux, de plus nous détestions autant l'une que l'autre les matchs de baseball. Une fois dans mon antre, je montrais à Mel un tabouret pour qu'elle puisse s'y installer. Je contournais le ilot central et ouvris le placard près de la fenêtre.

     - Café ou citronnade?

     - Plutôt citronnade?

     - Excellent choix! Je suis devenue une pro en citronnade. C'est gentil de ta part de venir m'aider à préparer le dîner.

     - Avec plaisir. En même temps je ne me voyais pas rester seule cette après-midi, pendant que ces deux spécimens allaient s'amuser ensemble. Alors on commence par quoi?

     - Déjà par boire un coup. Les deux là-bas ne vont pas se gêner! Ensuite il faudrait éplucher et couper les carottes, écosser les petits pois et peler les pommes de terre.

     - Quel programme! On devrait commencé on a un sacré boulot. On peut allumé la radio? Pas trop fort pour ne pas déranger nos supporters.

    - Oui vas-y!

      Mélanie alluma la radio, pendant ce temps je sortis les couteaux économes, les planches à découper et mes fameux couteaux de cuisine bien tranchant. Je me dirigeais ensuite vers le réfrigérateur et en sortis les carottes et les petits pois. J'étais persuadée que nous allions passé un excellent moment. Ca allait être comme au bon vieux temps, quand nous réalisions des expériences culinaires pas toujours convaincantes je devais bien le reconnaître. Les premières notes de notre chanson fétiche commençaient et Mélanie s'empara d'une cuillère en bois qu'elle portait à sa bouche comme un micro.

     - Yeah eh yeah... You are, my fire, the one desire, believe, when i say...

     -I want it that way!!!!

     - Telm me why!

   A ce moment là on entendit les garçons éclater de rire. Ce qui nous stoppa net.

      - Tu vois Will on est carrément dans la merde avec ces deux là!

     - Hey! On t'entends Ty!

     - Je sais Mel. Il nous reste plus qu'un seul espoir à présent.

     - Et je peux savoir lequel?

     - N'avoir que des fils! Deux comme vous c'est suffisant!

     Mélanie me regardait choquée par les paroles de Tyler, moi je ne pus contenir mon fou rire. Nous avions fini par reprendre nos esprits et surtout notre sérieux. J'épluchais et coupais les carottes, Mélanie prit le contrôle des pommes de terre. Aucunes variétés de pommes de terre ne pouvaient résister à cette brillante infirmière pédiatrique. Mélanie et moi avions fini par dompter les légumes, même les plus réfractaires avaient succombé à nos lames tranchantes. On aurait pu très facilement devenir de parfaites serials killeuses. Nous fîmes cuire tout cet amas végétal, le réservions au chaud. William vint nous aider en plaçant des tréteaux et une planche collait à la table de la salle à manger, pour que tous nos convives puissent s'y installer confortablement. Comme selon les garçons la décoration était une affaire de filles, avec Mel nous dressions le couverts avec une décoration à la fois simple et raffinée. Une fois tout ceci terminer la pendule du salon annonçait dix-neuf heures trente. La sonnette de la porte retentit, les premiers invités arrivaient, les festivités pouvaient dès lors commençaient.