Pas sans toi ( Partie 1) EN RÉÉCRITURE #wattys2017

Chapitre 56

        Nous étions le deux Mars, jour de l'anniversaire de tante Lise. Tout se présentait pour le mieux. Tyler et ma famille avaient fait des prouesses dans la chambre du bébé, ses premiers mouvements s'étaient manifestés. J'étais une future maman radieuse et épanouie. Après m'être préparer et pris un petit déjeuner, je quittais la maison en compagnie de Tyler afin de retrouver tante Lise au restaurant. Nous marchions tranquillement dans la rue, jusqu'au restaurant. Tyler poussa la porte et entra en tenant celle-ci pour me laisser passer. Lise fit un large sourire en nous voyant, elle déposait les verres sur l'étagère et se dirigea vers nous.

     - Les deux tourtereaux en même temps !  C'est trop d'honneur.
     - On peut repartir si tu veux ?
     - Mais quel idiot celui-là !  Asseyez vous. Vous prendrez bien quelque chose ?  Jenny toi un bon chocolat chaud avant de commencer. Et toi Tyler ?
      - Pareil.
      J'ouvris mon sac à main et en sortis une petite pochette en papier doré. Je le tendis à Lise.
      - Joyeux anniversaire !
      - Oh mes enfants il ne fallait pas !  Vous avez des choses plus importantes à penser.
      - Oui. Mais oublier l'anniversaire de ma marraine n'en fait pas partie.
      - Vu comme ça.

       Lise prit la pochette et l'ouvrit de manière précautionneuse, elle en sortit un bracelet breloques ornait de coeur de différentes tailles en cristal transparents et ambrés. Les yeux de ma marraine s'illuminèrent des mille et un éclats et un sourire radieux irradiait son doux visage.

      - Ma chatoune je ne suis pas une marraine heureuse, je suis une marraine comblée !  Tu trouves toujours l'objet qui me comble de joie !  Comme le pendentif en améthyste l'an dernier.
      - Alors je suis une filleule ravie !

Elle tendit son poignet et le bracelet, je m'empressai de lui attacher. Elle semblait tellement heureuse. Au même instant la porte du restaurant s'ouvrit et Marleen fit son entrée. Tirait à quatre épingles comme toujours, avec ses airs de grande dame. Depuis la soirée où ma grossesse fut dévoilée, j'avais du mal à me retrouver dans la même pièce que ma belle-mère. Ce qui me semblais légitime au vue de sa réaction virulente. Elle s'approchait de nous d'un pas assuré, un sourire éclatant en voyant son fils. Une fois à notre hauteur elle déposait une main aimante sur l'épaule de Tyler.

     - Mon fils !  Jenny comment vas-tu ?
     - Très bien merci. Je vais déposé mes affaires j'ai du travail.
     - À cinq mois de grossesse tu devrais lever le pied.
     - Je me sens très bien je vous remercie.
     - Oui maman en plus Jenny ne fait que le service du midi à partir de cette semaine.
     - Voilà une nouvelle un peu plus acceptable vu son état.
     - Marleen je suis là et je ne suis pas malade et le bébé va très bien. D'ailleurs nous avons rendez-vous pour une échographie cette après-midi.
      - Ahhh je vais peut-être savoir le sexe de mon petit enfant !  Il serait temps de savoir si je dois acheter du bleu ou bien du rose.
      - Et bien maman tu peux toujours acheter du blanc car tu ne le sauras qu'à sa naissance.
      - Je peux savoir pourquoi ?
      - Tout simplement parce que nous voulons avoir la surprise Marleen.
      - Mais c'est idiot !  Et pour préparer sa chambre ?
      - Sa chambre est prête. Rick et Judith m'ont aidé maman.
      - Ohhhh je vois il y a déjà des préférences !
      - Non !  Mais au moins mes beaux-parents ne m'imposent pas leurs point de vue.
       - C'est charmant !
       - Bon Madame Dawson loin de moi, l'idée de vous manquer de respect, mais vous dérangez les clients.
       - Je vois Madame Larry, je ne vais pas vous importunez plus longtemps. Bonne continuation !
       - Pareillement Madame Dawson !

     Marleen tourna les talons et sortit du restaurant en claquant violemment la porte. Lise posait un regard compatissant sur Tyler.

     - Mon pauvre petit... Ta mère est vraiment disjoncter.
     - Ouais ça commence vraiment à me taper sur le système !  Je suis désolé bébé.
      - C'est rien.
      - Bon je vais faire un tour au poste et je viens te chercher à quinze heures. Ça te va ?
      - C'est parfait.
      - Ok. Je t'aime.
      - Et moi plus encore...