Pas sans toi ( Partie 1) EN RÉÉCRITURE #wattys2017

Chapitre 50

      
      Le réveil sonnait et je n'avais aucune envie de me lever. Dormir blottie dans les bras de la personne l'on aime n'avait pas de prix. Pourtant la triste réalité survint, il fallait bien aller travailler. Je fut réconforter par le fait que la journée serait courte. Tante Lise venait elle aussi dîner à la maison ce soir, nous fermions donc le resto à quinze heures. Je me levais doucement pour ne pas réveiller l'appolon endormi à mes côtés et fila dans la salle de bain. Je m'habillais rapidement et fila à toute vitesse. Une fois au travail, la journée était plutôt calme. Les clients ne se bousculaient pas au portillon. Après avoir débarrassais les tables, nettoyer le comptoir et servis une énième bière à Joe. Je m'asseyais sur un tabouret et observais tante Lise qui était entrain de discuter avec une fillette. Un élan de nostalgie s'empara de moi. Je me souvenais de moi enfant, dans l'ancien restaurant avant qu'il ne brûle. Tante Lise m'apprenait à me servir de la caisse enregistreuse. Je devais avoir six ou sept ans. Le plus marquant était la capacité incroyable que possédait ma marraine pour ressembler à une dame de la haute société. À cette époque, elle portait les cheveux long aux épaules avec un brushing toujours impeccable. Elle arrivait à assortir sa tenue avec ses bijoux, ses chaussures, son maquillage et même son vernis à ongles. J'étais toujours en admiration devant elle. Certains passages de notre conversation ce jour-là me revint en mémoire.

     " - Un jour je serai grande. Et je me demande. Si j'aurai le don de plaire un peu aux grands garçons. Un jour je devrai plaire.
       - Tu sauras y faire.
       - Alors s'il te plais donnes moi des leçons.
             ......
        - Un jour j'aurai ton âge.
        - Et moi davantage.
        - Je serai jolie et mes habits auront grandis. Un jour je serai femme.
        - C'est tout un programme.
             ......
        - Tu sais tu verras un jour. Que c'est simple comme bonjour. Plaire n'est jamais un problème, lorsque l'on aime. "

        Tante Lise a toujours été ma confidente. Bien plus qu'une simple tante. Elle était ma deuxième maman déguisait en copine. Je lui confiais des tas de choses depuis la tendre enfance et ne pouvais pas imaginer cela autrement.

      - À quoi tu penses ma chatoune ?
      - À nous. Je me souvenais de l'ancien restaurant. De tous ces moments passaient devant la caisse enregistreuse.
     - C'est vrai qu'on en a passé du temps.
      - Oh et quand tu m'as appris à me maquiller !
      - Ça je m'en souviens !  Tu as vidé mon eye-liner et moins de deux heures !
      - Seigneur !
      - Ça tu peux le dire !  Bon et si tu rentrais ?
      - Mais il n'est que quatorze heures !
       - Oui et tu as un dîner à préparer !  Va te reposer un peu et prépare moi un dîner de fête.
        - Comptes sur moi !  À ce soir alors.
       - À ce soir.

      Je rentrais à la maison, beaucoup plus tôt que prévu. Tyler m'attendait sur le canapé, il avait l'air agacé. Mon frère quant à lui finissait la vaisselle. Je ne pouvais pas dire clairement si c'était son état ou la présence de Charly qui provoquer cet agacement.

     - Salut.
     - Salut bébé. Déjà rentré ?
     - Oui Lise m'a laissé partir. Il n'y avait pas foule. Salut Chag !
     - Salut Jen. J'ai fini la vaisselle. Je vais rentré reviser et je reviens ce soir.
     - Ah oui bébé, il vient Christie ça ne pose pas de problème ?
     - Non !  Au contraire je suis ravie.
     - Merci Jen. Ah maman et papa portent le dessert.
     - Ok super.
     - Bon à ce soir.
     - À ce soir.

      Charly sortit et je m'effondrais sur le fauteuil. J'ôtais mes chaussures et décidais de me prélasser quelques minutes avant de commencer mes préparations.

     - Bébé ?
     - Hummmm
     - Mel et Will vont arrivés. Mel vient t'aider et avec Will on va regarder le match de Baseball. Ça ne te dérange pas ?
     - Non au contraire c'est une excellente nouvelle.