Chapitre 12..

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J'arrive en compagnie de Nathan poursuivre la fête de hier soir en espérant que l'ambiance sera pareil, voir meilleure. Arnaud et Jonathan ainsi qu'Alice et Éric sont installés à une table, on les rejoint aussitôt.

-Alors la soirée, bien? Demande mon collègue?

-Ça peu allé, j'aurais préféré rester chez moi.

-Raphaël n'est pas encore la? Demande Alice.

-Tu le vois peut être? Grogne Nathan.

-Oh commencez pas tous les deux, je n'ai pas envie de jouer à l'arbitre, ni même de faire le flic. M'énervais-je.

Je sens que cette journée va être longue. Raphaël nous a rejoints un peu plus tard, ce qui m'arrangeait bien. Nous avons présenté nos anciens camarades à nos "partenaires".
Il faut dire que beaucoup de personnes connaissent Nathan de vu ou de nom, du coup il ma comme abandonner pour aller voir ses "fans".

Nous avons déjeuné tous ensemble en nous rappelons les profs et les sorties que nous avions fait.

Il est 16h27, il y a des personnes qui dansent sur la piste. J'avoue ne pas être trop douée pour danser. Les garçons sont tous ensemble en train de parler et moi je suis en pleine conversation avec Alice quand la porte s'ouvre assez brutalement.

Je vois des agents du FBI entrés dans l'immense salle. Je lance un regard interrogateur à Jonathan qui m'a rejoint. La pièce devient silencieuse, plus personnes ne bougent ou ne parlent.

Les policiers brisent très rapidement le silence.

-Lieutenant Westone nous avons besoin de vous de toute urgence sur une affaire importante. Me dit un agent.

-Maintenant?! Très bien, je vous suis.

Je vois tous les yeux se tournés vers moi. Je ne cherche pas à comprendre, j'attrape mon sac et me dirige vers ma voiture. Je ne dis en revoir à personne. J'ouvre le coffre et attrape une paire de Nike noire. C'est toujours mieux de travailler en baskets quand talon haut. Je monte dans la voiture ou mon collègue ma rejoint et part vers les bureaux du FBI.

PDV Nathan.

C'est une blague? Je me libère un week-end pour passer du temps avec elle. Mais ma copine préfère aller à cette fête et puis aujourd'hui elle part bosser sans se préoccuper de moi, en me lassant la comme un idiot, seul, sans me dire en revoir. Super! Après il ne faut pas dire que je ne fais pas d'effort pour notre couple.

PDV Raphaël.

Ouah, Mélanie fait un boulot juste Ouah. Ils sont venus la chercher, elle n'a pas sourcillé et elle est partie avec eux. Elle n'a même pas dit salut à son copain. Elle était tellement belle dans sa combinaison noir moulante et ses talons haut, sa tresse plaquée, sa bouche pulpeuse.

Elle ne mérite pas l'amour de mon meilleur ami, il ne la respecte pas. C'est moi qui lui achète ses fleurs préférées, ses habits, même sa bague de fiançailles c'est moi qui l'ai choisi. Je réserve le restaurant, c'est moi qui suis l'auteur de tout parce que Nathan est trop occupé alors il me demande de m'en occuper, sauf qu'elle ne le sait malheureusement pas.

***

PDV Mélanie.

Tout le monde a été appelé en urgence. Je m'installe dans la salle de réunion est attend le commandant Thomas et le reste de mes collègues.

-Désolé d'avoir écourté votre week-end. Mais nous avons une urgence. Intervient le commandant.

-En effet, nous avons trouvés une victime, la cinquième en réalité. Ce sont toutes des femmes brunes, la vingtaine, enlevé le jour de leur anniversaire et retrouve morte quatre semaines plus tard. Nous dit un agent.

-Je vous fais passer les dossiers. Enchaîne le commandant. Le médecin légiste va vous expliquer les points communs des victimes.

-Ces femmes sont retrouvés morte quatre semaines après leur disparition, la dernière à était trouvé il y a deux heures près de la forêt.
Elles sont toutes brunes, dans la vingtaine, corpulence normal, taille 1m70. Pendant ses semaines, elles se sont fait violer et frapper, contusions, de gros hématomes sur tout le corps. Je pense que deux ou trois personnes sont impliquées. Je compte sur vous pour retrouver ces pourritures. Je vous donnerais plus de détails une fois l'autopsie faite. S'énerve le médecin légiste.

-Très bien, vous avez tous les détails que nous connaissons. Vous pouvez rentrés chez vous et avancez sur le dossier, je vous retrouve demain à la première heure. Conclut-il.

Je commence à lire le dossier devant moi quand le commandant m'appelle.

-Lieutenant Westone, j'ai oublié de vous prévenir que votre stagiaire arrive demain. M'informe t-il.

-Est ce que c'est une bonne idée? Je viens à peine d'arrivé, je n'ai pas encore toutes mes marques ici. Dis-je.

-Vous serez à la hauteur ne vous en faites pas. Je ne vous retiens pas plus longtemps, bonne fin de soirée Lieutenant.

J'attrape le dossier et me rend dans ma voiture. Quand j'arrive chez moi, je me prépare un thé et m'installe sur le canapé, dossier en main.

Plus tard, j'entends la porte s'ouvrir et des rires parviennent à mes oreilles. Je pose mes notes sur la table basse et vais dans l'entrée.

-Merci de m'avoir raccompagné mon pote a mardi au bureau et sois à l'heure. Dit Nathan.

-T'en fais pas, je serais là et à l'heure. J'ai sans doute du retard à rattrapé. Plaisante Raphaël.

La porte se ferme et mon copain se retourne vers moi, il est énervé.

-Tu es la? Tu es rentré quand?

-Je suis arrivée y a dix minutes. Pourquoi je t'ai manqué? Le taquinais-je.

-Non, j'ai passé le pire week-end de ma vie. Si j'aurais su que tu me lasserais planter la comme un imbécile, je ne serais pas venu. Cria t-il.

-Déjà tu ne commence pas à me crier dessus! J'en ai marre que tu me manque de respect. Ensuite ce n'est pas ma faute, je ne suis pas allé tuer ces gens pour éviter cette fête. Si tu n'aurais pas voulu venir j'aurais compris et pourtant tu ne t'es pas occupé de moi de toute la journée, tu étais beaucoup plus avec des "fans" de ton travail. Criais-je à mon tour.

-C'est le pompon, ça va être de ma faute maintenant! Grogna t-il.

-Tu sais quoi, la porte est derrière toi, prend tes affaires et part de chez moi. J'en ai marre de me prendre la tête avec toi toutes les dix minutes.

-Tu le prends comme ça? Tu en as bien sûr? Ne reviens pas ramper chez moi demain pour que je te pardonne, il en est hors de question.

-Tu oublies une chose, la bague! Tu peux la garder, ça ne marche pas entre nous, on est trop différent. Soufflais-je.

Il prend ses affaires et claque la porte derrière lui. Je me laisse tomber au sol, j'en peux plus de notre situation. Il faut régler cette histoire, mais dès qu'on aborde le sujet on se dispute à nouveau, autant parler à un mur. J'ai beau être une femme forte, il faut que mes émotions sortent une bonne fois pour toute.

***

Agent Spéciale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant